Il y a une chose qu’on n’aime pas trop dire dans les agences (surtout les grosses), mais qu’il faut répéter très fort : la publicité numérique est bourrée de fraude.
Et cette fraude, c’est votre argent qu’elle siphonne.
C’est pas moi qui le dis, c’est le Dr. Augustine Fou, ex-directeur scientifique chez Omnicom et maintenant chasseur de bots professionnel. Selon lui, jusqu’à 50 % du budget numérique en programmatique, display et pre-roll est gaspillé dans des clics frauduleux. Des bots. Des fermes à clics. Des faux sites web qui font semblant d’être le Journal de Montréal. Bref, de la scrap.
Et pourtant, encore aujourd’hui, des PME québécoises (et même des institutions culturelles) brûlent 60 000 $ par année dans du Facebook Ads + du Google Display + du remarketing, sans stratégie de contenu derrière. Et sans jamais revoir ces clics convertis en clients réels.
Alors… on fait quoi?
Voici deux scénarios pour des entreprises B2B ou B2C. Ce sont des scénarios hypothétiques mais pas si loin de la réalité. En outre je vous rappelle que la durée de vie du billet de blogue est de 2 ans et que la durée de vie d’une pub, est « le temps que votre budget soit écoulé ».
Un article de blogue bien ficelé, une étude de cas client, un webinaire enregistré, une capsule LinkedIn avec votre expert — voilà ce qui bâtit de la crédibilité.
Vous êtes en B2B? Vendre de la confiance avec des bannières… bonne chance.
Vous offrez des services professionnels? Du conseil, de l’architecture, de la cybersécurité ou du marketing?
Je vous le dis tout de suite : personne ne vous choisira à cause d’une pub vue entre deux vidéos de recettes. En B2B, on vend de la compétence, de la rigueur, du capital intellectuel. Ça ne se démontre pas avec une pub. Ça se prouve par le contenu.
Un article de blogue bien ficelé, une étude de cas client, un webinaire enregistré, une capsule LinkedIn avec votre expert — voilà ce qui bâtit de la crédibilité.
Cas typique :
- Budget publicitaire LinkedIn / Google Search : 60 000 $
- Résultat : 20 leads… dont 10 bots et 7 mauvais fit.
- Fraude estimée (clics sans valeur) : 20 000 $ à 30 000 $
- Reste à espérer qu’un des 3 bons leads signe…
Scénario alternatif :
- Budget contenu référencement + billets de blogue + balado + études de cas : 60 000 $
- Résultat après 6 mois : hausse de trafic organique, meilleure rétention, 10 leads entrants, 3 clients fermés.
- Pas besoin de courir après les gens. Ce sont eux qui vous appellent.
Vous êtes en B2C? Les clics ne suffisent plus.
Ok, vous vendez des produits. E-commerce, boutique physique, vêtements, bouffe, déco… vous me suivez.
Vous avez probablement déjà entendu : « Mets 3 000 $ dans Meta et tu vas avoir des ventes. »
Mais en 2025, l’algorithme est saturé, les audiences sont sur-sollicitées, et vos coûts par clic explosent. Pis en plus, la moitié de ces clics sont… des bots. Encore.
Résultat?
Vous vendez un peu… mais vous perdez votre marge.
Et vous n’avez rien bâti pour demain.
Pendant ce temps, ceux qui font du contenu — des billets de blogue , des portraits de clients satisfaits, des histoires et des contextes d’utilisation de vos produits, des fiches produits bien écrites, une infolettre qui engage — eux construisent une communauté. Une vraie. Et idéalement, vous devriez parler « DU SUJET » qui entoure vos produits plutôt que strictement de vos produits.
Le problème avec la pub? Elle meurt dès que vous arrêtez de payer.
- Elle ne construit pas votre référencement.
- Elle ne nourrit pas votre infolettre.
- Elle ne vous différencie pas.
- Elle ne crée aucun effet cumulatif.
C’est du court terme.
À l’inverse, un bon texte, une vidéo utile, une série de courriels bien écrite… ça reste. Ça travaille pendant que vous dormez. Ça s’indexe sur Google. Ça se partage. Et surtout, ça vous appartient.
Ce que vous pouvez vraiment faire avec 60 000 $
Option 1 : Tout dans la pub numérique (exagéré mais fréquent)
| Poste | Montant |
|---|---|
| Création publicitaire (images + slogans) | 10 000 $ |
| Google, Facebook, Instagram Ads | 45 000 $ (dont 20% de frais de placement) |
| Optimisation et analytics | 5 000 $ |
Option 2 : Marketing de contenu bien orchestré
| Poste | Montant |
|---|---|
| analyse de mots-clés, | 1 500 $ |
| Stratégie éditoriale, calendrier éditoriale, création et recherche | 8 500 $ |
| Rédaction SEO, entrevues, blogues, études de cas | 30 000 $ |
| gestion de projet et approbation client | 5 000 $ |
| Résultat permanent | 120 articles de blogues de 500 mots (ou 60 000 mots sur votre site web) |
Ma recommandation : arrêtez de nourrir Meta, Google ou LinkedIn à l’aveugle.
- Faites du contenu. Et faites-le bien.
- Misez sur l’humain, le vrai, le narratif, l’expertise.
- Boostez votre propre contenu, pas juste des promotions.
- Traquez les conversions utiles. Pas les impressions inutiles.
Et si quelqu’un vous dit que le marketing de contenu, « ça prend trop de temps », rappelez-lui que le temps c’est de l’argent et que vous payez ce temps en pub.
Besoin d’un plan d’attaque pour sortir du piège publicitaire et construire quelque chose de solide? Écrivez ou téléphonez-moi. Je vous aiderai à faire parler vos idées, vos tripes et votre expertise et pas juste vos budgets.
(Note : Les outils d’intelligence artificielle ont été utilisés comme aide la création de ce billet. Mais le contenu a été édité, modifié et approuvé par un humain afin de valider et d’augmenter sa pertinence.)
En plus c’est beaucoup plus facile avec IA. Je me demande si cela entraînera une surabondance d’articles sur divers sujets, diluant ainsi les avantages. J’apprécie beaucoup ta note, qui me servira d’inspiration. Merci encore pour tes précieux conseils?!
il ne faut pas exagérer avec l’IA puique en principe, c’est du contenu dupliqué et que Google pénalise ce genre de contenus