Rogers se pratique à détourner l’image de marque des autres

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Sur le blogue de Lauren Weinstein, repris par  Matt Cutts, SearchengineLand et confirmé par Wired, l’un de nos fournisseurs de services internet nationaux, Rogers, se permet de défigurer les sites d’entreprises externes, dont Google, pour passer le message de l’approche de la limite permise d’utilisation de la bande passante d’un de ses clients. Disons que comme gaffe « vraiment pas cool » et pouvant possiblement générer de belles poursuites pour les sites ayant été défiguré de la sorte, on ne peut faire mieux. Rogers ne connaît-il pas une technologie plus édulcorée comme l’envoi de courriel pour avertir ses clients? Ils n’aiment probablement pas ouvrir ces courriels d’extorsions de toute manière, mais disons que comme pratique commerciale, j’ai rarement vue pire…

Pour voir l’entièreté de la capture d’écran, visitez monsieur Weinstein.
Merci à Éric Baillargeon pour l'info

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Commentaires

  1. gautrais

    J’ai un peu de mal face à cette lever de bouclier de me sentir, sur cet exemple du moins, menacé par l’attitude de l’ISP. 1) c’est un test; 2) c’est que du design et même toi tu n’hésites pas à dire que le design est secondaire; 3) il y a un lien très explicite qui dit “click here if you don’t want to receive this message in the future”; 4) comme étant plutôt “pro-consommateur”, c’est intéressant de dire à cette personne que s’il continue, il va payer des suppléments.

  2. Administrator

    Tes points sont bons Vincent mais ce sont des tests qui sont allés en “live” et à ce que je sache, défigurer un site externe (defacing en anglais) est contraire à la loi. Il y a aussi l’élément de Net Neutrality qui est évoqué par Weinstein. De plus, un courriel aurait fait la même job…

    Finalement, est-ce que je veux réellement voir apparaître mon ISP dans mon navigateur lorsque je me promène sur le Web? Pas vraiment. Déjà que mon fournisseur cellulaire me fait chier en m’appelant à tout bout de champ pour se promos, sa collecte et ses autres préoccupation corporate, s’il faut en plus que je me tape les pop-up du fournisseur internet, s’en est vraiment trop…

  3. À propos de Rogers | Michel Leblanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultant, conférencier et auteur

    […] Je vous ai parlé de Rogers cette semaine. Voici jusqu’où ils pourraient aller, via Geekandpoke.   […]