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Natacha et Sacha Quester-Simeon, portrait de blogueurs

Le duo Philippe Martin et Christian Aubry présentent un autre portrait de blogueurs. Cette fois-ci, ils vidéobloguent la famille Quester-Simeon, en différée (via le Web), depuis Paris. Christian qui étais de passage dans la ville de ses premiers pas, tourne le clip et Philippe pose les questions, depuis Montréal.

Ce portrait a été tourné quelque jour après le vidéoblogue controversé du duo Natacha Sacha Quester-Siméon, mais avant le crêpage de chignons de la bloggeoisie Parisienne.

N’étant pas au fait des enjeux, amitiés, inimitiés, croyances politiques et permissions préalables à cet imbroglio, je ne peux réellement comprendre. Vous remarquerez tout de même, qu’à Montréal, ici, ici et ici, que Christian a tourné sans demander de permission à qui que ce soit et que bien qu’il n’a posé aucune question, la caméra ne gêne personne. Ha oui, il était tard ou même très tard, après une dure journée de labeur. Peut-être est-ce culturel? Qui sait…

L’imbroglio chez
moi
Mémoire-vive
Lemeur et ici
Embruns et ici
Versac

15 réflexions sur “Natacha et Sacha Quester-Simeon, portrait de blogueurs”

  1. Je pense pas que c’est le fait d’être filmé qui posait problème, mais plutôt d’être interviewé à la « vox-populi » à brûle pourpoint sur des sujets plutot sérieux.

    Enfin, on ne sait pas non plus la dynamique entre ces blogueurs d’outre-mer.

    On est peut-être plus tolérant sur ces trucs là. Mais j’en doute.

  2. Mais non non Michel, ta comparaison ne tiens pas !
    Toi tu es bien habitué aux caméras, aux interviews, apparitions télé, etc. Bien sûr qu’une caméra ne te pose aucun problème… Ce n’est pas le cas de tout le monde. Personnellement je me sentirais très mal à l’aise si on me prenait au dépourvu pour me filmer, ou m’interviewer sans m’en avoir informé, demandé poliment mon autorisation, et sans que je me sois prépapré pour (c’est différent que de se faire filmer dans une rencontre… ça ne me dérange pas).

    C’est avant tout une question de savoir vivre à mon sens : tu ne filme pas quelqu’un sans lui avoir demandé l’autorisation !

  3. Hola Houssein, dans les trois exemples montréalais donnés, il y a des dizaines et des dizaines de gens filmés. Je ne suis pas le seul à y paraître, loin de là. Cependant, la comparaison est boiteuse, j’en conviens, puisque dans les exemples d’ici, personne n’est interviewé. Cependant, personne non plus n’est parti à la course pour disparaître et l’histoire n’a pas fait scandale. Je dois cependant avouer, que lors de l’avant-dernier Yulbiz, un photographe du journal Les Affaires est venu prendre des clichés pour un article devant paraître cette semaine. Lors de cette séance de photo impromptue, l’un des blogueurs présents, a signalé son désaccord d’être pris en photo et le photographe a vivement pris note de la chose et refais des clichés sans inclure cette personne dans le cadre. Encore une fois, je ne connais pas les circonstances de l’imbroglio parisien, mais l’image que j’en ai d’ici, n’est certes pas reluisante.

  4. Je suis d’accord avec ce qui précède. Dans les petits clips d’ambiance que je filme à Yulbiz, personne n’a à s’investir activement, ni à cacher sa présence, alors cela ne dérange pas vraiment.

    Ceci dit, lors de la soirée de juin dernier, Marc Snyder et je ne sais plus qui d’autre m’ont fait remarquer que je devais demander formellement la permission de filmer, ce qui indique bien que, même à Montréal, il existe une relative défiance envers la caméra.

    Par ailleurs, un blogueur très influent d’ici (que je ne nommerai pas pour des raisons évidentes) m’a interdit de le filmer à la sauvette et, même, de le photographier. Il Il n’a rien contre le fait d’être immortalisé dans le cadre d’un travail ou d’une prestation bien cadrée, m’a-t-il dit, mais il refuse toute autre prise d’image informelle et ce pour des raisons qui lui sont personnelles, a-t-il précisé, et sur lesquelles il n’y a même pas à discuter. Dont acte.

    Il faudrait aussi ajouter que le crépage de chignon est un sport national, en France, qui compte un grand nombre de « décoiffeurs » spécialisés. Ce n’est pas le cas au Québec, où les critiques sont généralement plus retenues, plus discrètes (sauf sur MichelLeblanc.com et AmiCalmant.CA, bien sûr) ;-), mais pas nécessairement inexistantes.

    Enfin, je suggère de laisser retomber un peu le soufflé de cette polémique franco-française. Sacha et Natacha ont une expériences et une vision passionnante des médias sociaux et citoyens. Si nous pouvions simplement vous aider à mieux les connaitre grâce à cette vidéo, l’objectif essentiel que Philippe s’est fixé avec ce portrait serait atteint. Le reste n’est qu’une pluie fine et sans importance dont il ne restera bientôt plus rien d’intéressant.

  5. Je me dois de défendre la baronie française visiblement mise à mal ici : Laurent avait raison, voilà tout 🙂

    Plus sérieusement, le problème vient plus de comportement de certains lecteurs frénétique que des acteurs centraux. Ce ne sont pas les premiers et seuls qui ne partiront pas en vacances ensemble, voilà tout. Ce qui est dommage c’est que des forcenés du piton ressentent le besoin d’insulter tout le monde. On voit la même chose sur quelques blogues québécois, malheureusement…

    Et puis ça met un peu d’animation, merde !

  6. J’aime bien l’animation et je n’ai jamais dit que Laurent, alias Embruns, avait tort… D,ailleurs, je l’ai déjà liché dans d’autres billets

  7. philippe.paradigma

    Que dire de plus ? Je pense que le lieu et le contexte de toute cette affaire n’y sont pas pour rien. Je ne suis pas sûr que le flirt blogueurs et politique dans une campagne électorale de cette importance et qui apparament va se jouer beaucoup sur le web, leur soit bénéfique à tous sans exception. On a souvent parlé dans le passé de la relation blogueur vs journalistes mais là on entre dans le terrain inconnu des blogs et de la politique, un terrain où tous sont quand même un peut verts et bien naÏfs.
    La même situation se serait passée sur une terrasse lors d’un Paris Carnet, on en aurait jamais entendu parlé.

  8. Tu manges trop de viandes, de pain et de matière grasse, Michel. Ajoute plutôt de la luzerne et des fruits frais à ta diète : tu retrouveras tes couleurs 😉

  9. Effectivement, plusieurs risquent de se brûler les ailes dans cette campagne à venir. Mais c’est un moyen de faire avancer les choses (assez utilitariste comme point de vue, je l’admets). Ils seront sacrifiés sur l’autel de la science, ou la science ne sera pas.

    C’est toujours mieux que le Québec, la présence et l’intérêt du politique y est à peu près nul.

    Durant l’été j’ai répertorié les sites web des députés québécois. Lamentable. La moitié n’a rien, 99% des autres ont un vieux truc horrible qui m’aurait fait peur en 1997, Boisclair s’est dépêché de fermer son blogue dès qu’il est revenu en politique ; reste 2 ou 3 sites avec des l’informations intéressantes et utiles et je crois bien 2 blogues dignes de mention mais pas vraiment lus.

  10. philippe.paradigma

    Oui je suis assez d’accord disons pour le moment. En France ça brasse beaucoup plus qu’ici. Si on regarde en arrière avec la crise des banlieues ( quand même avec une proclamation de l’état d’urgence ) et le CPE, ce sont de bons sujets de foire d’empoigne. Il ne faut pas croire que le Québec est à l’abri de crêpage de chignons sur les blogs. Si je regarde les commentaires sur les blogs de Canoe qui ont même poussé Lagacée à fermer ses commentaires ou Martineau à pousser sa gueulante sur des sujets genre Liban, 11 septembre, islamistes etc.. c’est pas mieux.
    Si demain il y avait une campagne électorale style indépendance 3 avec une forte avancée des péquistes, attention les dégâts.

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