Je réalise de plus en plus que « le changement » a toujours été au cœur de ma vie. Les deux livres qui ont eu le plus d’impact sur moi sont Siddharta de Hermann Hesse et Le changement paradoxe et psychothérapie de Watzlawick. J’ai effectué de nombreux changements d’adresse (c’est pourquoi les zigotos qui croient avoir trouvé mon adresse sur le Web se trompent tout le temps) et j’ai été confrontée à l’un des changements les plus drastiques qu’une personne puisse affronter (changer de sexe) et j’ai dû m’y adapter. Le changement fait toujours peur, mais il est au cœur de l’évolution de la personne et des sociétés. La seule chose qui est stable est la certitude du changement et de la résistance que celui-ci entraine inévitablement. J’aide les entreprises à changer la perception de leur situation stratégique, marketing et ou communicationnelle web. J’aide les entreprises à s’adapter aux changements structurels profonds que peut vivre leur industrie. J’analyse et observe aussi les changements technologiques et les impacts organisationnels et sociétaux qu’ils entraînent. Je n’ai donc pas peur des changements et je les attends toujours de pied ferme et résolu…
(Cette réflexion m’est venue comme suite à un courriel de LinkedIn m’informant que 580 de mes 1642 contacts avaient changé d’emplois en 2010)
14 réflexions sur “Réflexion sur le changement”
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Le changement, je connais. À l’âge de 53 ans, j’ai récemment quitté un emploi que j’occupais depuis 22 ans, intéressant et bien rémunéré, pour suivre le nouvel homme de ma vie dans la ville de Québec, où j’ai décidé de retourner aux études. Je fréquente l’Université Laval depuis septembre dernier et malgré une certaine précarité financière, je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Nouvelle ville, nouveau conjoint et nouvelle carrière en rédaction professionnelle (en devenir). La vie commence à 50 ans!
Ping : Tweets that mention Réflexion sur le changement • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure -- Topsy.com
Bonjour Madame Blanc,
Votre contenu et votre contenance sont vos forces. Vos changements suscitent la curiosité et Analyweb des requêtes sur Google pour savoir où vous êtes – Bien peu malicieux. Par contre, les attaques directes à votre endroit sont la manifestation de l’incompréhension du changement et l’incompréhension de la quête du bonheur. Vos détracteurs sont bien plus jaloux qu’hargneux – Vivez heureuse madame Blanc.
Vos 580 contacts LinkedIn qui ont changé d’emploi en 2010 ne sont pas courageux mais juste des pros du changement, comme vous,et ils sont aussi en quête de bonheur, comme vous.
En novembre un client m’a, devant ses administrateurs, envoyé un commentaire négatif à votre égard. Ma seule réponse a été la suivante a peu près texto:
« Tout homme que vous êtes, je vous souhaite un jour d’avoir la même grosseur de gosses que Michelle Blanc »
:: Sais pas pourquoi pas eu le contrat pis m’en fou.
Vous faites du bien aux entreprises, à ceux qui veulent comprendre comment le Web fonctionne et ceux qui veulent y participer mais aussi aux gens qui vous envoient des fions car vous participez justement à leur changement de pensée mais malheureusement cela cause des dérapages que vous devez gérer seule.
Dites-vous que ce sera certainement une cinquantaine de pages de plus dans votre autobiographie 🙂
Bien à vous, changeuse, baveuse, fonçeuse et courageuse que vous êtes madame Blanc.
Je suis pas fan fini mais je suis de ceux qui appréçient les personnes qui frappent de face leur réalité avec ses avantages et ses inconvénients.
J’ai du mal avec le changement, non pas qu’il m’effraie mais il m’insécurise moi qui ai besoin de sentir qu’il y a des choses qui demeurent. J’aime les traditions mais je sais fort bien que la vie évolue, change et se transforme. Je parlais justement ce matin des étapes que je peux définir dans ma vie. Tout conscient que je suis des changements subits ou souhaités. À cause de mon travail, je dois, moi aussi aborder le changement comme une source de plaisir, l’inconnu et le nouveau sont omniprésents même si bien souvent je trouve que tout va trop vite.
@Daniel Ça fait réellement plaisir de lire ça. Ça me touche vraiment et n’ayez crainte, Analyweb existe toujours mais les adresses qui y sont associées, sont vieilles de 5 ans, ou encore sont celle de mon comptable 🙂
Pleinement en accord avec M. Boismenu. Vous êtes une personne avant tout et quelque soit le statut que vous avec vous méritez le respect. J’ai de la difficulté à comprendre qu’en 2011 il existe encore des gens avec des visions aussi optues. Ce que vous vivez, ça n’enleve rien à personne. Personne n’est déficitaire sauf ceux qui ont le jugement facile. Ils gagneraient à vous connaître. Bonne route, vous êtes une source d’inspiration pour beaucoup de personnes.
Le changement : J’ai déménagé à peut prés 15 fois en 23 ans (âge de mon fils) pour ne pas m’ennuyer j’ai besoin de courir après tout ce qui est nouveau (mais pas idiot). Parfois je me casse les dents mais je recommence à vouloir changer inlassablement.
J’ai fini par me demander si je n’étais pas une grande instable Mais non, à 43 ans je vie toujours avec le même homme depuis 21 ans, je bosse toujours pour ma boite depuis 12 ans mais sans jamais cesser d’apprendre et d’expérimenter.
Je me suis dit alors que j’étais en train de fuir quelque chose, Mais quoi??? A bêtise surement.
Le changement est pour moi une façon d’affronter la vie en me dégageant de ce qui vient la parasiter. Cela me permet d’évoluer et de me concentrer sur l’essentiel et au diable le conformisme et les préjugés puisque je suis bien comme ça.
Exemple : Dernièrement j’ai vendu une grande maison avec piscine et tout et tout … parce que tout mon temps, mon énergie et mon argent y étaient engloutis. Souvent on m’a regardé de travers, mais en attendant celle qui va voyager, profiter vraiment de ses enfants et de ses amis …. C’est bien moi :))
Petite pensée…
«Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et qui se demandent pourquoi
Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles pourraient être et qui se disent ….pourquoi pas?» Bernard Shaw
Madame Blanc, vous êtes dans le groupe de tête du deuxième groupe.
Salutations!
J’aime le changement. Je carbure au changement. Un ami perd sa job, je lui repond que cest la plus belle chose qui peut lui arriver. Les changements ne sont pas faciles et c’est insécurisant mais tellement parfois motivant et stimulant. Se jeter dans le vide et essayer qq chose de nouveau…WOW!
Ce qui nous rend heureux c’est peut-être quand il n’y a rien à changer. Que changeriez-vous de votre musique préférée ? La beauté c’est la stabilité. La mode est l’échec de l’art. Bon, je vais devenir moine.
Lorsqu’on accepte le changement, on ressent davantage un sentiment de liberté. Je comprends le commentaire d’Olivier mais j’y apporterais une nuance. Le changement dans la musique vient des interprètes. Chacun y apporte sa couleur et sa personnalité. C’est ce qui fait la richesse de l’art. On ne modifie pas la construction musicale de Bach ou celle de Mozart mais on a le droit de la faire re-vivre éternellement en y mettant sa teinte unique. Quant à l’écoute de la musique, c’est la même chose. Deux personnes n’entendent pas de façon identique. Une même personne n’entend pas de façon identique à différentes périodes de sa vie. J’ai dernièrement entendu une citation d’un auteur inconnu. Je me propose de l’inscrire au tout début du livre que je publierai en 2011. La voici : «La liberté, c’est peut-être de perdre ce qu’on voulait garder à tout prix». Dans le changement, il y a le mouvement. La stabilité n’est pas la stagnation. La stabilité, pour moi, c’est d’avancer et d’accepter le changement tout en conservant ma sérénité, ma paix intérieure. C’est beau la vie ! Bonne journée Michelle.
Le marketing, la mode, nous poussent à changer. La liberté c’est y résister.
Ping : Tweets that mention Réflexion sur le changement • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure -- Topsy.com
«Le marketing, la mode, nous poussent à changer. La liberté c’est y résister.». Olivier
Moi je ressens les choses différemment Olivier. Le marketing et la mode nous poussent à suivre, pas nécessairement à changer. Le changement c’est quelque chose qui se vit en profondeur et que la mode ne saurait provoquer. La peur c’est de résister au changement. Pour devenir conscient, l’être humain doit évoluer. Pour évoluer il faut nécessairement accepter le changement mais pas n’importe lequel, pas celui qui nous est imposé de l’extérieur. En ce sens, je suis entièrement d’accord qu’il faut savoir résister aux modes et au marketing. Par ailleurs, si j’ai envie d’adhérer à quelque chose que j’estime convenable pour moi, je n’hésiterai pas à le faire simplement parce que d’autres ont aussi choisi cette voie. Le libre arbitre fait toute la différence. La liberté c’est d’être capable de rester temporairement où l’on est si on a envie de le faire mais c’est aussi d’avoir le courage d’avancer pour ne pas scléroser. Je pense qu’on finira par se comprendre vous et moi : nous entrerons alors tous deux dans un monastère lol.