IPV6 qu’est-ce que ça mange en hiver?

Aujourd’hui c’est une grande journée pour le Web. C’est aujourd’hui que débute le déploiement mondial du nouveau protocole internet IPV6. La particularité de IPV6 Est d’accroitre substantiellement le nombre d’adresse du protocole Internet disponible, soit l’augmentation de 232 (soit environ 4×109) à 2128 (soit environ 3,4×1038) du nombre d’adresses disponibles, soit 667 millions de milliards d’adresses IP disponibles par mm2 de la surface de la Terre”

Qu’est-ce que le IPV6?
Selon Commentcamarche.net

Les jours du protocole IP dans sa forme actuelle (IPv4) sont comptés. Le réseau Internet était utilisé largement par les universités, les industries de pointe, et le gouvernement dès le milieu des années 1990, mais Internet intéresse de plus en plus les entreprises et les sociétés commerciales – il sera utilisé par un grand nombre d’individus et de systèmes exprimant les uns et les autres des besoins différents. Par exemple : avec la convergence imminente de l’ordinateur, des réseaux, de l’audiovisuel et de l’industrie des loisirs, chaque poste de télévision deviendra avant longtemps un équipement d’accès à Internet permettant à des milliards d’individus de pratiquer, par exemple, la vidéo à la demande, le télé-achat ou le commerce électronique. Dans ces circonstances, le protocole IPv6 (appelé également IPng pour IP new generation) doit offrir plus de flexibilité et d’efficacité, résoudre toute une variété de problèmes nouveaux et ne devrait jamais être en rupture d’adresses.
Les objectifs principaux de ce nouveau protocole furent de :
• Supporter des milliards d’ordinateurs, en se libérant de l’inefficacité de l’espace des adresses IP actuelles,
• Réduire la taille des tables de routage,
• Simplifier le protocole, pour permettre aux routeurs de router les datagrammes plus rapidement,
• Fournir une meilleure sécurité (authentification et confidentialité) que l’actuel protocole IP,
• Accorder plus d’attention au type de service, et notamment aux services associés au trafic temps réel,
• Faciliter la diffusion multi-destinataire en permettant de spécifier l’envergure,
• Donner la possibilité à un ordinateur de se déplacer sans changer son adresse,
• Permettre au protocole une évolution future,
• Accorder à l’ancien et au nouveau protocole une coexistence pacifique.

Selon Wikipedia (pour ceux qui en veulent une description plus technique)

IPv6 (Internet Protocol version 6) est un protocole réseau sans connexion de la couche 3 du modèle OSI.
IPv6 est l’aboutissement des travaux menés au sein de l’IETF au cours des années 1990 pour succéder à IPv4 et ses spécifications ont été finalisées dans la RFC 2460 en décembre 1998.
Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important qu’IPv4. Cette quantité d’adresses considérable permet une plus grande flexibilité dans l’attribution des adresses et une meilleure agrégation des routes dans la table de routage d’Internet. La traduction d’adresse, qui a été rendue populaire par le manque d’adresses IPv4, n’est plus nécessaire.
IPv6 dispose également de mécanismes d’attribution automatique des adresses et facilite la renumérotation. La taille du sous-réseau, variable en IPv4, a été fixée à 64 bits en IPv6. Les mécanismes de sécurité comme IPsec font partie des spécifications de base du protocole. L’en-tête du paquet IPv6 a été simplifié et des types d’adresses locales facilitent l’interconnexion de réseaux privés.
Le déploiement d’IPv6 sur Internet est compliqué en raison de l’incompatibilité des adresses IPv4 et IPv6. Les traducteurs d’adresses automatiques se heurtent à des problèmes pratiques importants (RFC 49661). Pendant une phase de transition où coexistent IPv6 et IPv4, les hôtes disposent d’une double pile, c’est-à-dire qu’ils disposent à la fois d’adresses IPv6 et IPv4, et des tunnels permettent de traverser les groupes de routeurs qui ne prennent pas encore en charge IPv6.
En 2011, seules quelques sociétés ont entrepris de déployer la technologie IPv6 sur leur réseau interne, Google2 notamment.
En 2012, le déploiement d’IPv6 est encore limité, la proportion d’utilisateurs Internet en IPv6 étant estimée à 0,5 %3, et ce en dépit d’appels pressants à accélérer la migration adressés aux fournisseurs d’accès à Internet et aux fournisseurs de contenu de la part des registres Internet régionaux et de l’ICANN, l’épuisement des adresses IPv4 publiques disponibles étant imminent.