Je vais sortir un peu du numérique pour vous parler d’une belle histoire d’adaptation et de résilience aux aléas de la vie. Il s’agit de l’histoire de Waldo Peppers de Rawdon. Cybelle Major et Waldo Delay avaient de bons emplois avant la pandémie. Madame était organisatrice d’événement et monsieur, pilote de ligne Montréal/Rome. À cause de la covid, ils perdirent tous deux leurs emplois. Avec une maison à payer et quatre enfants à habiller et à nourrir, baisser les bras n’était pas une option. Ils se sont donc réinventés.
Comme ils le disent sur leur page Facebook :
La pizza Waldo Peppers est le fruit d’un amour de l’aviation et la rencontre de personnes extraordinaires. Son histoire débute lors de visites occasionnelles d’un petit restaurant de Rome tout près du Vatican. Le propriétaire du restaurant ainsi que son chef cuisinier, tous deux pizzaiuolo de plusieurs générations, devinrent de véritables amis. Ils me partagèrent leurs recettes et techniques par le simple désire de transmettre leur passion. Ils m’accueillirent à bras ouverts, tels un membre de leur propre famille, et m’accordèrent le privilège de partager leur cuisine. Donc, aussitôt atterri après un long vol tapisser d’un ciel étoilé, je me dirigeais vers ce petit coin de paradis pour apprendre l’art de la pizza napolitaine.
Waldo Peppers est une entreprise familiale qui offre un service de traiteur en pizza napolitaine. Nous voulons vous partager ce petit goût traditionnel et authentique qui nous espérerons, vous fera voyager tout droit au cœur de l’Italie.
Ils ont transformé leur salon en cuisine, acheté un four directement de Rome, un plan de travail et les frigidaires et ont commencé la production. C’est l’une des meilleures pizzas que j’ai mangées de ma vie et ma préférée est la Salsiccia extra cotto (jambon italien maigre). Pour les clients qui habitent les environs de Rawdon, ils suggèrent l’option pizza cuite à 70%, que nous pourrons terminer de cuire une fois rendus à la maison. C’est un vif succès commercial à Rawdon et une fois la pandémie terminer, ils songent à ouvrir un restaurant avec des places assises.
“Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d’organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité.”
Boris Cyrulnik