Ça fait déjà plusieurs années que je parle d’économie numérique, d’un plan numérique pour le Québec et de la nécesité d’ouvrir nos horizons et d’enfin percevoir comme je le disais encore ce matin dans mon billet Autopsie d’une gaffe politique bénéfique pour l’économie numérique , que Les TI sont le fer de lance de la prospérité économique.
C’est pourquoi lorsqu’un groupe de gens bénévoles, apolitiques et éclectiques s’est formé pour tenter de faire avancer le dossier du numérique auprès de nos instances gouvernementales, j’ai accepté avec joie d’offrir mon humble contribution. Ainsi, voici une lettre commune ayant pour but de vous informer de l’existence de notre groupe et de la démarche que nous entreprenons. Notez que vous êtes tous invité, ici et chez les potes qui sont tous hyperliés, à fournir votre input additionnel, votre passion, vos connaissances ou votre temps, lorsque notre plate-forme collaborative sera en ligne.
Pendant la campagne électorale, nous avons tous déploré l’absence de débats et d’engagements autour du numérique et du gouvernement ouvert. Encore plus préoccupant, bon nombre d’entre nous avons constaté un réel manque de sensibilité à tout ce qui est numérique ou nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) chez nos politiciens en général. En effet, lorsque interrogés sur ces sujets, peu d’entre eux sont en mesure d’exprimer une vision claire du potentiel que représentent les idées et les capacités du savoir faire de nos entrepreneurs et de la société civile québécoise sur les questions du numérique et du gouvernement ouvert.
À la suite de l’élection du 4 septembre dernier, Monsieur Jean-Francois Gauthier, co-fondateur du mouvement Démocratie ouverte, a contacté monsieur Claude Malaison, lui aussi membre du collectif, pour lui faire part d’une idée: amorcer une collaboration citoyenne entre les personnes préoccupées par les enjeux du numérique au Québec et du gouvernement ouvert afin de proposer un plan de match pour l’avenir.
L’un et l’autre ont contacté des gens autour d’eux pour valider leur intérêt à y participer. Les personnes suivantes ont accepté:
Mme Michelle Blanc
M. Cyrille Béraud
M. Michel Chioini
M. Mario Asselin
M. Sylvain Carle
M. René BarsaloLe groupe s’est réuni une première fois et a immédiatement convenu de la nécessité d’être inclusif et transparent dans la démarche. Suite à une seconde rencontre, le groupe s’est élargi par l’ajout de personnalités importantes de la scène québécoise du numérique, soit M. Michel Cartier et Hervé Fischer. Voici les suites que nous proposons : au cours des prochains jours, nous publierons sur le site de Démocratie ouverte un premier document de réflexion sur lequel il sera possible de réagir.
Pour ce faire, nous structurerons les débats autour d’un outil qui permettra la participation et la collaboration. Nous souhaitons identifier de nouvelles idées ou pistes de solutions et générer des consensus. Nous souhaitons construire rapidement une stratégie numérique cohérente et attractive qui pourrait être proposée aux autorités politiques concernées. Nous pourrons par la suite jeter les bases d’un plan numérique pour le Québec.
Pour l’instant le numérique est encore perçu comme un outil parmi tant d’autres. Nous croyons qu’il pourrait être un puissant levier de développement économique, social, culturel et démocratique. Plus qu’un outil, la révolution numérique est une des pierres d’assise sur laquelle nous devons construire le Québec de demain !
Les membres du groupe de travail bénévole
Pour un Plan numérique pour le Québec
Ping : À propos d’un groupe de travail bénévole pour un Plan numérique pour le Québec | Mario tout de go
Nous désirons participer au collectif. Nous Suivrons vos aactivités et solliciterons nos propres réseaux. N’hésitez pas et contactez-nous directement. André Boisvert, dg, Ile sans fil.
Ping : À propos du groupe de travail bénévole pour un Plan numérique pour le Québec | Bienvenue! | %blog_URL%
Bonjour Michelle,
Je suis ravie de voir que des actions fortes sont en cours pour un plan numérique. Par contre, je t’ai invité plusieurs fois à nos rencontres musiQCnumériQC dernier jeudi de chaque mois mais nous n’avons pas eu la chance de t’y voir. C’est vrai que nos actions portent sur un virage numérique culturel mais nous avons mis en place un document que Mario Asselin a signé d’ailleurs. J’aimerai que tu prennes connaissance de notre document (http://virage.musiqcnumeriqc.ca) et que tu indiques quels sont les points pour toi qui ne correspondent pas à ton point de vue si tel est le cas et que cela fait en sorte que tu ne signe pas notre document. Un wiki est là pour se faire sur notre site : http://www.musiqcnumeriqc.ca/wiki/pour-un-virage-culturel-numerique-du-secteur-de-la-musique
Ce document a été présenté à madame la ministre Christine St Pierre en juin dernier et nous devons reprendre nos démarches avec Maka Kotto.
Quelques jours avant les élections, nous avons invité les candidats de chaque parti à venir débattre sur un hangout. De nombreux candidats se sont désistés aux derniers moments… Encore une fois Marion Asselin a failli participé mais pour des raisons techniques, ce ne fut pas le cas : http://www.musiqcnumeriqc.ca/category/podcast-2
Quoi qu’il en soit, musiQCnumériQC est aussi une équipe bénévole et je suis sure que nous pourrions collaborer dans certaines de nos actions qui vont dans le même sens. J’espère que ce message ne restera pas sans réponse!
Bonjour,
Est-ce qu’un groupe Facebook a été créé pour ce groupe de travail? J’aimerais bien en être membre!
Merci et bravo pour cette initiative!
M-E
Merci Caroline d’inviter madame Blanc à consulter et à venir se joindre à notre démarche également bénévole et apolitique.
Je partage ici la nécessité de briser les silos, de cesser de travailler en vase clos, de conjuguer nos forces pour aider notre Québec à réaliser son potentiel et ses ambitions, même en culture numérique.
La clé des solutions durables pour notre communauté en matière de numérique repose dans notre capacité à rompre ces frontières et de se mettre à l’oeuvre ensemble au nom de notre santé économique, nos concitoyens et nos artistes.
Je veux que mon Québec adopte des politiques qui permettront de « sauver » la classe moyenne des musiciens et des petits entrepreneurs qui ont vu le jour à la fin des années 90, début 2000 avec l’aide d’Internet.
Je crois que le document rédigé par le groupe musiQcnumeriQc est selon moi une belle avancée, un magnifique travail communautaire, un pas dans la bonne direction.
Nous avons toujours besoin de votre contribution. Je vous invite, madame Blanc, à laisser tomber vos frontières, s’il y a en, et de venir collaborer avec nous.
Ping : L’économie numérique, c’est plus que du bonbon • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure