Petit retour sur le débat de l’AMM et sur ma présentation: Le Web 2.0 est une avenue prometteuse pour les retombées commerciales de nos entreprises? Il semble que le spectacle a plu énormément, mais l’adversaire (Mohamed Kahlain) était coriace. Si bien que malgré mes jabs et mes uppercuts, c’est un match nul.
En fait, Mohamed a entraîné le débat sur la pente d’un gestionnaire de sites transactionnels d’une société financière, qui se doit d’être prudent dans les choix technologiques et idéologiques qu’il fait pour son institution. Il a démontré avec aplomb que les objectifs d’affaires d’entreprises telles que Google, Yahoo, YouTube et. Al., ont peut-être peu à voir avec ceux de Desjardins. Sur ce point, il a tout à fait raison et la prudence est certes de mise. En fin stratège, il n’a pas voulu se commettre sur les aspects marketing, de RP, de ressources humaines ou d’intégrations qui auraient pu me laisser une ouverture. Bravo Mohamed, pour ce tout de même beau combats et à une prochaine confrontation je l’espère. Ha oui, le combat a aussi été arbitré et dirigé de main de maître par Gilles Lajoie, le directeur de Lapresseaffaires.com et Technaute. Ce fut donc une belle expérience et d’autres comptes-rendus et photographies devraient apparaître sur d’autres blogues sous peu.
Pour la prochaine, des demoiselles qui annonce les rounds avec de jolies pancartes, comme à Las Vegas, se serait sympa, mais certainement pas politicaly correct…
À quand un débat dans Second Life?
Méchante bonne idée. Le seul problème est de trouver un commanditaire. Ça ne risque pas d’être Desjardins, quoique …
Salut Michel,
On peut parler de match nul…si on aborde le sujet sous l’angle d’un shift vers le Web 2.0 de l’envergure de ce que la Bq de Mtl avait fait il y a une dizaine d’années avec MBanx (ils furent les premiers à aller dans cette direction et manquèrent leur coup (trop tôt, trop gros, trop techno). Le match n’est pas nul si on aborde la mise en oeuvre graduelle de fonctions selon une vision Web 2.0. Les mots clés aujourd’ hui pour l’obtention de résultats d’affaires intéressants sont « relevance » -pertinence pour ton marché-cible, « solution » -c’est tellement pertinent que ça te simplifie la vie. Quand on pense que les habitudes financières et le choix d’une institution se dessinent tôt dans la vie et que la Gen Y est la plus importante cohorte depuis 30 ans, ça vaut la peine de se donner comme objectif d’être les plus « relevant’ pour eux. Les moyens à mettre en oeuvre auront comme passage obligé des fonctions Web 2.0 bien ficellées!
Louis Giguère
D’accord Louis
Ping : Le bouche-à-oreille bancaire at emm-ess consultants