Facebook en Français, avec beaucoup de québécois et des fôtes
Je ne suis certainement pas le meilleur exemple d'acuité grammaticale en ville. C'est pourquoi je me repose sur l’avis de firmes comme 90degrées, dont la fonction première est de faire de la rédaction web. Or, ils ont noté dans leur blogue que Facebook faisait passablement de fautes dans sa nouvelle interface francophone. Je suis heureuse que ce soit quelqu’un d’autre qui l’ai dit, car on aurait pu m’accuser encore une fois de faire du « bisbille marketing ».
Hormis ces nombreux impairs grammaticaux, Facebook attirerait un québécois sur quatre (selon Branchez-vous techno et un sur sept selon Éric Baillargeon).
MAJ
Eric Baillargeon explique ses calculs Facebook. On attend encore ceux d'Ipsos…
MAJ2
Michael Carpentier se met de la partie et met aussi en doute la méthodologie d'Ipsos qui conclut qu'un québécois sur quatre est sur Facebook.
- Le sondage de Ipsos repris en choeur par les médias est farfelu. Complètement. Quand les données existent et sont publiées, quel est le but de faire un sondage? Est-ce que Ipsos va bientôt faire un sondage pour nous dire quel est le prix du lait au lieu de le lire sur la pinte?
- Quand on parle des technos, plusieurs journalistes deviennent complètement gaga et répètent sans interprétation les rumeurs colportés par des informateurs de pacotille. SVP, faites votre boulot plus consciencieusement et posez-vous des questions: les données sont publiques, vérifiez-les avant de publier. Vous nuisez à notre industrie en créant des attentes irréalistes.
Article publié le lundi, 10 mars 2008 sous les rubriques Facebook, Marketing 2.0, Médias sociaux et Web 2.0.