Un article de Patrice-Guy Martin de Direction Informatique, rend hommage à « l’informatique plate ». À l’ère du Web 2.0, 3, 4 et même du Web 3D, on oublie souvent que les gros systèmes « back-end », que les systèmes de contrôles informatiques et que toutes ces autres applications d’affaires moins sexy, ont toujours leurs places dans nos organisations et qu’ils ont besoin de passionnés pour les configurer et les faires fonctionner. Je m’intéresse particulièrement au « front end », c’est-à-dire aux interfaces Web avec lesquelles nous sommes en contact lorsque nous surfons sur le Web, mais j’apprécie néanmoins toute la quincaillerie et les programmes moins « glamour » qui viennent en support aux innovations plus visibles. Comme le dit monsieur Martin :
(…)l’industrie des TIC, c’est aussi toute cette informatique qui vous permet de recevoir votre compte de taxes (peut-être préfériez-vous vous en passer…) et votre remboursement d’impôt (celle-ci est déjà plus intéressante…), celle qui soutient le système des guichets automatiques, qui gère la production des industries manufacturières, qui contrôle les stocks chez votre épicier, qui assure le service téléphonique.
Cette informatique prépare votre paie, contrôle les marchés boursiers, connecte les DNS qui vous permettent de trouver les sites Internet, gère votre compte d’épargne, traite la distribution d’électricité, assure la sécurité des frontières, gère des projets, fait voler des avions et assure les livraisons des marchandises à travers le monde.
Cette informatique n’est pas éclatée en Web 2.0, elle ne se décline pas en effets visuels 3D avec son ambiophonique, ni avec des hologrammes dans des réalités virtuelles. Mais elle est nécessaire et stratégique.
Recrutement difficile
Cette informatique essentielle, qui soutient les processus d’affaires des organisations et qui, en fait, constitue les rouages électroniques de notre économie, se bute à un problème d’image. Son attrait est inversement proportionnel à son caractère nécessaire. En d’autres mots, me confiait-on récemment, il est difficile d’attirer des jeunes à venir travailler dans ces domaines de l’informatique « plate ».
Il est bon de se le rapeller…
Personnelement j’aime bien cette informatique plate aussi. Question de goût et d’intérêts probablement. J’aime le défi qui y est attaché.