Web 2.0 et physique quantique

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Le Web 2.0 et la physique quantique même combat… C’est pas moi qui le dis, c’est Cavazza et il n’a pas tort.

Pour ceux qui ne font pas l’effort intellectuel de comprendre ou d’expliquer, c’est plus facile de dire que c’est du vent…

La négation du phénomène sans tentative d’explication ou d’analyse sérieuse, ça aussi c’est du vent…

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Commentaires

  1. brem

    Pas du tout d’accord avec toi. La physique quantique, c’est définissable (et quantifiable!). Le web 2.0, c’est un nom qu’un gars a donné à un phénomène social aux frontières floues… pas du tout le même combat. L’un est voué à être constamment remis en question alors que pour l’autre, c’est assez binaire (c’est assez blanc ou noir).

    C’est mon point de vue…

    brem

  2. Emile Girard

    Intéressant comme parallèle… C’est un peu loin dans ma mémoire mais on pourrait aussi, dans une certaine mesure, ajouter à son analyse en tenant compte du principe d’incertitude d’Heisenberg (qui établit qu’on ne peut connaître avec certitude la position ET la vitesse d’un objet quantique) qu’on pourrait comparer l’information qui émane de la blogosphère aux grand principes quantiques.

    Une information donnée émanant d’un blogue A mais diffusée sur un blogue B via un blogue C qui l’a acquise via le fil RSS d’un blogue D pourrait avoir un lien direct ou indirect avec le blogue E qui l’aurait altérée après l’avoir lue sur un blogue F.

    Note : cette comparaison est aussi floue que le principe lui-même, excusez-la 😉

  3. Jean-Francois Poirier, M.Sc. commerce électronique

    En ce qui concerne la physique quantique, il y a longtemps qu’elle a dépassé la physique traditionnelle newtonienne. La physique quantique n’est pas du vent…elle a généré de nombreuses innovations réelles telles que les micro-puces électroniques qui assurant notamment le fonctionnement d’un ordinateur, ou d’un téléphone cellulaire. On développe également des ordinateurs quantiques, sans puces au silicium!!!

    La physique quantique permet d’expliquer un plus grand nombre de phénomènes que la physique traditionnelle. Cette réalité n’est reniée par personne. Difficile à comprendre, même Einstein ne pouvait en accepter les préceptes…ç’est bien pour dire!

    La physique quantique est essentiellement basée sur le principe suivant : au niveau infiniment petit, il devient impossible d’étudier les particules sans en influencer directement le comportement, de par le phénomène d’observation lui-même.

    Les méthodes d’observation influencent les propriétés physiques électro-magnétiques, optiques ainsi que gravitationnelles des particules qui sont observées. Il devient alors impossible de prédire les propriétés individuelles d’un électron, par exemple…ni sa vitesse, ni sa position, ni son énergie exacte, etc.

    La physique quantique repose alors sur une analyse statistique du comportement et des caractéristiques d’un groupe de particules.

    Un des aspects les plus curieux de la physique quantique, sur lequel reposent en grande partie la téléportation ainsi que la cryptographie quantique, est le suivant :

    -un photon lumineux peut être divisé en deux parties. Une fois ces deux parties éloignées l’une de l’autre, les modifications effectuées sur une partie influencent instantanément la seconde partie. Ainsi, il serait possible de communiquer instantanément de l’information entre la terre et un base spatiale lunaire. On n’a pas encore expliqué ce phénomène!

  4. Administrator

    Je ne connais rien de la physique quantique et ce n’est que le corollaire de sa difficile explication, que fait Cavazza, avec l’explication du Web 2.0, qui m’interpelle ! Pourtant, j’étais très fort en physique au Cegep, mais ça fait plus de 20 ans de ça. J’en ai perdu des bouts depuis…
    Cependant, pour revenir au Web 2, c’est un amas d’observations qui sont un peu ésotériques, mais sur lesquelles je me suis penché lors de mon mémoire de maîtrise et depuis. Le Web n’est certes pas figé et son évolution se poursuit et se poursuivra au-delà de ce que nous appelons Web 2.0. Pour l’instant, les apprentissages et les « recettes de succès» décortiquées et analysées par les différents observateurs du Web au niveau techno, des modèles d’affaires, sociologiques, de marketing et j’en passe, sont des enseignements permettant de mieux appréhendés d’où nous venons et ou nous allons et terme de conception d’affaire, sur le Web.

    Ceux qui ne croient pas en les enseignements qui identifient plusieurs des compétences des champions du Web d’aujourd’hui tel que l’utilisation :

    1- Des services à extensibilité rentable plutôt que des logiciels emballés
    2- Le contrôle d’une base de données unique, qui s’enrichit à chaque utilisation et usager supplémentaire
    3- Faire confiance aux utilisateurs comme codéveloppeurs
    4- Exploiter l’intelligence collective
    5- L’utilisation de l’effet multiplicateur du concept de la longue queue, pour le service clientèle
    6- Des logiciels utilisant plus d’un type de périphérique (PDA, téléphone, ordinateur personnel, etc.)
    7- Modèles d’affaires, de développement logiciel et interfaces utilisateur allégées

    Ceux qui disent que le Web 2.0 c’est du vent, pourraient-ils nous expliquer ce qui est vraiment différent, à leurs yeux, des meilleures pratiques Web du moment? Pourraient-ils nous dirent ce qui dans ces observations est carrément faux, inutile ou exagéré? Pourraient-ils proposer des visions alternatives ou des éléments qui manquent à cette liste? Pourraient-ils dire quelque chose d’intéressant? Au moins, Nicholas Carr, qui s’est opposé au Web 2.0, l’a fait intelligemment! Ce qui semble rare du côté des détracteurs sans substance, de ces voix qui rient d’un sujet qu’ils semblent incapables d’expliquer ou de démolir par une argumentation développée…

  5. Wynot

    Hello

    Web 2 et Physique quantique ont un GROS point commun :
    beaucoup de gestes du Web 2 multiplient les liens entre les sites (comme ce commentaire par exemple), ainsi les limites des sites deviennent moins nettes aprc e qque le nombre d’inter-liens (ici + Cavazza + mon blog) croit de façon exponentiel.

    De meme dans la physique quantique, la limite des objets physiques n’est plus aussi nette que du temps d’Aristote (ce qui est, est) alors que pour le quantique “la pomme ne s’arrete pas à sa peau”…. Je développe sur mon blog
    http://www.index.online.fr/blog/index.php/2006/10/21/59-web-20-et-physique-quantique-meme-combat-fredcavazza. @+ – David

  6. brem

    Je pense que ce qui irrite beaucoup de gens comme moi avec l’appellation 2.0, c’est que c’est comme si tout était nouveau. Or, le open source, ça date pas d’il y a 2 ans, les commentaires sur les sites non plus, la diffusion vidéo non plus.

    Oui il y a du nouveau sur le web, mais il n’y a pas la “cassure” 2.0. Pour le reste d’entre nous, le web, il est 1.1231879128410…. si tu vois ce que je veux dire, et le fait de mettre un “tag” 2.0, c’est une opération tout simplement marketing et arbitraire.

  7. Administrator

    Il y a tout de même la cassure des Web services, de l’architecture distribuée, du réseau comme serveur etc… Oui ce n’est pas apparu dans un jour et cela est une suite de développement progressif, mais tout de même il y a des changements significatifs par rapport au Web de l’an 2000. C’est ça finalement le Web machin…

    D’ailleurs, cette cassure n’est pas encore entrée dans nos mœurs informatiques. À preuve, on fait encore des grosses balounes d’intégration à la Gires (maintenant SAGIR), à la registre des armes à feu et quoi encore…