Je suis sous le choc d’apprendre le décès (via RDI) de Bernard Arcand, grand anthropologue devant l’éternel. Il y a bien longtemps de ça, je faisais la propédeutique à la maîtrise en anthropologie sociale à l’Université Laval et j’eus l’immense honneur de suivre le cours « traitement social de la sexualité » donné par monsieur Arcand. Que de passion, que d’intelligence et que de vision et de compréhension de l’homme chez ce très grand communicateur. Jamais je n’oublierai ce cours qui m’a profondément marquée. Il me manquera et il manquera au Québec en entier. Il a souvent commenté dans les médias les différents aléas de notre société et bien qu’il ait eu du cynisme, ses propos étaient toujours éclairants et nous permettaient une mise en perspective de beaucoup de nos idées préconçues. C’est d’ailleurs grâce à lui, dans un procès retentissant, si aujourd’hui les Indiens Cuiva sont enfin reconnus comme des êtres humains (plutôt que comme des animaux) et qu’il est interdit de les tirer à bout portant en Colombie…
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J’offre mes condoléances aux gens qu’il laisse dans le deuil.
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Perdre un professeur éminent est comme perdre la vedette d’un cinéma cérébral. On se rapelle les meilleurs moments du film des connaissances.
J’ai eu Bernard comme professeur durant mon bacc en anhropologie à l’Université Laval, et il m’a beaucoup marqué par son intelligence, son esprit et sa grande humanité. Il nous manquera…
As-tu fait toute maîtrise en anthropo? En quelle année?
Nope parce que je m’intéressais aux phénomènes de transe shamanistique et transe de possession et que je me suis mise à faire des cauchemard weird. Alors j’ai tout arrêter. C’était en 87 il me semble.
On a connu des personnes communes, je suis entré en 1989 au bacc, et j’ai connu bien des gens à la maîtrise…
Tu as dû t’intéresser aussi aux cours de Bernard Saladin, considérant tes intérêts à l’époque.
Salutations anthopologiques
C’est triste de perdre un de nos grands hommes. On en a si peu au Québec, faudrait pouvoir les garder le plus longtemps possible.
Mes sympathies à la famille Arcand.
Triste oui. Bien que n’a pas été mon professeur, je l’ai rencontré quelques fois et toujours il m’a surpris pas son humilité, humour et son approche si avenante. Quelle surprise t’apprendre aussi son âge. Mes sympathies les plus sincères.
quelle tristesse…il manquera aussi au delà des frontières du Québec.
Ça ma fait quelque chose, ce matin, lorsque j’ai lu la nouvelle dans le journal. Je l’ai eu comme professeur durant mon BAC en Anthropologie. Il était, de tous les professeur que j’ai eu à l’Université Laval, parmis ceux que j’ai le plus aimé, admiré et respecté. Il m’a amené à m’ouvrir l’esprit à la recherche,la critique et à toujours pousser plus loin ma quête du savoir. Étant une petite fille de la Beauce, il m’a appris que l’on peut vulgariser le monde « scientifique » de l’anthropologie afin que tous et chacun puisse en bénificier. J’ai eu beaucoup de professeur et je ne me souviens pas, pour la plupart, de leur nom mais Bernard Arcand est toujours demeuré dans mes souvenirs et le restera pour longtemps encore.
Bernard Arcand will not be forgotten in Colombia. His work on the Cuiva was important to alert the world on the disappearing world of these tribes. He had friends here. I am sure the Cuiva still remember him.My condoleances to his family and friends.
Hasta pronto Bernardo.