De l’importance d’une saine présence Web incluant les médias sociaux

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Concernant le quiproquo que j’ai avec une certaine entreprise et à la puissance de mon référencement, je disais en commentaire :

L’un des éléments de l’équation est certes que mon blogue est très performant. Mais l’autre élément est que la présence de cette entreprise sur le web est médiocre (avec entre autres des sites en Flash). Si l’entreprise était réellement présente efficacement avec ses sites Web et sur les médias sociaux notamment, plusieurs des premières places de Google seraient naturellement prises par elle plutôt que par les autres…

À ce propos, une recherche sur Google avec mes nom et prénom fait apparaître dans les résultats plusieurs de mes différentes présences Web : sur mon blogue, Twitter, Dailymotion, Wikio et autres. Une entreprise qui désire soigner son image sur le Web devrait peut-être aussi songer à être efficace sur le Web avec ses propres sites Web (exit le Flash), mais aussi à démultiplier sa présence sur plusieurs outils gratuits, qui se réfèrent à son point central, étant le site principal. Ma vision du web est qu’il est comme l’univers. Votre site principal est un soleil qui a besoin de vos planètes (les médias sociaux) qui gravitent autour de lui. Mais ce soleil doit aussi être en relation avec d’autres soleils (sites d’autorité dans votre domaine, médias, et cetera) d’autres constellations et ainsi de suite. Les hyperliens externes pointant vers votre site principal sont d’importance capitale. Mais d’être aussi présent sur divers médias sociaux, avec l’utilisation du Brand de votre entreprise, favorise aussi le fait que pour une requête avec celui-ci, c’est vous qui apparaissez à divers endroits cruciaux des résultats de recherche. Vous reléguez ainsi au second rang, ceux qui parlent de vous, que ce soit en bien, ou en mal…

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Commentaires

  1. Marc Desjardins

    Chère Michelle, il est évident que tu es allergique au Flash que tu es constamment en train de critiquer avec beaucoup de sévérité en demandant aux entreprises de ne plus s’en servir. Malheureusement, je pense que tu te bats, dans ce cas-là, contre des moulins à vent (ce que je fais souvent de toute manière) et qu’il faudrait nuancer un peu. Dans le cas des sites que tu pilotes, il n’y a pas de problème, puisque tu peux les orienter selon tes visions.

    Cependant, on ne changera pas le fait que la plupart des grosses boîtes sont «design driven» et bâtissent leurs sites autour de leur équipe de graphistes plutôt que leurs scénaristes et stratèges. On ne changera pas cette tendance très «publicitaire». Chez beaucoup de boîtes Web, le scénariste est simplement celui ou celle qui fait des arborescences et un storyboard en «wireframe», pas la vraie pensée communicationnelle qui devrait sous-tendre un site efficace.

    Malheureusement, dans la communauté d’affaires, les joueurs qui ont des sites moins design et plus basés sur les médias sociaux sont un peu méprisés comme s’ils étaient des inférieurs, à moins d’avoir déjà une courbe d’efficacité féroce (ou la présence d’une star consultante comme toi).

    Je pense qu’il est très possible de créer des sites hybrides qui combinent des éléments de Flash, de vidéo et du contenu indexable en plus d’une utilisation intelligente des médias sociaux en parallèle. Après tout, le Flash doit être porté par une page HTML de toute manière et cette page est aisément référencée si on sait le faire. En plus, personne n’oblige de créer toute la structure en un seul film Flash, on peut jouer sur tous les fronts en même temps et combiner les meilleurs de plusieurs univers.

    Malheureusement, il faut une pensée structurée et tactique derrière un site Web pour réussir ça. Malheureusement encore, la plupart des développeurs Web centrent leur pratique sur les designers et les intégrateurs. Les stratèges sont souvent les directeurs de compte et rarement des vrais communicateurs. C’est ce genre de pratique qu’il faut changer.

    En plus, pour vraiment bénéficier des médias sociaux quant à l’impact, au rayonnement et au positionnement, il faut s’en servir avec intelligence et cohérence. Il faut savoir et vouloir communiquer, écrire du contenu fréquemment et donner la parole aux usagers. C’est un art malheureusement un peu méprisé dans les agences. Les rédacteurs concepteurs sont des gens qui savent trouver des flash rapides et brillants mais qui n’ont pas appris un modèle d’échange plus exhaustif. En plus, il faut oser se laisser remettre en question pour bien communiquer.

    C’est pourquoi je pense que de cibler Flash est un peu viser le mauvais problème dans l’incapacité de créer des sites qui se positionnent et qui communiquent bien. Il faut trouver le moyen de rétablir la valeur de l’échange.

    Après tout, si tu es si bien positionnée dans les engins de recherche, ce n’est pas seulement parce que tu utilises les médias sociaux mais bien plus parce que tu écris souvent, d’une manière intelligente et pertinente et qu’en plus tu ne crains pas le débat et la contradiction, suscitant ainsi un intérêt actif.

    Tous les sites Web qui veulent avoir un impact devraient s’articuler autour des mêmes paramètres.

  2. Zelaurent

    @Marc: Je ne mettrais pas le contenu vidéo au même niveau que celui du Flash, même si c’est souvent la technologie retenue pour diffuser de la vidéo.

    Contrairement aux animations Flash, la vidéo est plus facilement indexable. Le MediaRSS et plusieurs bonnes pratiques de référencement riche permettent de faire ressortir la vidéo d’un site en haute des résultats des moteurs de recherches.

    J’irais même plus loin en affirmant que la vidéo dans une stratégie de médias sociaux est un élément indispensable pour s’assurer une visibilité maximum. Encore faut-il penser à ouvrir son contenu sur des plateformes tierces, comme Facebook, Youtube et Co.

    Pour réconcilier tout le monde, je ne pense pas qu’il faille uniquement du texte, uniquement du Flash ou uniquement de la vidéo. Il faut une formule réfléchie de ces différents contenus pour soutenir son objectif marketing et communication. Car, il ne faut pas confondre la fin et les moyens.

  3. Francis Vallieres

    Ce n’est pas toute les entreprises qui priorisent le design versus la rentabilité du site web. Et tant que la mentalité des entreprises restera de

    “Malheureusement, dans la communauté d’affaires, les joueurs qui ont des sites moins design et plus basés sur les médias sociaux sont un peu méprisés comme s’ils étaient des inférieurs, à moins d’avoir déjà une courbe d’efficacité féroce (ou la présence d’une star consultante comme toi).”

    Moi tu vois je crois tout à fait le contraire, je trouve que ceux qui ont un beau site design, mais avec un référencement nul et une présence web inefficace, ont ceux que l’ont doit éduquer.

    Tant pis pour vous si vous ne voulez pas l’être, vous me simplifiez la vie ainsi que celle de mes clients qui en profitent pour prendre les parts de marché que vous laissez à notre portée.

    Tant que les grandes entreprises vont employer des gens de marketing traditionnel ou encore peu ouvert ou nouveaux médias, ils continuerons de recevoir du trafic que sur le mot-clé de leur marque et penser qu’ils ont de bons résultats, pendant que les entreprises qui innovent prennent une avance qui sera quasi impossible à rattraper.

  4. Marc Desjardins

    Complètement d’accord avec toi, Laurent, quand un client veut installer une galerie vidéo sur un site, je lui recommande qu’on la crée d’abord sur YouTube et DailyMotion et qu’on les «embedde» en plus de sérieusement encourager le partage. Par contre, souvent, la technologie le permettant maintenant, lorsque je veux intégrer de la vidéo plein écran comme élément de design, je m’arrange pour briser la structure d’accueil en éléments référençables, souvent avec des liens invisibles bi-directionnels vers des versions compressées sur les plate-formes publiques.

  5. Marc Desjardins

    Françis, je suis entièrement de ton avis, je faisais juste rendre compte d’une situation malheureuse qu’il fallait combattre en pensant globalement à l’intégration des outils de référencement et des plateformes sociales au design de haut vol. Je me suis battu pendant tellement longtemps, dans la préhistoire du Web, à vendre le concept de communautés, de changements périodiques d’indexation (avant les outils dynamiques) et à faire de l’infiltration de newsgroups pour développer les axes d’échanges. Je suis donc le premier à me réjouir de voir que le marché change et que des praticiens comme toi ou Michelle imposent des visions neuves à des clients plus traditionalistes. Il faut juste trouver le moyen de jumeler nos approches avec la pensée esthétisante qui ne s’effacera pas de sitôt sur les plus gros comptes.

  6. Sébastien Morin

    100% d’accord avec le premier commentaire de Marc! 🙂

  7. KT

    Bonjour Michelle,
    Merci pour ce billet (comme toujours très à propos), qui rejoint complètement mon cheval de bataille personnel.
    Le problème est que, si j’en crois ma petite expérience, certaines entreprises sont tellement persuadées qu’elles ne sont pas concernées par le bouche-à-oreille virtuel qu’elles n’ont pas l’intention d’aller vers des outils interactifs (en fait, je crois surtout que beaucoup en ont peur et pensent qu’elles vont donner un podium à leurs détracteurs).
    Et comme beaucoup de chefs d’entreprise ne sont pas utilisateurs, ils ne perçoivent pas la puissance de ce qui se passe sur la toile.
    Bref, je reprends régulièrement l’anecdote de l’entreprise-qu’il-ne-faut-pas-nommer-pour-ne-pas-accentuer-le-buzz-négatif (!) pour essayer de faire comprendre les choses, alors merci à vous pour cet exemple très frappant.
    Mais au fond de moi, je ne peux pas m’empêcher de regretter que les entreprises n’arrivent pas aux outils interactifs pour les bonnes raisons (la puissance de la relation avec leur communauté), plutôt que pour de “simples” raisons d’effets de manche en termes de référencement.

  8. Marc Desjardins

    Petit développement technologique en rapport avec l’échange. Un des grands problèmes du Flash et des sites construits en format swf est leur indexation pour les engins de recherches et autres répertoires Web. Adobe a commencé à pousser la recherche assez loin pour optimiser les capacités de positionnement. Voici une collection d’articles fort intéressants sur le sujet:
    http://www.adobe.com/devnet/seo/

  9. Allan Sutton

    Je vais lire et relire cet article ainsi que tout ce que je trouverai à ce sujet. Mon site web est en ligne, et grâce à ton aide Michelle je suis certain d’être bien parti. J’ai beaucoup de questions et beaucoup de choses ne sont pas encore claires pour moi mais j’adore être en train d’apprendre ça autant que j’adore ce que ça va faire à mon entreprise. Je pense que laisser ce commentaire est déjà la bonne chose à faire pour commencer à établir des liens? Merci pour tout ça.