Une journaliste enfin d’accord avec la communauté de geeks

Pin It

Enfin, une journaliste écrit sur le vide techno des partis politiques durant cette campagne. Ça fait des semaines que les geeks expriment leur désarroi devant le peu de compréhension et d’utilisation du Web. Mais hier j’ai eu le bonheur de lire Nathalie Collard dans l’éditorial Où est la techno? De LaPresse.

Les téléphones cellulaires sont silencieux, les télé-avertisseurs ne vibrent pas, les écrans d’ordinateur restent étrangement vides. Quelques pancartes électorales ont fait leur apparition sur les poteaux, et des messages publicitaires font leurs débuts à la télévision. On se croirait dans une campagne électorale des années 80, au siècle dernier…
D’accord, les chefs des partis politiques n’ont pas tous la fibre techno, on ne peut pas leur reprocher. Mais leurs stratèges, eux? Comment se fait-il que les partis politiques n’ont pas embauché une équipe de petits génies de l’informatique pour concocter une campagne électorale virtuelle? C’est la meilleure façon de rejoindre les moins de 30 ans qui ne regardent plus beaucoup la télévision, qui lisent moins les journaux et qui n’écoutent pas souvent la radio. Comment se fait-il qu’un parti comme Québec solidaire, qui a beaucoup moins de moyens que les grands partis, ne mise pas davantage sur internet et le marketing viral? Voilà une façon moderne, et économique, de se distinguer des vieux partis traditionnels.

On n’est plus les seuls à le dire. Mais ce n’est peut-être pas diplomate de le remarquer? Bah, au diable la diplomatie, au point où sont rendus les partis…

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Commentaires

  1. PIERRE COTE

    Le Québec est tellement off c’est pas possible…Tous les décideurs actuels, économiques et politiques, sont complètement dépassés par les événements…Voilà pourquoi le Québec est en train de mourir, voilà pourquoi la “QUEBEC DIGITAL ARMY” doit intervenir. Wanna join ? Follow me on Twitter….

  2. Boris

    Un ministre cubain –celui des communications !– a dit il y a un an qu’il fallait “brider le cheval sauvage des nouvelles technologies”. La pensée de vieux hommes politiques est un peu la même partout. La dernière victime de ce manque d’intérêt, de cette peur, fut Monsieur McCain.

  3. Christian Aubry

    Il semble en effet que les partis soient partis… sans laisser d’adresse de courriel. Ils ne sont pas iPhone, mais aphones. Ils conduisent cette campagne comme toutes les précédentes, sans imagination, et cela augure mal sur la façon de conduire les affaires du ou des gagnants.

    Pas de nécessité, pas d’enjeu, pas de vision mondiale et universelle, rien qu’une liste d’épicerie clientéliste qui s’allonge chaque jour. Gare au taux d’abstention!

  4. Etienne Denis

    Un détail qui m’a agacé quand j’ai lu ça ce matin: “génies de l’informatique”? Euh… ce n’est pas la job d’un programmeur, mais bien d’un stratège.

    Parlant de stratège, Philippe Leroux (de VDL2) a publié ceci sur Twitter: “A beaucoup aimé travailler sur la stratégie web de Québec Solidaire: une bonne cause qui a compris le web…”

    Est-ce un hasard (certainement pas!) si Québec Solidaire semble beaucoup plus présent sur cette plateforme que les autres partis?

  5. Anne-Marie

    Philippe Leroux nous a effectivement donné de bons conseils par rapport à ce qu’on a commencé à mettre en place.