À propos d’une éthique de Twitter
C’est via un twitt de Natacha Quester-Séméon, que j’ai pris connaissance d’un vieux billet du pote Philippe Martin Comment tirer le meilleur parti dans l’utilisation de Twitter. Or, des recommandations du billet de Phil (qui sont elles-mêmes tirées de How to Write Kickass Twitter Posts) et d’un billet plus incisif de Webusage 15 façons de dire non aux Twitters snob, Natacha propose une nethique Twitter que voici :
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- Ne soyez pas pédant, nous ne sommes intéressés par votre lunch ou que vous venez juste de vous réveiller.
- N’utilisez pas Twitter juste pour promouvoir les billets de votre blog.
- Ne faites-pas « d’over-tweet », si vous avez besoin d’une demi-douzaine de tweets pour faire valoir votre point, faites donc un billet sur votre blog.
- Ne partagez pas des nouvelles que vous ne pouvez confirmer.
- Faites des liens vers des articles, sites, billets intéressants.
- Continuez votre conversation avec un autre twitter off-line après une série de plusieurs @untel
- Insérez le plus possible de liens dans vos tweets.
- Ne soyez pas ennuyeux et ne divaguez pas non plus.
- Prenez le téléphone et parlez de temps à autre avec ceux avec qui vous interagissez régulièrement.
- Soyez polis.
- Posez des questions et répondez à celles des autres.
- Ne soyez pas critique hors limite sur le point de vue des autres.
- Soyez modérés sur le bouton « Follow », il n’y a que 24 heures dans une journée.
- Ne vous sentez pas mal de bloquer des twiters. Vous n’êtes pas obligés de laisser n’importe qui vous suivre. Twitter est un réseau, le bénéfice est une communication à deux sens.
Mon problème avec ça ?
Tout d’abord, j’ai déjà expliqué ma vision de twitter dans (entre autres) Savoir déconner et surtout À propos du bruit dans Twitter, où je disais :
Ma perception de twitter est comparable aux anciennes salles de fumeurs dans les entreprises ou aux discussions à la fontaine d’eau. Ce sont des endroits qui servent de lieu d’échange de potins, de « qu’est-ce que j’ai fait hier soir », de primeurs, d’inédits, de socialisation, d’information privilégiée et autres.
Or donc :
– J’aime bien partager des aléas de ma vie qui ne sont qu’anecdotiques
– J’utilise Twitter pour faire la promotion de mes billets
– Je partage des nouvelles que je ne peux pas tout le temps confirmer
– Je « follow » le plus de gens possible parce que comme il était aussi écrit dans mon billet
Twitter is like a river. Les anglais ont une belle expression «Drink from the river, don’t try to drink THE river».
Et que j’aime mieux que mon flux soit une rivière plutôt qu’un petit filet d’eau…
Finalement, je vous partage ici MA pratique Twitteresque et je ne prétends certes pas avoir la vérité. Je crois que comme dans toute chose, le dosage de ce que l’on fait et de ce que l’on dit est important. Je pense qu’il ne faut pas se prendre au sérieux outre mesure et pour moi, Twitter est un lieu d’échange où il est aussi permis de déconner sans s’enfarger dans les fleurs du tapis de l’étiquette trop longtemps…
Article publié le mardi, 3 février 2009 sous les rubriques Relations publiques Internet, Stratégies de commerce électronique et Twitter ou le microblogging.