Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc?

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Ma vie est un feu roulant et bien souvent, je n’ai pas le temps de répondre à des pièces d’anthologie que je vois passer sur le Web. Les lumineux billets Et si le web 2.0 faisait faillite? et Et si le bazar web 2.0 finnissait par se dégonfler de François Roque (@imposture sur twitter et grand blogueur devant l’éternel depuis décembre 2009 avec la réclame : Si vous êtes fan de Web 2.o, twitter, Facebook et tous ces machins bidules, passez votre chemin… Bienvenue chez imposture – Rock – Réclame- Ciné- Rien…)) sur le blogue de Nicolas Borduas, grand patron de l’agence de pub TBWA/France en sont un exemple éloquent. Voici d’ailleurs quelques morceaux choisis :

Du billet Et si le web 2.0 faisait faillite?

Et si le Web 2.0 finissait par s’arrêter ? Fini, plus rien, pouf !…
Tous nos comptes Facebook, Twitter, Flickr & Co disparaissent, la majorité des blogs ferme, les «influents» perdent leur fond de commerce, les «amis» virtuels ne peuvent plus se RT, se poker, se DM…fini le tour du monde en moins de 30 secondes pour un scoop ou la vidéo d’un chat qui boit au robinet ! Bref, 200, 300, 400, 500 millions (?) de personnes morales et physiques privées de leurs joujoux ? Entre nous, ça nous reposerait un peu, non ? On prendrait le temps de lire, des livres avec des vraies pages qu’on tourne, d’écrire un peu plus de 140 signes, des phrases avec sujet verbe complément, de se voir plus souvent en vrai (IRL). Tout simplement, se retrouver dans un mode de communication «normal» entre animaux que nous sommes, essentiellement par regards, gestes, sourires…
(…)

Ces apprentis sorciers, et les financiers qui les accompagnent semblent oublier une règle basique du commerce : quand un service est gratuit, le «consommateur» n’a aucun scrupule à partir du jour au lendemain dès qu’il voit l’herbe plus verte ailleurs. C’est ce qui se passe avec Twitter, la nouvelle blague Interneto-financière du moment. Quel est le modèle financier de ce service où il n’y pas un gramme de pub visible ? Là aussi, mystère et boule de gomme… Alors est-ce qu’une bulle Web 2.0 peut exploser ?

(…)
L’illisibilité des modèles économiques de ces mastodontes de plâtre que sont Facebook, le moribond Myspace ou le gadget planétaire Twitter, ne serait-elle pas dans le fond causée par des symptômes similaires au financement impossible des retraites ? Trop d’utilisateurs et pas assez de cotisants. Les cotisants ? Le marché de la pub, tout simplement. Non seulement les investissements publicitaires globaux (tous médias confondus) ne sont pas extensibles à perte de vues (au mieux, quand il n’y a pas de crise, ils ne croissent que de quelques % par an), mais en plus il faudrait que les annonceurs procèdent à des transferts incroyables de la TV, la radio ou la presse vers l’Internet pour que ces sites puissent espérer équilibrer des services aux consommations et besoins exponentiels. Et imaginer que dans les années à venir autant de milliards seront investis dans les services actuels Web 2.0 tout en préservant les mêmes sommes dans la TV est une utopie totale. Un des deux médias sera forcément perdant. Or pour l’instant la TV offre aux annonceurs un cadre “cohérent” pour la pub, des audiences mesurées de façon précises et massives à un instant donné. La TV reste encore un grand lieu de rassemblement et de spectacle et à ce jour il n’y a rien de véritablement équivalent sur l’Internet.

Ça devient réellement loufoque surtout si on lit son dernier billet sur son propre blogue (écris presqu’un an plus tard), Rien. 51 #2 :

Monsieur Montebourg, vous avez raison, la programmation de TF1 est sans grand intérêt. Mais votre analyse aurait été également plus juste si dans votre panorama de l’abaissement intellectuel de et par la télévision vous aviez pris soin d’intégrer certaines inepties de M6 ou W9 et surtout les wagons de shows de telé-réalité stupides que nous déversent les chaînes du câble.

et dans son billet Rien. 51 #1 :

Je ne regarde quasiment plus la télé.

Et toc comme qui diraient les potes Français…

Dans le tome II de sa démonstration il est plus méthodique.

J’ai pensé à 4 facteurs de «contraction» et de «normalisation» du Web 2.0 :
1/ Le manque de temps
(…)une prolifération accrue des flux générés par encore plus de comptes Facebook ou Twitter, plus de sites communautaires intégrant les outils actuels (et à venir) de propagation, démultiplication et finalement de pollution. Malheureusement le temps consacré à la «consommation» de tous ces «flux» ne sera pas extensible. (…)
2/ La technologie.
Pas la technologie du Web 2.0. Non, le hardware. (…)Car, comme pour le iPhone, il y aura des protocoles et applications dédiées. Ces tablettes, Apple ou autres, vont introduire une capture supplémentaire de l’espace temps mais pour de la consommation de flux «formatés» et dérivés (payants…) des vieux médias et industries de la culture. Et moins pour consommer des flux d’informations plus sommaires (140 signes…), des vidéos médiocres, ou des blogs (vous êtes toujours là ?)…
3/ La dilution.
(…)Autrement dit sur les 300 millions de comptes Facebook combien sont des sources de qualités ou fiables ? Sur les 50 millions d’émetteurs Twitter combien postent des tweets intéressants, «originaux» ? Google commence à remonter les tweets dans ses réponses et il semblerait que les statuts Facebook apparaitront aussi. Comment alors savoir ce qui va être fiable, intéressant ou instructif dans tout ce bazar à croissance exponentielle ?
4/ L’argent.
Le quatrième facteur, fatal, lui, effet de l’enchainement des 3 précédents : trop de flux, manque de temps biologique et humain pour les traiter, émergence de solutions alternatives de qualité, report par petites touches vers d’autres émetteurs plus «formatés», manque de temps pour suivre les autres flux libres. Conséquence ? La faillite. Je l’ai exposée dans une autre note ici. Pour résumer, l’absence de modèle économique des poumons du web 2.0,(…)

En résumé, monsieur Roque croit que ça ne va pas bien pour le Web 2.0. C’est drôle et tout à fait opportun pour moi, mais je pense exactement le contraire. J’admets volontiers que si j’avais écrit ce billet réponse au moment de la mise en ligne du premier billet (en janvier 2010) je n’aurais pas l’avantage du temps qui a passé, mais j’aurais très probablement le même sourire intérieur en lisant ça.

Mes arguments. Oui il y a eu enflure boursière des stars du Web 2.0. Oui il y a spéculation sur certaines « veudettes» du web 2.0, mais la spéculation a toujours existé et elle se fait aussi sur le dos de bien d’autres industries. Aussi, si on revient à la première bulle internet, on se gargarise de la déconfiture de plusieurs, mais c’est bien un de mes mentors Jacques Nantel qui rappelait à juste titre en 2001, que malgré la spéculation et le gros rire gras de ceux qui cassaient du sucre sur le dos des technos, que les prévisions de ventes en ligne exagérée de 1995, avaient toutes été largement dépassées en 2000 et 2001. Je rappelle aussi qu’on a déjà traité d’imbécile Rupert Murdoch d’avoir acheté MySpace pour $580M et qui dans l’année suivante s’entendit avec Google pour un petit contrat de pub de $900M…

Pour ce qui est des arguments suivants :

la question du manque de temps est vieille comme le monde. Voici d’ailleurs une couple de citations :

“Le manque de temps est le déguisement favori de la paresse.” (Grégoire Lacroix)
C’est le temps qui met au jour la vérité.” Citation de Ménandre ; Pensées morales, XXXI – IVe s. av. J.-C.

Mais plus sérieusement, il est vrai que les médias sociaux grugent du temps. Mais si on connaît les outils et les agrégateurs d’informations, on peut aisément trouver l’essentiel de l’information dont on a besoin. Comme je l’ai dit souvent (et c’est de plus en plus vrai) le web social est une rivière d’information. Il ne faut pas tenter de la boire on va s’y noyer. Il faut plutôt boire de celle-ci

La question de la technologie est intéressante. Oui il y a des guerres de standards et oui chacun des joueurs tente de se positionner et mon point de vue là-dessus est que justement comme Apple est très « contrôlant » dans ses stratégies, il risque de perdre au change.

Le problème de la dilution de l’information sur les nombreux flux a été expliqué de nombreuses fois plus intelligemment que moi par Martin Lessard, notamment dans son billet Johnny Haliday le cheval de Troie de Twitter

Percolation de la qualité
Bien sûr, il reste à trier le bon grain de l’ivraie. Dans ce cas, les RT (“ReTweet”, retransmission), autre convention, avant le nom d’un usager, qui indique que l’on a tout simplement retransmis (recopié) ce que la personne a écrit précédemment, est une façon de repérer les informations “importantes” (une forme d’éditorialisation a posteriori).

Un RT acquiert souvent l’aura d’une information “validée” (non pas au sens de vérité, mais au sens d’approuvé par son réseau) –tout le travail restant consiste à se monter un réseau fiable, on s’en reparler une autre fois — d’ici là, relisez le chapitre 3, Comment le carnet Web stimule la qualité, du célèbre billet de Sébastien Paquet…

Finalement, le problème de l’argent semble aujourd’hui beaucoup plus en être un des agences traditionnelles dont fait parti monsieur Roque et le gentil blogueur Nicolas Borduas (boss de TBWA/France) qui héberge ses billets, que ceux de l’industrie du web 2.0. Pour s’en convaincre, voici une collection d’extraits, particulièrement éloquents, de la crise que traverse « les grandes agences de pub ».

Agency Report 2010: Sharpest revenue decline in 66 years
The Agency Report 2010, provides an annual industry overview. This years report ranks 883 U.S. advertising, marketing services, media and public relations agencies. Ad Age’s Bradley Johnson provides his analysis of this years report: Agency Report: Revenue Slumps 7.5%, Jobs at 16-Year Low
Some Report highlights:
• U.S. advertising/marketing-services firms in 2009 slashed 58,400 jobs, or 7.9% of positions, according to Ad Age Data Center’s analysis of Bureau of Labor Statistics data. Since the recession began in December 2007, these firms have cut 107,700 positions — one in seven jobs.
• Economists believe the recession ended late last summer. But it’s been a jobless recovery for agencies. U.S. ad agency employment in January 2010 slumped to its lowest level since 1994.
• The Big Four agency companies in 2009 collectively cut 23,229 jobs worldwide, or 8.6% of staff.
• Agency tumult in 2009 is immediately apparent in one score: jobs.
• 2009 revenue fall, worst drop on record for Agency Report. The sharpest revenue decline in the 66 years Ad Age has produced the Agency Report.

Advertising agency of record will pass in 2010. Because consumers have changed.
Ming Chan introduces his background as a silicon valley programmer who went into advertising. Gives a quick introduction video.
A difference since the days of the .COM crash. Prior to .COM crash, companies made things and hoped consumers would like it, and after the .COM crash companies make things they know that consumers want. They are able to listen in to consumers.
A look at the Pepsi Brand. adspend decreased. $142 million spend in 2006 dropped to $60 million in 2008. BBDO kicked out in 2008 (after 40+ years) and replaced with TBWA\Chiat. Pepsi Digital kicked out TBWA\Chiat.
Instead individual brands went to new agencies.
Pepsi Digital –> Huge (agency)
Gatorade –> VML
Sobe –> Firstborn
No more superbowl ads, instead a social media campaign.

When an economic sea-change descends on an industry, a successful response includes a heckuva lot more than adjusting the product line or adding a specialist in a vertical marketing function such as social networking. When prices decline, the successful competitor adjusts the entire business model to recognize and profit from the change. It would seem that a critical adjustment for agencies is to understand that the supply of “big ideas” is soaring and that clients may no longer be willing to pay tens or hundreds of thousands dollars for “Eureka!”. Further, perhaps those clients have decided to hire only those marketing agencies who are willing to get down in the dirt with them and contribute hugely to the sales and conversion processes.
My guess is that agencies will start to give away the creativity in order to sell the execution and measurement. To make this model profitable agencies will adjust overhead sharply downward and focus every ounce of executive brainpower on creating profits for the agency by creating new and better value for the client, focused on what the client is telling you it needs…better recognition and use of marketing technology and lower marketing labor costs.
When agencies stop peddling dinosaurs that’s when we’ll see the client/agency relationship improve.

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Commentaires

  1. Tweets that mention Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc? • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure -- Topsy.com

    […] This post was mentioned on Twitter by Michelle Blanc, André F. Landry, Agence Interim, Daniel Emmanuel, michael and others. michael said: et si le web 2.0 faisait faillite? http://bit.ly/bE7hH5 […]

  2. Olivier

    Il ne dit pas “Le web 2.0 c’est est pour les twitts”, son article commence par “et si” et se termine par un point d’interrogation.

    MySpace a pas l’air d’aller très fort, Twitter a pas l’air de faire beaucoup d’argent, et Facebook a l’air de se transformer en logiciel d’email.

  3. Benoit Ouellet

    … et si les autos disparaissaient? Et si le téléphone, cet outil de communication maudit qui empêche les gens de communiquer comme de vrais animaux (authentiques et naturels, en se regardant dans les yeux) depuis plus de 150 ans disparaissait aussi?

    Et ce temps inextensible et précieux, combien plus de temps la disparition du web 2.0 (où je peux retrouver une vingtaine de références pertinentes en une minute), combien de temps, dis-je, cette disparition me rendrait-elle?

    Lorsque j’aurais besoin d’une information, je pourrais alors prendre ma voiture, me rendre à la bibliothèque de la ville ou de l’université, fouiller au long des étages, des rayons de ces millions de livres pour trouver la divine information, retourner chez moi avec la satisfaction du chercheur comblé, heureux de n’avoir pris que trois heures à la trouver…

    Ahhh! Nostalgie, nostalgie! Quand tu m’assailles.

    Sérieusement, moi qui adore lire, aime les vrais livres en papier, je ne comprend pas cette phobie maladive que les pÔvres mélancoliques du bon vieux temps devant les technologies. (Et pourtant, étant un modèle 1961, je ne peux pas dire que j’ai été élevé dans cet univers);-)

    Je le dis et le répète: le web n’est qu’un outil. Puissant, omni présent, certes, mais qu’un outil. Quelqu’un qui gère mal son temps dans le web 2.0, a probablement de la difficulté à gérer ses priorités anyway dans la vie de tous les jours. Idem pour la qualité de nos relations personnelles et professionnelles.

    Merci Michelle, j’adore ce billet et le titre m’a fait pisser de rire. Ça commence bien ce beau samedi matin ensoleillé! 🙂

  4. Dominic Desbiens

    Article un peu long, mais que j’ai malgré moi et tout de même savouré jusqu’à la fin.

    Merci Michelle pour ces articles qui portent toujours à réflexion.

  5. Méli

    Bonjour, j’avoue que je ne sais pas où m’adresser… J’ai un problème très étrange, le voici : J’ai un problème avec une adresse hotmail… Je l’utilisais pour tous les concours, promotions, etc… Elle m’était utile, même si je ne lisais pas tous les messages, certains m’étaient pratiques… Et bien, je ne suis plus capable d’y accéder… Lorsque je tape mon adresse et mon mot de passe, j’arrive sur une page, disant qu’ils ont désactivé mon compte parce qu’il semble que mon compte envoyait du spam… Ça me dit que si je veux récupérer mon compte, je dois donner mon numéro de cellulaire et qu’ils vont m’envoyer un code et qu’avec ce code, je vais pouvoir accéder à mon compte… Mais je ne veux pas donner mon numéro de cellulaire (et je pourrais bien ne pas en avoir un), pas envie d’être envahie de messages textos non sollicités… Il n’y a aucun autre moyen qui est proposé, ça ressemble à de l’arnaque et pas à peu près ! Je suis vraiment pas de bonne humeur !!! Et je ne sais pas quoi faire ! Pas question que je donne mon numéro, je soupçonne trop que c’est une arnaque, je trouve que c’est pratiquement de l’intimidation ou du forçage de main… Est-ce que quelqu’un en sait plus là-dessus et pourrait me renseigner ??? C’est plate, parce qu’il y a des messages que j’aimerais avoir accès et c’est maintenant impossible ! Et le pire, c’est que si je veux accéder à mon autre adresse hotmail, et bien je ne peux plus, il faut que je redémarre l’ordinateur, c’est toujours cette maudite page qui apparait, c’est vraiment pas drôle… Bref, je lance un SOS aux cracks de l’informatique, qu’est-il arrivé à mon compte hotmail et y a-t-il un remède ???

  6. Ghislain Roy

    La Longévité n’est pas de ce nouveau monde, et c’est très bien comme ça! Rien ne meurt mais tout se réinvente.

    BTW: MySpace n’est pas mort… il est plutôt stabiliser pour l’instant et demeure un très bon site pour les artistes.

    Au lieu de sur-analyser le 2.0, préparons-nous pour le 4.0, car le 3.0 est déjà due.

  7. Dominic Desbiens

    @Méli, bonjour je suis technicien informatique. Effectivement, ces temps-ci, j’ai aussi plein de clients qui ont le même problème que vous. Récemment, Microsoft a renforcé la sécurité de son service de messagerie en y intégrant de nouvelles façons de récupérer un mot de passe perdu, ainsi que des mesures plus drastiques pour éliminer les tentatives de fraudes.

    Je devrai me renseigner sur ce qui se passe car de nombreux compte se sont vus bloqués. Cela veut dire que de nombreux courriels (pourriels ou courriels frauduleux) ont été envoyés à partir de votre compte.

    Je comprends votre réticence à donner votre numéro de téléphone cellulaire. Toutefois, depuis deux semaines, j’ai utilisé mon propre téléphone pour dépanner des clients qui n’ont pas de téléphone mobile.

    Vous allez donc sur la page qui s’affiche quand vous tentez de vous connecter sur votre compte Hotmail, puis vous entrez votre numéro de mobile. Un message texte vous sera envoyé immédiatement avec un code qui vous permettra de débloquer votre compte et de changer votre mot de passe. Le numéro de téléphone, paraît-il, s’enregistre dans vos paramètres Hotmail. Ce numéro peut être supprimé (enfin je crois) dans vos options Hotmail.

    En deux semaines je n’ai pas encore reçu de message texte non sollicité. Pour faire les étapes que je viens de mentionner, votre forfait de mobile doit bien sûr offrir la fonction de message texte, sans quoi vous ne recevrez aucun code.

    Si vous avez besoin de plus amples informations, je vous invite à devenir adepte de ma page Facebook (http://www.facebook.com/BlogueDominicDesbiens)ou de me joindre via mon site Internet au http://www.dominicdesbiens.com. Je vais bientôt faire la lumière sur ce problème…

  8. Dominic Desbiens

    Méli, si je puis me permettre un autre commentaire : accédez à Hotmail directement depuis l’adresse http://www.hotmail.com. Vérifiez qu’il y a bien un cadenas quelque part dans votre navigateur qui signifie que vous êtes sur serveur sécurisé.

    Pour votre prochain mot de passe : faites qu’il soit difficile à trouver. Le mot de passe dominic12345 est complètement nul! Utilisez par exemple des majuscules avec des minuscules, des chiffres et des caractères. Exemple : MeliRose2010-10* est plus difficile à trouver. N’utilisez pas votre date de fête, votre adresse, votre numéro de téléphone et autre info personnelle.

  9. Méli

    Merci beaucoup M. Desbiens, j’avoue que j’avais peur de donner mon numéro de cellulaire, mais si vous l’avez expérimenté et que c’est sans danger, je vais peut-être essayer… Il reste que je trouve cette pratique plutôt invasive… Je vous souhaite une belle journée !

  10. Dominic Desbiens

    De rien madame @Méli. Là où je trouve la pratique invasive, c’est de conserver le numéro de téléphone dans les préférences du compte. On pourrait au moins nous offrir la possibilité de conserver ou non le dit numéro.

    Cela dit, je me suis longtemps plaint à Microsoft pour l’incohérence de son système de récupération de mot de passe. Pourquoi envoyer un lien de réinitialisation à l’adresse Hotmail dont on n’a plus accès avec le mot de passe?? Ridicule. Maintenant les nouvelles méthodes consistent au message texte par téléphone, mais aussi par identification de votre ordinateur pour vérifier votre identité.

    Si vous avez d’autres problèmes ou questionnement, n’hésitez pas à m’en faire part sur ma page Facebook où je peux vous répondre plus longuement que par Twitter. Vous pouvez également m’envoyer un courriel par mon site Internet, mais j’encourage les messages sur ma page Facebook pour faire profiter les autres de l’expérience.

    Passez une belle semaine et merci à Michelle Blanc d’avoir servi d’entremetteuse pour cette aide que je vous ai apportée.

  11. Haucolas

    Attention à la coquille sur le nom de Mr “Bordas” 😉

  12. Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc? | marketing-internet.ma

    […] Retrouvez tout l’article ici. […]

  13. imposture à la retraite

    Comment, diantre, mon alerte google ne m’a pas informée de la publication de ce billet ? Décidément ce n’est pas au point ce truc…

    Inutile de vous dire que je suis ravi d’être cité, critiqué et tourné en dérision par vous, Michelle Blanc, dont j’ignorais l’existence il y a encore 10 minutes. Parcours impressionnant qui force le respect ! Je dois aussi confesser que j’ai atterri sur votre blog via une requête Google qui n’avait pas un lien direct avec le sujet. La magie du Web…

    Plus sérieusement. Je blogue depuis fin 2004 et pas 2009. Et il ne faut surtout pas toujours prendre au premier degré tout ce que je raconte…

    Je crois aux vertus du web 2.0 et à la richesse de la conversation.

    J’en suis un gros consommateur et vous ne m’enlèverez pas l’idée que cela consomme du temps au détriment d’autres choses. Par exemple écrire un blog, ce commentaire ne se fait pas en deux minutes, vous en conviendrez… Avez-vous des enfants ados ? Observez leur consommation d’Internet. Des études publiées en France parlent de 3 h par jour. Ajoutez-y la consommation de jeux vidéos et de SMS, etc. Je ne porte pas de jugement, c’est un constat. Cette consommation se fait forcément au détriment d’autre chose : lire, regarder la TV, manger, faire ses devoirs. Je vous laisse le choix des options. Au cours d’un repas avec des collègues nous évoquions ce que nous faisions il y a 50 ans quand il n’y avait pas de TV (3h par jour en moyenne). Toute consommation d’un nouveau média se fait nécessairement au détriment d’un autre. Et comme les médias sont financés par la pub…

    Mes interrogations (et non affirmations…) portent sur les modèles économiques de certaines entreprises type Facebook, Twitter et tous ses services gratuits consommateurs de ressources phénoménales. En revanche je n’ai pas le moindre doute sur le commerce en ligne qui est un autre sujet.

    Enfin concernant les agences, je ne rentrerai pas dans ce débat stérile d’opposition agence «traditionnelle» et agence «web». L’histoire de la pub montre largement que les agences ont toujours su évoluer en fonction des nouveaux médias (à ce propos je vous conseille la lecture du bouquin de Mark Tungate «Le monde de la Pub») et que leur métier fondamental se résume qu’à une seul chose : trouver des idées. Et c’est ça qui va circuler…

    Le manque de temps est le déguisement favori de la paresse.
    Nous sommes bien d’accord.

    Cordialement.

  14. Le mythe de « tout le monde a une voix sur les médias sociaux » • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] la dilution ou la promotion des contenus qui y sont déposés. D’ailleurs, dans un autre billet, Et si le web 2.0 faisait faillite? Et si la pub chiait dans son froc? Je citais le pote Martin Lessard à propos de la soi-disant dilution des contenus sur le web. Le […]