Les médias sociaux toujours en croissance malgré que Facebook décline et twitter plafonne

C’est en lisant Facebook fatigue is spreading but social media is on the rise, says Internet study de TheNextWeb, qu’on prend connaissance de certains éléments du GlobalWebIndex ($3500 si vous avez les moyens de l’acheter), qui est sans doute l’une des plus importantes études longitudinales du comportement des internautes au niveau planétaire. On y apprend que Facebook poursuit sa saturation et même sa décroissance dans les marché qui l’ont d’abord mis sur la map.

More importantly across the three waves of research in 2011, Facebook users globally have reduced the frequency of key Facebook activities including sending digital presents, searching for new contacts or sending message to friends.
The latest data shows Facebook Fatigue is spreading in the US from the early adopters who it identified as “disengaging” in the GWI.5 report. Declines in social networking activity such as messaging friends fell 12% over the six waves of research, searching for new contacts fell 17% and joining a group 19% among all Facebook users in the US.

Déjà cet été, dans l’article Facebook Sees Big Traffic Drops in US and Canada as It Nears 700 Million Users Worldwide, on avait observé cette tendance à la baisse chez les plus jeunes adeptes de Facebook. À ce moment, on disait que ce n’était que la fin des classes qui avait fait se désengager les jeunes de Facebook. Un peu plus tard, on a plus justement observé que les jeunes n’aiment pas être sur le même média social que celui de leur maman et grand-maman. Par contre, Facebook semble toujours en expansion dans ses nouveaux marchés que sont le Brésil, la Chine, L’Inde et l’Indonésie.

Malheureusement l’article ne donne aucune donnée spécifique à Twitter autre que de mentionner :

The GWI data also shows the massive growth of Google+, indicating that a massive 22% of social network users now have active profiles – peaking in India at 49%. However, it also points to fatigue in Facebook usage and stalling Twitter growth.

Dans lequel nous pouvons noter que la croissance de Google+ ne fait que commencer. L’auteur souligne aussi la dominance de Google comme intersection du contrôle de l’information sur le Web

The GlobalWeb Index reports shows that Google has cemented its position as the “world’s biggest controller of information” and is starting to dominate all access points to the internet.

Its core search product reaches more than 85% of global Internet users every month (up from 76.1% in GWI.1). Even in countries where local search competitors are strong, Google has still gained traction. In Russia, it now has 82% monthly reach compared to more than 90% for local competitor Yandex.

Finalement, les médias sociaux continuent leur croissance d’usage même si le blogue aussi semble avoir atteint un point de limite :

The latest fieldwork took place in November 2011, and it has revealed that social networking is still the fastest-growing active social media behaviour online, increasing from 36% of global Internet users in GWI.1, to 59% managing their profile on a monthly basis by the end of 2011. This is followed by updating a microblog (e.g. Twitter), which increased from 13% to 24%, and uploading video which increased from 21% to 27%. Monthly ‘forum’ contribution declined significantly from 38% to 32%, between GWI.5 and GWI.6 while blog-writing stagnated at 27%.

La conclusion de l’article illustre que contrairement à l’adage populaire, le Web ne devient pas une plate-forme globale, mais il devient plutôt plusieurs centres culturels spécifiques

“This creates a more localised Internet, where each market has a different behaviour type, relationship with brands and attitudes towards the role of the Internet,” he continues. “The concept that the Internet would drive a singular global culture is false. Brands and content producers will need ever more localised strategies.”

Avis à mes détracteurs, La conversation, c’est de jaser…

Cette fin de semaine j’étais à l’émission de la radio de Radio-Canada, La Sphère, animée par Mathieu Dugal et il me posa la question qui tue (de mes détracteurs, les tabarnaks de jaloux). De parler de votre première vaginite, de vos recettes, de votre chien, ça dépasse l’information pertinente ? (l’entrevue est à partir de la 27e minute)

Bin oui justement, de parler d’autres choses ça fait parti d’une saine conversation. D’ailleurs on revient toujours avec quelques statuts Twitter choc, comme celui de ma vaginite, de ma blague d’un jeudi confession (sans mentionner que c’était une blague du 1ier avril), de mes recettes ou de mon chien. C’est gens là n’ont pas compris que comme dans la conversation hors web, celle du web se doit aussi d’être variée, diversifiée, venant de vos tripes et vivante. J’ai déjà expliqué qu‘à cause de la loi des grands nombres, je suis maintenant plus en mode broadcast que de réelle discussion, mais ça ne m’empêche pas de répondre à ceux qui m’interpellent (dans la mesure du possible) et surtout, d’être spontanée et diversifiée dans mes partages de contenus. D’ailleurs la question de mon blogue de Charlotte, fait maintenant partie du contenu de mes conférences et est une analyse de cas médias sociaux fascinante (elle a eu 13 000 pages vues lors du premier mois en ligne et oui, ce n’est qu’un chien). J’ai en outre valorisé les avantages stratégiques de savoir déconner, parler De l’importance du pâté chinois dans une stratégie médias sociaux, de l’importance de garder sa saveur linguistique régionale, d’aborder des sujets aussi sérieux que celui de la mort, De la transparence, de la mise en scène et de la perte de contrôle, et du narcissisme et de ma vaginite.

Mais la démagogie est forte et quelques twits sur 37 463 (au moment d’écrire ces lignes) serviront sans doute encore longtemps d’exemples à mes détracteurs, pour prouver que mes contenus, ce n’est pas de l’information pertinente…

Conclusion

Chers détracteurs

24 714 abonnés Twitter
5 000 abonnés à mon profil Facebook (dont 598 demandes en attentes et 404 abonnés)
3 186 fans de ma page Facebook
5 385 abonnés Google+
et des dizaines de milliers de lecteurs de mes blogues et de mes livres trouvent sans doute que ma diversité éditoriale est rafraichissante et que votre opinion sur la non-pertinence des mes propos, ils s’en “tabarnakent” aussi …

Mais pourquoi les gens s’abonnent-ils à mon profil Facebook ?

La réponse facile est que c’est sans doute parce qu’ils sont convaincus que j’y partage des contenus extraordinaires (hehehe). La réponse plus complexe est que sans doute les gens ne savent pas que j’ai une page Facebook (parce que comme le mentionne à juste titre Gina Desjardins sur mon Facebook, lorsque les gens cherchent mon nom dans Facebook, c’est mon profil qui apparaît en premier). C’est sans doute aussi parce que je suis maintenant connue. Mais c’est une question qui me turlupine depuis que Facebook a ouvert la possibilité de s’abonner à un profil, sans que le détenteur du profil ne doive pratiquer la réciprocité. Ça fait un bon bout déjà que mon profil Facebook est complet (un profil ne peut pas avoir plus de 5000 amis) et que j’ai dû ouvrir une page Facebook. Malgré cela, j’ai encore plusieurs centaines de gens qui sont en attentes d’une confirmation d’amitié que je ne pourrais donner et voilà que maintenant ce sont « les abonnés à mon profil qui s’empilent ». Pourtant, que ce soit sur mon profil, sur ma page Facebook, sur Twitter ou sur Google+, ce sont pratiquement les mêmes contenus que je partage. En outre, s’ils étaient sur n’importe quelle plate-forme autre que l’abonnement à mon profil, ils pourraient en outre me donner leurs points de vue. Mais bon, il y a des gens qui ne sont que des voyeurs et il y a des gens qui ne comprennent pas nécessairement la technologie.

D’ailleurs, de partager les mêmes contenus sur différents profils a l’avantage de soulever des réactions qui sont souvent très différentes. Ça me permet entre autres de remarquer que par exemple mes statuts de bouffe ou de #Charlotte font un tabac sur ma page Facebook et ne sont pratiquement pas relevés dans Google + ou Twitter. Que mes statuts d’affaires ont plus d’impacts sur Twitter et que mes états d’âme pognent plus sur mon profil Facebook.

Et vous vous en comprenez quoi ?

Google + est mort, est plus vivant que jamais ou s’en fou

Le pote Martin Lessard sur le blogue de Radio-Canada, dans son billet Un déclin pour G+? note à juste titre que Google + vit une certaine diminution :

Malgré les 25 millions d’adeptes qui se sont joints au réseau en un mois, il semble que le rythme s’essouffle après un trimestre : il y aurait 41 % moins de commentaires publiés publiquement sur G+ qu’au début, selon la firme 89n. Comme toujours, il faut prendre avec des pincettes les chiffres. Ici, ils ne prennent pas en compte les commentaires privés. Mais on se pose tout de même la question : où est allé tout ce monde qui avait quelque chose à raconter?

Puis le blogueur techno du réputé PBS, Dan Reimold, trash Google + avec un titre sans équivoque Google+: Social Media Upstart ‘Worse Than a Ghost Town’ :

I am writing to second Tassi’s declaration: Google+ is dead. At worst, in the coming months, it will literally fade away to nothing or exist as Internet plankton. At best, it will be to social networking what Microsoft’s Bing is to online search: perfectly adequate; fun to stumble onto once in awhile; and completely irrelevant to the mainstream web.
To be clear, I do not buy the beta argument anymore. G+ still being in beta is like Broadway’s “Spiderman: Turn Off the Dark” still being in previews. It has premiered. Months have passed. Audiences have tried it. Critics have weighed in. It is a show — just not a very entertaining one.

Puis, Loïc Le Meur remet les pendules à l’heure dans son billet The Influencers Verdict: the Google+ example

-if the influencers still pay attention (unlikely) like they’re doing for Google+ because it’s Google, they will trash you has Dan Reimold just did. And many others did the last two weeks. It’s like becoming fashionable to trash Google+ these days, just to be different, just because it will get eye balls, just because it’s cool to say Google will fail, again, on social.

That’s the “influencers verdict” moment. When the influencers start either not paying attention or trashing you. That’s when you are really testing your service against normal users because you have just completely reached 99.99% of the influencers and they wrote everything they could possibly write about Google+ so all there is left to them is to trash it.

(…)It’s a great reminder on how to launch a new service: it’s not about the tech bloggers and writers, it’s about normal people and wether they will adopt it or not. Forget the influencers, the history is packed with services that succeeded when the influencers said it would fail and vice-versa.

No, Dan, your opinion doesn’t matter. It’s the other millions of users that matter, you might be right, but only time will tell. You’re trashing Google+ just because it will get you some attention today. update: it looks like you don’t even use Google+.

Apparté : Loïc Le Meur dit sur son mur Facebook can you guys kick my butt when I don’t blog anymore? I enjoy it but I get lazy. I’m trying to get back to a daily post. Serait-il en train de réaliser ce que je disais dans mon billet Le blogue, retour aux sources ???)

Incidemment, c’était hier que Google + ouvrait les vannes pour le grand public. Nous verrons donc dans les prochaines semaines si Google + relève le défi de la croissance et de l’adoption massive des « usagers ordinaires ». Pour ma part, j’ai confiance que Google + deviendra un joueur majeur de la sphère des médias sociaux, mais pas nécessairement parce que c’est un média social. Ce sera plutôt parce que c’est une plate-forme centralisatrice qui fédère sous un même point, tous les services de Google et que c’est la porte d’entrée de ce que nous nommons aussi l’informatique dans les nuages, tel que je l’expliquais déjà dans mon autre billet Google + n’est peut-être pas un média social ?

MAJ
Question de jouer les trouble-fêtes de ceux qui prédisent la mort de Google +, il connaît une croissance exponentielle depuis qu’il a ouvert les vannes. Chez plusheadlines.com :

Here is a quick look at the estimated total users on Google+ at the specific dates below, using Paul Allen’ssurname model:
• July 4th – 1.7 million users
• July 9th – 4.5 million users
• July 12 – 10 million users
• September 9th – 28.7 million users
• September 22nd – 43.4 million users
Allen has also indicated that in the past 2 days alone, since the beta launch of Google+, the user base has increased a dramatic 30%.

P.-S. Vous êtes de toute évidence invitez à me suivre aussi sur Google+ 🙂

Du média social aux affaires sociables, l’expérience d’IBM

Ça fait déjà un bon bout que se discute le fait que chaque entreprise peut finalement devenir son propre média et ne plus avoir à passer par le filtre des médias traditionnels pour interagir avec ses publics. Le blogue en particulier, est depuis belle lurette l’outil de prédilection pour s’adresser aux publics internes, externes et aux collaborateurs de l’organisation. Le « web » en tant que fonction potentielle de l’entreprise, trouve sa perspicacité maximale, si elle est en fait une « fonction de l’entreprise », au même titre que les ressources humaines, les relations publiques, le marketing, la production, les TI ou les finances. Malheureusement, trop souvent encore on handicape la pertinence du web en en faisant une sous-fonction de l’une des autres fonctions traditionnelles de l’entreprise, par exemple le marketing ou les TI. Dans ce cas, il est difficile d’avoir l’input des autres fonctions et de leur offrir des retombées d’affaires en conséquence.

C’est un peu le propos de l’article Move Over Social Media; Here Comes Social Business, qui traite du virage « social business d’IBM » tel qu’expliqué par Ethan McCarty, Senior Manager of Digital and Social Strategy at IBM.

Il dénote 7 observations (traduction et adaptation libre)

Les médias sociaux seront minimisés par l’impact des « affaires sociables »
(notez ici que je préfère le terme « affaires sociables » plutôt «qu’affaires sociales » qui serait sans doute la meilleure traduction de Social business, mais qui a une tout autre connotation ici). Bien que les médias sociaux aident déjà bien des entreprises à être plus centrées vers le client, ils ne sont utilisés modestement que par la fonction marketing. Les médias sociaux sont à la fois média, et société (les gens). Ils ont la potentialité de permettre la compréhension des interactions entre les différents publics (interne et externe) d’une organisation et d’en tirer des leçons qui modifieront tous les processus d’affaires de l’organisation.

Les gens font affaire avec des gens, pas des entreprises
L’une des notions fondamentales des « affaires sociables » est que les employés doivent être au cœur des stratégies numériques. Comme IBM ne vend plus de produits de consommation, l’expérience client avec IBM est d’abord et avant tout une expérience de relation avec un ou des employés. Cette expérience se passe de plus en plus en ligne et IBM a commencé à associer l’un de ses experts à , plusieurs des pages de contenus de leur site et cette initiative a révélé dans des focus groups, que ça augmentait sensiblement la confiance des clients face à IBM.
Vos employés doivent être des citoyens numériques aussi
Pour devenir une entreprise sociable, il faut reconnaître le besoin de formation et de coaching visant à rendre les employés de bons citoyens numériques eux-mêmes, à gérer leur propre réputation. IBM fournit même à ses employés des tableaux de gestion de leur réputation personnalisés, afin qu’ils visualisent l’impact de leurs propres interactions avec les autres différents acteurs. De bonnes conversations génèrent de bonnes affaires qui apportent de la valeur autant pour l’individu que pour l’organisation. (À ce propos, vous me permettrez une auto-promo pour vous rappeler que c’est l’un des sujets majeurs de mon prochain livre Les médias sociaux 201  )
Vous n’avez pas à bouffer tout l’éléphant des affaires sociables d’une seule bouchée.
IBM y est allé avec la stratégie des petits pas. Tout d’abord ils ont mis en place un wiki, servant à documenter les principes de l’organisation pour les affaires sociables. Puis, a développer un cours visant à outiller les employés pour qu’ils comprennent bien les médias sociaux et deviennent des citoyens numériques efficaces. L’initiative finale et majeure a été de mettre sur pied un « localisateur d’expertise » qui rejoint 3000 experts d’IBM à travers le monde.
Les affaires sociables sont aussi bonnes pour les affaires
Les mêmes outils et processus qui ont servi à mettre sur pied l’initiative « affaires sociables » d’IBM, sont maintenant mis à la disposition de la communauté. En vue d’honorer le 100e anniversaire d’IBM, l’entreprise a mandaté chacun des employés à fournir une journée complète de l’entreprise pour partager ses connaissances et expériences sur le site IBM100.com. Cette initiative permet aux employés de concrétiser l’expérimentation « des affaires sociables ».
Nous en avons assez des chaînes de courriels inutiles
La plupart des entreprises se fient aux courriels pour partager de l’information entre les employés, malgré les nombreuses embûches (et les coûts associés) qu’ils soulèvent. Ce sont des outils complètement antisociaux. IBM valorise plutôt l’utilisation des outils collaboratifs qui sont asynchrones, géographiquement dispersé et facilitant le travail d’équipe (songez aux blogues, wiki, Twitter, Google + (avec la téléconférence à plusieurs qu’ils nomment le hudle)).
C’est correct d’échouer, mais il faut le faire rapidement
Comme plusieurs initiatives affaires sociables risquent de ne pas fonctionner, il est important d’expérimenter plusieurs approches différentes simultanément et d’éliminer les échecs lorsqu’ils se présentent. C’est d’ailleurs l’un des nouveaux concepts de développement logiciel qu’on appelle la méthode agile. Ça ne sert à rien de planifier su 10 mois et de lancer une initiative, il est mieux de lancer rapidement et d’améliorer au fur et à mesure. Le localisateur d’expert n’a pris que 4 semaines à mettre en place puis les améliorations sont venues s’ajouter par la suite.

Google + n’est peut-être pas un médias social ?

Google+ n’est peut-être pas un média social. Enfin si, G+ est un média social mais c’est aussi autre chose. Cet autre chose a même la potentialité de devenir beaucoup plus qu’un simple média social. C’est l’argument de l’étonnante et excellente présentation de FTtechFounder sur SlideShare (je vous la mets plus bas). En effet Google+ se compare certainement à Facebook et Twitter. Mais contrairement à ceux-ci, c’est aussi un formidable condensée de plusieurs utilitaires nous permettant de partager des courriels, des documents, des status, des fichiers comptables, des vidéos, de l’audio, des images, de la vidéoconférence à plusieurs, des contenus via toutes les plates formes d’exploitations, mobiles ou non. Son argument (de poids) est que ce sont peut-être plus Microsoft et Apple qui ont à craindre de Google+, puisqu’elle met définitivement en place les outils collaboratifs d’informatique dans le nuage…

Le blogue, retour aux sources

C’est d’abord Hugh MacLeod dans son billet “Reclaim Blogging”: Why I’m giving up Twitter and Facebook puis le copain Mitch Joël dans Don’t Quit… Yet qui ont mis le doigt sur un bobo qui me ronge depuis un certain nombre de mois. Celui de « la dispersion médias sociaux ». En effet, je suis vraiment très active sur mon profil (s.v.p. pas de demandes sur mon profil, il est déjà plein) et ma page Facebook, sur mon compte Twitter, mon nouveau Google+, mon LinkedIn, mon yFrog, Flickr, Quora, Foursquare et.al. Je me dois d’utiliser et de comprendre chacun de ces outils (et les très nombreux autres que j’utilise aussi) afin de pouvoir en parler intelligemment. Ces nombreux profils de même que diverses obligations d’affaires, de stress inutiles (comme Jodoin par exemple), d’obligations personnelles et mon nouvel amour (Charlotte mon goldendoodle dont je vous partage des photos plus bas) grugent de mon temps (sans jeux de mots). Je blogue donc beaucoup moins que je n’avais l’habitude de le faire. Mais ça va changer. Je répète à tous mes clients que les médias sociaux sont des faires valoir et des outils de conversation qui doivent avoir entre autres comme objectif d’amener les gens vers votre propriété web principale (votre site ou idéalement votre blogue), mais cordonnier mal chaussé, j’avais oublié ce précepte CAPITAL pour moi-même. C’est primordial la conversation qu’on fait dans les médias sociaux. Mais c’est encore plus important d’avoir un chez-soi où on peut développer sa pensée critique, ses contenus, atteindre des objectifs d’affaires, mesurer et solidifier ses relations avec son lectorat premier. Ce lieu est mon blogue et je l’ai négligé.

Comme le mentionne Mitch Joël, certains cesseront d’être sur Facebook (dont la croissance stagne et décline présentement Is Facebook Use Plateauing? [STUDY]) pour n’être que sur le nouveau Google+ et d’autres comme le fera MacLoed, ne capitaliseront plus que sur le blogue. Comme le dit une pub bien connue, la modération a bien meilleur goût. Pour ma part, je vais d’abord écrire ici, puis le temps qu’il me restera, servira à continuer d’entretenir mes différentes présences médias sociaux. Parce qu’à force de jaser, de converser et de blaguer avec les potes virtuels (ce qui est très important), j’en oubli maintenant l’essentiel qui est de dire « quelque chose », d’avoir ma voix (avec plus de 140 caractères) et d’articuler une pensée et ou un message qui a une certaine profondeur. Je retourne donc aux sources et j’ai comme l’intuition que ce n’est que l’amorce d’un mouvement qui se fera plus important…