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Chier dans ses culottes

Hier, dans mon billet La peur du changement (qui est aussi un synonyme de chier dans ses culottes, j’aime ça le titres provocateurs, que voulez-vous…), je m’en prenais à l’éditorialiste de Le Devoir, Marie-André Chouinard pour l’article Médias – Le poids du blogue. Voici la réponse qu’elle me fit en commentaire :

Madame,
LA MADAME en majuscules prend quelques lignes pour vous répondre.
J’ai lu votre billet, de même que les commentaires qui s’y rattachent. Vous ne me voyez nullement étonnée de ce type de réactions : l’éditorial du Devoir de ce matin visait en plein coeur la communauté des blogueurs, et il était écrit par une journaliste! Bien sûr, les blogueurs qui se sont sentis attaqués ont décodé ce texte en imaginant une guerre blogeurs contre journalistes.
Et pourtant… Je relis attentivement le texte de ce matin, et je crois qu’il faut le prendre pour ce qu’il est: une mise en garde imposante sur la confusion des genres, d’abord et avant tout un glissement dont est coupable la communauté journalistique, blogueurs exclus.
Malgré le peu d’espace dont je disposais, je pense avoir pris soin de mentionner que divers types de blogueurs se commettaient dans l’espace public. Je ne suis pas moi-même une de celles-là, mais cependant une consommatrice assidue et discrète de nombre de blogues de tous genres. Je suis à même de constater la diversité des genres. Cela est fort bien. On y retrouve des chroniqueurs, des journalistes-blogueurs, qui utilisent cet espace comme d’autres une colonne dans un journal, des blogueurs engagés et affichés, d’autres militants mais discrets sur leur affiliation. Je dis: sur la blogosphère, ce débat est sain, nécessaire.
Je ne vois évidemment non plus aucun problème à ce que les blogueurs aient accès à des congrès politiques, au même titre que quiconque en fait la demande. Mais de là à leur ouvrir la porte de la section de la presse, les inviter à participer aux points de presse, leur permettre l’accès aux «scrums» menés par des journalistes, je dis «holà!».
Le blogueur peut très bien se prononcer sur son espace sur l’événement du jour, en l’occurrence le congrès. Il peut aussi rapporter la nouvelle à sa manière. Le visiteur de son blogue saura décoder son message pour ce qu’il est. Mais qu’on n’en fasse pas un «journaliste», car son intérêt, sa formation, son intention, n’ont rien à voir peut-être avec ceux du journaliste, qui demeure une vigie et un chien de garde, une courroie de transmission entre l’espace politique et social et la population. Sa manière de rapporter les faits ou de les commenter est d’ailleurs régie par des codes d’éthique et de déontologie qui, s’ils sont respectés, évitent les dérapages.
Voilà simplement ce que j’ai tenté d’exposer, sans pour autant vouloir museler les blogueurs ni non plus mépriser leur rôle. Il s’agissait justement de remettre les pendules à l’heure quant au rôle respectif de chacun. Je m’accuse toutefois d’être, dans cette histoire, une… journaliste.
LA MADAME
Marie-Andrée Chouinard
Éditorialiste au Devoir

Voici donc ma réponse:
Ma-da-me Chouinard
J’ai aussi mis en majuscules le mot ENFIN, mais ne le prenez pas personnel. La petite guéguerre que vous réfutez avoir parti, ne date pas d’hier. Vous êtes donc un peu en retard sur vos collègues éditorialistes Patrice-Guy Martin, Le Bogue avec les blogues ou encore ceux de Franco Nuovo du Journal de Montréal Un blogue, quossa donne? et Blogueur, va! De l’autre côté de l’Atlantique aussi, ça fait déjà un bout que ce même débat a eu lieu (dans le contexte politique de l’accréditation de blogueurs pour l’UMP en 2006, chez Embruns) et aux USA aussi avec le fameux Attack of the Blogs en 2005 . Votre éditorial n’a donc pas grand-chose d’original ou de nouveau, si ce n’est le profond mépris envers les blogueurs qu’il démontre. En qualifiant les blogueurs
• De porte-voix partisans
• D’emberlificoteur blogueur
• qui s’adonne à l’impressionnisme partisan

Versus les journalistes
La presse, cette vigie sociale, ce contrepoids politique, cette raisonneuse des événements qui tente d’offrir sa compréhension des affaires publiques
Bon, vous parliez peut-être à vos collègues journalistes mais remplaçons vos épithètes accordées aux blogueurs et ceux des journalistes et j’ai comme la petite impression qu’un blogueur, qui aurait écrit cet éditorial à l’envers, serait au pilori des journalistes pour un méchant moment.
Vous parlez de la formation des journalistes? Mais de quelle formation parlez-vous? Un certificat? Dans mon jeune-temps, j’avais débuté un certificat en journalisme (à l’Université Laval) et les cours étaient tellement poches qu’à la mi-session, j’ai changé pour un bloc complémentaire. M’enfin… Je connais nombre de journalistes accrédités qui n’ont jamais suivi ces cours « accrédités » et qui travaillent dans de grands médias. Ils ont une bonne tête sur les épaules, savent écrire et sont capables de comprendre les limites éditoriales que leur patron leur impose. Le travail de journaliste (comme celui de professeur) peut certes profiter d’un encadrement, de paliers de formation mais la réalité fait que souvent ce sont plutôt des gens ayant des formations supérieures, mais n’ayant aucun rapport avec le journalisme, qui font du journalisme. Ils sont souvent, par contre, formés dans la discipline du sujet qu’ils couvrent (genre un bac en politique pour être journaliste politique). Faites donc le tour de vos collègues et revenez me dire le pourcentage de ceux qui ont réellement été sur les bancs d’école faire un bac en journalisme. Ce n’est donc pas vraiment différent de ce qu’un blogueur pour le moins sérieux pourrait avoir comme formation. Et même des fois, les journalistes ont des formations qui sont en deçà de ce qu’on peut trouver pour certains blogueurs.
De la déontologie et de l’éthique.
L’éthique (ou plutôt son manque) est un problème de société que l’on retrouve à la grandeur des professions. Journalistes inclus. On ne règlera donc pas ça ici…
Du rôle de chacun
Vous voulez tracer une ligne entre les journalistes et les blogueurs et déterminer le rôle de chacun soit, c’est votre droit de vous accrocher à un sectarisme dépassé qui témoigne d’une « peur légitime ». Moi je préfère de loin la collaboration comme je la pratique depuis plusieurs années déjà avec nombre de vos collègues. Je suis certes une blogueuse, mais je suis aussi ce qu’on pourrait appeler une « experte » (qualificatif que souvent vos collègues utilisent à mon propos) qui aime grandement répondre aux questions d’autres journalistes. Je reprendrais aussi les propos d’un prof de journalisme (qui n’a peut-être pas fait de cours de pédagogie) de l’université de NY, Rosen, et dont le code de déontologie n’est pas clair, mais moi je l’estime tout de même :

Typically, the debate about blogs today is framed as a duel to the death between old and new journalism. Many bloggers see themselves as a Web-borne vanguard, striking blows for truth-telling authenticity against the media-monopoly empire. Many newsroom journalists see bloggers as wannabe amateurs badly in need of some skills and some editors.

This debate is stupidly reductive — an inevitable byproduct of (I’ll don my blogger-sympathizer hat here) the traditional media’s insistent habit of framing all change in terms of a “who wins and who loses?” calculus. The rise of blogs does not equal the death of professional journalism. The media world is not a zero-sum game. Increasingly, in fact, the Internet is turning it into a symbiotic ecosystem — in which the different parts feed off one another and the whole thing grows.

En guise de conclusion, je vous remercie de remettre à l’ordre du jour ce très vieux débat et de le placer dans le contexte politique puisqu’il est grandement temps qu’ici, au Canada, la voix indépendante des citoyens soit considérée lors des grands débats démocratiques. Elle l’est déjà par la population mais votre éditorial pourrait l’ouvrir aussi aux sphères politiques qui en ont grandement besoin. Comme le disait le collègue blogueur/journaliste Vallier Lapièrre dans les commentaires ici:

Que le média québécois le plus respecté pour son indépendance se permette un tel questionnement démontre aussi par ailleurs la faiblesse de la blogosphère québécoise. Lorsque les blogueurs américains ont été acceuillis de façon toute spéciale, dans une tente de presse affrétée par Google, à la convention démocrate de Denver après avoir été traités aux petits oignons à la Web 2.0 Expo du printemps à San Francisco, il ne s’est pas trouvé vraiment, à ce que je sache, de journaliste officiel pour se plaindre de ce changement. S’il y a eu quelque grondement, c’est pour protester que les services offerts aux blogueurs à San Francisco étaient supérieurs à ceux dévolus à la presse officielle.

On est vraiment dans deux mondes. Et vite un plan numérique pour dépoussiérer toute la société québécoise.

Finalement, vous dites « En cette ère où l’humeur côtoie parfois sans nuance l’information factuelle, les citoyens peinent déjà à pointer la nouvelle brute, retransmise sans le filtre de l’impression et de l’opinion. Valsant autour des faits, le journaliste, roucoulant, flirte avec le statut de vedette. »
J’ai comme l’impression que votre éditorial tombe en plein dans la catégorie de ces contenus d’humeur qui sont empreints d’impressions et d’opinions. Vous avez certainement un code d’éthique mais vos arguments souffrent de cette peur du changement qui pointe à l’horizon et qui risque de balayer bien des dogmes sur son passage. Ça ne m’empêche tout de même pas de vous considérer comme une journaliste qui fait son boulot consciencieusement…

22 réflexions sur “Chier dans ses culottes”

  1. Voici l’émergence d’une nouvelle façon de faire qui fait bien peur aux traditionalistes…bien dit Michelle et allons vers le changement, vers l’avenir. Pouvoir exprimer son opinion, ses idées: ça n’appartient pas seulement à une clique de soi-disant intellos…

  2. Il me semble qu’un élément important dans ce débat est le fait que les blogueurs, surtout s’ils ont de l’influence mais même s’ils n’en ont pas beaucoup, sont soumis à l' »auto-régulation » du milieu. I.e. que si, par exemple, un blogueur politique ou autre sort un faux scoop ou fait une analyse discutable, les protestations et/ou clarifications viendront de toutes parts et seront immédiates. Ce n’est pas comme si nous étions désemparés et dénués de sens critique face aux propos des blogueurs.

    My 2 cents!

  3. J’écoutais hier une entrevue de Jean-Benoît Nadeau (journaliste à l’Actualité, auteur de « Écrire pour vivre » et co-auteur de « The story of French ») et un de ses conseils était justement de ne pas étudier en journalisme pour le devenir…

  4. Michelle,

    Comme dans tous les sujets à controverse, il suffit d’attribuer à l’adversaire les pires défauts et tous les préjugés qu’on associe généralement au concept qu’il représente (ici, blogueurs et journalistes) sans se donner la peine de définir ces concepts. Cette pratique est de bonne guère

    Lorsque je lis la correspondance entre toi et Madame Chouinard, je ne peux que remarquer que vous utilisez les mêmes concepts, mais semblez parler de métier ou profession totalement différents. Ton «journaliste» et le sien ne sont visiblement pas les mêmes. Ton blogueur et le sien ne sont visiblement pas les mêmes non plus.

    Je ne crois pas que la communication, l’échange, vous amènerait à un accord. La communication peut mener à la paix et l’harmonie, mais peut aussi mener à la guerre.

    Je vous laisserai sur un extrait d’un livre sur James W. Carey:

    «In his view, the press does not « inform » the public. It is « the public » that ought to inform the press. The true subject matter of journalism is the conversation the public is having with itself.

    J’aime bien le concept de conversation républicaine de Carey.

    Ceci dit, les journalistes sont-ils encore des journalistes ?

  5. Bonjour Madame Leblanc

    Bien envoyé! Ça leur fait du bien de se faire secouer les puces de temps en temps. Bien sûr le replis sur la position
    de défense « nous sommes des professionnels » est le réflexe attendu. Quand on leur fait remarquer que certains blogueurs
    atteignent des niveaux de « professionnalisme » rarement rencontrés par les « pro » patentés, leur indignation est plutôt comique.

    Deux liens qui pourront vous intéresser:

    Un cas de censure au Devoir:
    http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/yves-boisvert/200810/29/01-33923-comedies-journalistiques.php

    Des blogueurs accrédités par les conservateurs:
    http://www.conservative.ca/FR/5224/98054

    Bonne journée.
    🙂

  6. Sans être ni blogueur ni journaliste, bref juste citoyen, la confusion des genres m’inquiète tout autant. Je trouve assez juste de dire que les journaux sont des médias d’information et les blogs des médias d’opinion, sans pour autant renier à chacun son droit d’existence, ou de mélanger les deux. Concernant la déontologie tu l’as exprimé toi même Michelle en parlant des problèmes de vidéos virales durant la période électorale, il n’y a pas de raison que sur internet on ne soit pas soumis aux mêmes codes et reglementations. Ca démontre qu’il reste encore du travail à faire côté internet, car l’autorégulation n’est pas sans faille, l’anarchie de l’information ça n’existe pas, alors il faut accepter l’arbitrage.

    Mais j’aimerais recouper cet article avec celui sur la génération Net.
    J’trouve quand même que c’est tannant de voir toujours les louanges de l’internet et de ses bienfaits sur la démocratie et sa façon de former un genre d’homme nouveau qui serait bien plus habile face au monde moderne… (cf https://www.michelleblanc.com/2008/10/29/generation-net-est-differente/ , mais que tu as quand même bien titré en disant « différent » et non supérieur ou inférieur)
    Personnellement je ne trouve pas le constat forcément brilliant, même si la démocratie avance grâce aux blogs, en tant qu’individu on lit beaucoup moins (lecture à l’écran oblige), aussi bien de journaux, que de livre, ce qui est grave, on fait beaucoup moins confiance aux journaux et plus aux discussions sur internet tout en se pensant bien informé. Pour moi (pur produit de la génération net), lire un journal comme Le Monde, c’est un effort énorme, j’ai l’impression d’avoir affaire à un hebdomadaire, sans parler des problèmes de concentration justement évoqué dans ton article, pour la génération de mon père c’est toujours un quotidien. Je ne pense pas que notre capacité technologique à filtrer (exemple selectionner ses flux RSS préférés) nous ai aidé à lire mieux, plus intelligement et à mieux décoder l’information.
    En résumé je pense que l’internet c’est plus de démocratie, plus d’informations, plus de savoirs, plus accessibles, mais qu’il ne faut pas négliger le revers de la médaille : un appauvrissement dans nos facultés individuelles.
    En tout c’est mon opinion 🙂

    C’est un peu ce que les auteurs de science-fiction annonçaient, tout est dans le cyberespace, toute l’information est dématérialisée et accessible partout, tout le temps, alors au lieu de capitaliser l’information, de se l’approprier, on la laisse là ou elle est et on est juste… connecté. Pourquoi lire un livre, pourquoi apprendre, pourquoi faire un effort pour acquérir un savoir… La conscience collective s’améliore alors qu’on regresse visiblement en tant qu’individus.

    Enfin bref, mis à part les divagations alarmistes :), pour le cas particulier des bloggeurs invités aux conférences politiques… c’est pas si terrible, non? c’est comme transmettre un communiqué de presse, que ce soit les médias traditionnels ou les bloggeurs qui se fassent le relai dans ce cas ci ça me choque pas du tout…

  7. Quoi de plus à ajouter si ce n’est qu’encore une fois au pays des Gaulois, on a peur, peur et encore peur du changement. Bravo Michelle pour le ton et l’aplomb de ton texte. J’ose demande à la MADAME de publier ton texte dans son Journal. Pas sûr !!!… M’enfin.

  8. C’est vrai, quoi de plus à ajouter qu’un commentaire raciste pour argumenter, c’est fin.
    Si tu veux en faire un conflict de civilisation mon pti père on peut aller très loin, et on va commencer par regarder qui est en avance sur qui sur le changement.

  9. Ping : //Cybercarnet du ProfNoel » Archive » La Balado du ProfNoël: édition RC !

  10. Ping : Twitlife, pour suivre les élections US • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

  11. Rien ne t’empêche d’aimer et d’utiliser le MP3 vs le CD tout en questionant quelques peu la qualité de la compression et du bien fondé des DRM…
    Rien n’empêche un pays qui a une blogosphère très active et une concentration de blogs remarquables (réseau skyblog par exemple) au m², une fracture numérique toujours plus réduite et des technologies de pointes (accès 100mb qui se répand sur le territoire national), des citoyens qui adoptent massivement les TIC (cf les chiffres du e-commerce, les créations de blogs etc), d’avoir un regard critique sur ce qu’il fait. C’est ça, la beauté du système. C’est un fait français d’avoir beaucoup d’empecheurs de tourner en rond, et je pense que malgré tout, on n’a pas à rougir de notre situation, les résultats sont là.
    Ce qui m’exaspère, ce sont les louanges à outrance des bienfait du net sur le monde de demain sans une once de critique, et les blogueurs-vengeurs qui s’accaparent vérité, justice et démocratie (cf l’affaire presse-citron en france). Un peu de recul fait du bien, je pense que madame Chouinard n’en manque pas et que ça démarche est des plus honnêtes, en voulant souligner la confusion des genre. De la même manière, il est bon de remettre en question les institutions du journalisme, ça ne fait que du bien.

  12. Ping : Élection américaine, Internet dépasse les journaux chez les jeunes • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

  13. @Briac
    De se questionner est une chose, de décréter qu’il ne faut pas que les blogueurs y soient parce qu’ils n’ont pas d’éthique, de déontologie et de formation journalistique en est une autre

  14. Ping : Gilles en vrac… » le débat sur les blogueurs

  15. Ping : Propos épistolaires du Climenole au dénommé Renart « Propos et Commentaires du Climenole

  16. Pascale Berthiaume

    Bon, je suis un peu tard, mais c’est un des meilleurs billets à vie que j’ai lu sur le sujet!

    Alors oui, comme vous dites, allons de l’avant avec le changement (tout en se questionnant tout au long du processus), car il ne faut surtout pas passer à côté de faire évoluer la portée de la communication sous prétexte que certains craignent la confusion des genres. Surtout que selon moi, s’il y a inquiétude à avoir, c’est surtout pour une catégorie de blogueurs, soit les journalistes-blogueurs pour les grands médias influents qui comptent des centaines de milliers de lecteurs. S’il y a un endroit où ça peut devenir mêlant entre la ligne éditoriale et la ligne personnelle (donc émotive), c’est bien à la Une d’un quotidien. Car ce sont certes aussi des blogueurs, mais ils ont tout de même un certain cadre.

    Ainsi, je serais curieuse de savoir ce que Mme Chouinard suggère quant aux billets issus de cette catégorie de blogueurs (blogueurs-journalistes) écrits lors d’un congrès politique pour reprendre son exemple. Si Mme Chouinard suggère que les (simples) blogueurs ne devraient pas être admis lors d’un tel congrès, que fait-on des billets des blogueurs-journalistes écrits à cette occasion?

    La question se pose, car cette catégorie de blogueurs grandit sans cesse. Nombreux sont les journalistes qui ont à la fois leur article et leur billet à la une…

  17. Ping : La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

  18. Ping : La crise appréhendée des journaux au Québec • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

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