La vie de consultante n’est pas toujours facile. Nous avons un pouvoir de recommandation, mais pas d’implanter celles-ci. Le client est toujours roi et maitre de ses destinées. J’ai de nombreux exemples de réussite de clients plus que satisfaits. J’ai aussi de nombreux exemples d’échec de clients tout aussi satisfait et finalement, j’ai aussi de nombreux exemples de réussite tout aussi probante, mais dont vous n’entendrez jamais parlé. Pour différentes raisons nos recommandations seront suivies à la lettre, ne le seront pas du tout ou encore seront suivies à la lettre avec des résultats spectaculaires, mais le client refusera d’en parler et de partager l’expérience positive. Il arrive qu’un client comprenne tout à fait la direction à prendre, mais que pour différentes raisons logistique, organisationnelle, de timing ou de gestion du changement, la voie gagnante ne soit pas celle qui soit avantagée. Ce genre d’écueil est souvent plus l’apanage des grandes entreprises que des PME. Il est plus facile pour une PME de changer de direction, d’innover ou d’inscrire de nouvelles pratiques d’affaires que pour une multinationale.
Il arrive aussi que le succès soit si probant que l’entreprise ou l’entrepreneur ne veuille pas réveiller la compétition. Ainsi, j’ai de nombreux business case flamboyants dont je ne parlerai jamais et ça me fait vraiment chier. Mais je respecte et respecterai toujours le « non » d’un client et la confidentialité de mes dossiers. C’est la base même de la consultation. C’est immuable. On ne peut pas jouer avec ça. Le client a toujours raison et il est celui qui ultimement décidera de ce qu’on peut, ou ne peut pas partager.
C’est juste triste des fois de ne pas pouvoir partager de criss de bonnes nouvelles, ou des écueils éclairants qui permettraient justement à d’autres entreprises de comprendre et de s’améliorer. Entretemps, on voit passer certaines analyses de gérants d’estrade qui commentent sur certains de nos clients sans avoir le loisir de leur dire à quel point ils sont dans le champ. Mais c’est ça qui est ça…
Je te comprends Michelle. C’est difficile de vendre tes services quand tu n’es pas capable de « montrer » tes réussites du passé. Je suis un photographe professionnel dans le domaine de la maternité. Un photographe ne sera jamais capable de se vendre s’il n’a pas de photo à présenter. Dans mon cas, j’ai opté pour une solution simple pour avoir la permission des clients, pour utiliser les photos prises. S’il me donne leur permission (par écrit), je leur fais un petit rabais sur la session photo. Ce système fait en sorte que 95 % de mes clients me donne leurs permissions et du fait, je possède maintenant le plus grand catalogue de concept de maternité du Québec sur mon site web ( http://www.photomaternite.com ) avec plus de 1900 photos dans le catalogue. Mon site est d’ailleurs #1 dans Google pour ce domaine. Dans ton cas Michelle, une solution pourrait être de raconter tes succès, mais en protégeant l’identité de tes clients.
Secret professionnel exige!
Ping : Toujours respecter le « non » d’un client, même si on n’est pas d’accord | Bienvenue! | %blog_URL%