Le capharnaüm du commerce en ligne et des répertoires
TROP C’EST COMME PAS ASSEZ
Tout d’un coup, tout le monde veut faire du commerce en ligne et son propre répertoire. C’est une excellente et une triste nouvelle. C’est une excellente nouvelle parce que ça aurait dû être fait depuis très longtemps. C’est une triste nouvelle parce que l’offre va de l’excellent au n’importe quoi. C’est triste aussi parce que ça se fait dans l’urgence avec les moyens et les budgets du bord.
Étant donné la réalité de la covid-19, tout le monde veut acheter local. C’est une très bonne chose. Mais comment acheter local est LA question que se posent de nombreux consommateurs? D’innombrables initiatives sont donc nées de ce besoin d’achat local. Chaque hiérarchie administrative, qu’elle soit sectorielle, municipale, régionale, chambre de commerce, provinciale, aide au développement économique ou autre, propose SA solution. Le problème est que LA solution doit se battre avec l’enflure de compétiteur et le commerçant ou le consommateur ne savent plus où donner de la tête et Google et Facebook pleuvent de soi-disant ressources qui se compétitionnent entre elles sans pour autant rejoindre le consommateur. J’en vois de ces pages Facebook d’achat local qui se parle entre les promoteurs qui l’on mit en place. Ou pire encore, une région que je ne nommerai pas, a mis en place un « groupe fermé » d’achat local pour lequel on doit d’abord être approuvé avant d’y avoir accès. BONJOUR L’ACQUISITION DE CLIENT???
Puis il y a les répertoires. Les très (trop) nombreux répertoires. Chaque administration a le sien. Ajoutez à ça les répertoires de joueurs indépendants « qui ont flairé la bonne affaire », ceux des joueurs sectoriels et tous les autres.
Certains sont transactionnels, d’autres pas. Certains proposent des produits, d’autres pas. Certains vous redirigent vers les commerces, d’autres s’y substituent. Certains focalisent sur les produits réellement faits au Québec, d’autres sur n’importe quelle entreprise qui vend n’importe quoi y compris des « gugus » fait en Chine, mais vendus au Québec.
Si vous êtes un entrepreneur, vous devrez vous inscrire à des dizaines de ces sites. Si vous êtes consommateurs, vous devrez en visiter des centaines.
Le plus simple était décidément d’avoir votre propre site web et de transiger directement avec le marchand. Ou de faire comme avant et d’aller cogner à sa porte…
Juste pour vous donner une idée, tapez « achat local » dans la barre de recherche de Facebook, puis allez à la section page, des résultats. Puis, faite la même chose dans Google. Sur Google, vous aurez 296 000 000 de résultats pour vous divertir…
Le plus beaux est que plusieurs de ces initiatives seront payées par vos impôts et vos taxes…
Vous pourriez aussi aimer
Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?
Guides pour le commerce en ligne
Quelques exemples choisis
et je n’ai fait que gratter la surface…
Le capharnaüm du commerce en ligne et des répertoires Lire la suite »