Personnel et peut-être même hors sujet

Simon Jodoin, lorsque le journalisme s’amuse à détruire

Je n’ai jamais cherché, lu ou critiqué Simon jodoin, le journaliste (chroniqueur au BangBangBlog) sauf dans les cas ou j’ai été la victime de ses sarcasmes, critiques ou insultes. Je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam (il aimera peut-être cette allusion théologique lui qui fait un doctorat en théologie des médias depuis 2001(sic) ) avant qu’il ne m’invictive dans les commentaires de mon blogue, par courriel, sur Twitter et dans sa chronique (appelons ça de même) journalistique du BangBang. Sa mission dans la vie, débusquer les cons et il semble que je sois l’une de ses cibles préférées. Je l’ai d’ailleurs poursuivi en justice pour diffamation, procès que j’ai perdu et qui m’a coûté $11 800 (un prix d’ami) de mes poche. Lui c’est son patron et l’assurance de celui-ci qui a défrayé les honoraires de son avocat. Il est journaliste après tout. Il peut vraiment écrire et dire n’importe quoi, il n’en porte pas la responsabilité. Oui il y avait matière à aller en appel du jugement de l’honorable juge, mais ai-je vraiment envi d’investir un autre $15 000 (au minimum) pour aller en cour et risquer d’aller en cour suprême (disons un autre $30 000 additionnel en étant conservatrice) pour faire valoir mes droits et mon honneur ? Non je ne crois pas.

Le contexte

Comprenez bien que ce trou de cul me harcèle depuis des mois, qu’il ridiculise ma condition de nouvelle femme (non ce n’est pas de l’homophobie, juste de la méchanceté dirigée vers ma différence disons), qu’il le fait en étant payé par son employeur et qu’en principe, il est tenu par un soi-disant code de déontologie des journalistes qui dit entre autre :

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.

Bon, il ne travaille pas à Radio-Canada (il y chroniquait à Christiane Charrette mais est-ce vraiment du journalisme ?) il travaillait plutôt dans un média obscur BangBang ou il signe sa dernière chronique J’écrirai un jour un guide de voyage au pays de la connerie.

(…) Cinq ans donc. Même pas un accomplissement. Même pas le sentiment d’avoir réalisé quoi que ce soit.
(…)Alors voilà! Je ne quitte certainement pas le BangBang que je continuerai de diriger derrière l’écran mais la présente chronique sera la toute dernière sur ce web magazine que j’aime pour la vie. Attendez aussi avant de vous réjouir, car j’écrirai bientôt un guide de voyage au pays de la connerie. D’ici là, je signerai une chronique sur le site du Voir dès la rentrée. On se retrouve de l’autre côté du miroir!
Un mot seulement à tous ceux que j’ai pu traiter de cons depuis les cinq dernières années.
Je suis sincèrement désolé. Je le dis en toute honnêteté et sans amertume. Je suis désolé, mais vous êtes cons.
Tant pis… Ou tant mieux… C’est selon.

Toujours est-il qu’hier, il s’amuse encore une fois à mes dépend de nouveau.

Enfin! Un site hommage à Michelle Blanc! => http://t.co/uJZMeoW
http://twitter.com/#!/SimonJodoin/status/104610214778650624
(cet hyperlien mêne vers le site http://personalbranling.tumblr.com/ (masturbation personnelle) Un site faisant l’apologie du ridicule du « personal branding », terme cher aux potes Français.)

Ma réponse :

@SimonJodoin hey la mal rasé à l’odeur nauséabonde qui traverse la salle d’audience de la cour, tu t’ennui?
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104613535065178112

@SimonJodoin en manque de visibilité salle gauchiste qui cache une envie de ceux qui réussisent?
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104614346033864705

@SimonJodoin théologien des médias = une bonne blague que le juge n’a pas saisi = moi je fais du feng-shui du web connard
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104614554218139648

Il rétorque

@MichelleBlanc Je vous donne le point madame. Je suis mal rasé. En tout cas, moins bien que vous.
http://twitter.com/#!/SimonJodoin/status/104658363324973056

À mon tour
@SimonJodoin t’es vraiment juste un estie de trou de cul. Mais ça me rassure de savoir que tu ne t’en prend qu’à ceux que tu envie…
http://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/104902813573857282

Conclusion :

Si on dit à un noir qu’il est un sale nègre, que peut-il répondre?
Si on dit à une femme qu’elle est un pute, que peut-elle rétorquer?
Si on affuble une trans d’une barbe, qu’on la traite de « mon gars, de freak et autres qualificatifs peu élogieux » qu’on gagne un procès en diffamation qu’on nous a fait en première instance et qu’on continu de harceler sa victime par la suite que peut-elle faire?

Oui je peux ignorer, regarder dans une autre direction, relativiser, me dire que c’et la rançon de la gloire, justifier qu’il n’est pas représentatif de ce qu’est un journaliste ou faire de l’aplaventrisme. Je peux aussi lui répondre, avoir le goût de lui en calisser une sur la gueule, m’indigner et me mettre à surveiller chacune de ses propres conneries et les lui remettre dans la face ou me ruiner pour lui faire un autre procès. Mais à ce stade-ci, je jette l’éponge. Je réalise que la justice humaine n’existe pas ou que plutôt, elle coûte extrêmement cher. J’espère que la loi du karma fera son œuvre et que ce billet restera devant la postérité, la preuve que de gagner sa vie en détruisant gratuitement les autres, est encore possible dans nos sociétés dites civilisées, que la déontologie journalistique est un vœux pieu et que les journalistes ont l’avantage sur les blogueurs de pouvoir dire n’importe quoi sans devoir porter pécuniairement le fardeau de la responsabilité de leur propos.

P.S. Je supporte moralement la journaliste Sophie Durocher, autre tête de turc favorite de ce professionnel de l’information…

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