Bloguer pour vendre, la suite de pourquoi bloguer

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Le livre collaboratif Pourquoi Bloguer (dans un contexte d’affaires), auquel j’ai collaboré, est en prévente et vous pouvez toujours bénéficier d’une dédicace et d’un rabais de $4.95 si vous achetez maintenant.

Voici maintenant la suite de mon chapitre.

Même l’industrie pornographique et des pourrielleurs s’en mêlent!

Les blogues sont tellement efficaces afin de vendre sur internet qu’un nouveau phénomène a fait son apparition sur la toile et commence à emmerder Google et ses nombreuses filiales. Il s’agit des « splogs ».
« Splog » est une contraction des mots « spam » et « blog ». Avant de faire mon premier billet sur le sujet, j’avais demandé l’avis de l’office de la langue française du Québec pour la francisation de ce terme. N’ayant toujours pas reçu la réponse, voici donc mes suggestions de termes francisés :
« pollublogue »,
« poublogue »,
« pollubloguer »
et « pollubloguage ».
Selon wikipedia , le terme « splog » serait apparu en août 2005 et sa paternité appartiendrais à Mark Cuban .

Mais de quoi s’agit-il? Qu’est-ce qu’un « splog »?


En fait, les polluposteurs se sont vite rendu compte de l’avantage indéniable des blogues en termes de positionnement dans les moteurs de recherches et de la pertinence des fils RSS comme outil de diffusion de courriels. Ils ont donc su s’adapter aux nouvelles réalités Web. Un pollublogue est donc un blogue dont la vocation est de diffuser des hyperliens qui favoriseront le positionnement dans les engins de recherches de sites Web appartenant à leurs auteurs ou leurs affiliés. Le but de cette arnaque est d’augmenter le « Page Rank » des sites en question. Les pollublogues sont donc des blogues bidon avec des textes incohérents et parfois volés à des sites légitimes. Selon Technorati , entre 2 et 8% des blogues créés chaque jour seraient des pollublogues.
Les industries qui semblent utiliser les pollublogues apparaissent dans les catégories du tabac, des casinos en ligne, de la pornographie et des hypothèques immobilières. Incidemment, ces industries sont toujours à l’avant-garde des pratiques marketings internet. Si les blogues sont bons pour eux peut-être peuvent-ils faire des merveilles pour vous aussi? En autant que vous ne deveniez pas vous aussi un autre de pollublogues!

Le blogue comme outil de publication

Une présence Web peut se faire de diverse façon. Vous pouvez même avoir une page sur eBay et vendre énormément, sans site Web. Vous pourriez aussi donner le mandat à un « faiseur de sites Web » pour qu’il vous confectionne un site à partir de ce qu’il percevra être votre besoin. Vous pourriez aussi le faire vous-même. D’ailleurs, les nouveaux outils de mise en ligne d’une présence Web sont de plus en plus faciles d’utilisation pour un nom informaticien. Lors de mes conférences, j’aime donner l’exemple d’un copain de 9 ans, Thomas Martin , qui s’en est fait lui-même trois. Pour revenir à mon propos, les outils facilement utilisables sont communément appelés CMS (Content Management System que nous pourrions traduire par Outil de Gestion de Contenu). Ces outils nécessitent une expertise spécialisée pour leur mise en place initiale, mais une fois la mise en place faite, avec une formation de quelques heures seulement, un néophyte pourra, à sa guise, ajouter des contenus textuels, vidéo, audio et autres. Or ces CMS peuvent être gratuits (s’ils sont à code source ouvert) ou coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars. L’un de mes clients, le Réseau de veille en tourisme de l’UQAM , requerra mes services d’expert conseil pour sélectionner un CMS pour ses besoins. C’est alors que j’inventai un mot pour lui. Le mot « Slogue ».

Il ne voulait rien savoir des blogues, mais voulait une plate-forme (un CMS) perméable aux engins de recherches, des archives par dates et sujets, un moteur de recherche intégré et un outil d’édition simple pour ses nombreux rédacteurs scientifiques. J’ai alors inventé le terme slogue. En fait, un slogue et un site Web traditionnel qui est monté sur une plate-forme blogue. La plate-forme blogue devient en fait un CMS (content management System) pour le site Web. À ce propos, sachez que le CMS qu’il utilisait depuis trois ans, avait coûté $80 000cdn. Le coût du slogue, incluant mes honoraires, le transfert des volumineux contenus de l’ancien site, en anglais et et français, et la mise en ligne de deux slogues adaptés en terme de design graphique et de fonctionnalités qui répondent au besoin spécifique du client, aura coûté $15 000. Une économie de $65 000 en plus des nombreuses retombés d’affaires qu’engendreras une présence Web désormais visible aux engins de recherches.

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