L’aveuglement des grosses agences

MAJ

Ceci est un cas un peu fictif et exagéré aux fins de la démonstration…

Hier soir, j’étais au rendez-vous qu’avait donné le copain Yannick Manuri pour le lancement de sa nouvelle entreprise Espresso. Après le cocktail, plusieurs copains dont Guillaume Brunet et moi-même somment allé souper dans un petit resto. L’un des convives est un bonze marketing Internet de l’une des grandes agences de pub (je ne dévoilerais pas son nom pour protéger son identité). Guillaume et moi le haranguions à l’effet que sa grosse agence était extrêmement bien placée pour positionner convenablement le commerce électronique, le marketing internet, le web 2 et toutes ces innovations « user generated content » pour ses gros clients. Il nous répondit que nous, les petits consultants qui travaillent avec de petits budgets pour de petites boîtes nous ne serions pas capables avec nos blogues de dépenser les sommes colossales que ses clients dépensent pour afficher leurs produits de masse (il parlait de $X dizaines de millions par ans).

Guillaume lui disait que de faire des sites en Flash, qui s’excluent de 60% de trafic naturel, pour ensuite faire de la bannière et pas de SEM était une solution facile pour générer des revenus pour sa boîte, mais que c’était de la merde et qu’ils ne donnaient pas les bons signaux aux marchés. Alors, le débat devint vite très animé et il nous disait que feriez-vous pour untel afin de dépenser les $X dizaines de millions qu’ils nous donnent?

Le débat était si vif que jamais je n’ai pu vraiment lui dire le fond de ma pensée. La voici donc!

– La firme $X dizaines de millions dont il parle a déjà lancé son blogue corporatif (au niveau international) et ce blogue a permis d’arrêter (à tout le moins de ralentir) la baisse de vente constante que connaît cette entreprise. Faites la même chose au niveau national.
– Un de ses compétiteurs a ouvert un blogue extranet sécurisé pour gérer les interactions avec les journalistes mondiaux qui s’intéressent à leur produit. Ça pourrait aussi se faire pour cette entreprise.
– Ses compétiteurs ont eu le flair d’aller dans Second life et de jouir de retombés PR et marketing gigantesque à moindres coûts. De plus, ils font de la R&D avec le Web 3D et ces apprentissages seront très rentables à moyen terme (il voulait savoir comment dépenser le fric du client. Me semble que ce serait une manière intelligente et instructive pour l’agence et son client, de le faire).
– Faite un site en HTML avec du Flash intégré, travaillez le positionnement naturel (oui je sais c’est long, ardu et les marges bénéficiaires de l’agence ne sont pas si bonne pour quelqu’un qui travaille  vraiment. Alors, augmentez celles-ci et expliquer au client pourquoi ça coûte plus cher à court terme et comment ça rapportera plus à long terme) et faites des campagnes de SEM. Le taux de clics et de conversion est plus fort que la bannière.
– Annoncez dans les blogues avec de la pub d’image. Le CTR est plus fort que dans les portails et le lectorat plus assidu.
– Faite des wikis explicatifs et évolutifs au lieu de l’abondante littérature papier qui accompagne ce produit. Rendez ces wikis accessibles sans fil.
– Développez du viral intelligent et de l’advergame.
– Permettez aux clients finaux d’exprimer leurs besoins et les spécifications techniques qu’ils aimeraient voir ajouter au produit, en temps réel, au lieu de faire des focus groups à ne plus finir et qui ne donnent souvent que très peu de suggestions innovantes de toute façon.
– Faites du blog seeding et invitez les blogueurs à essayer le produit gratuitement, sans demander d’éloge, mais en exigeant leur critique objective en retour.
– Embrassez le web 2.0 et expliquez en profondeur à votre client pourquoi il devrait faire de même.

Il est trop facile de se cacher derrière le mur du « mon client veut faire de la télé et on lui dit que le Web est bon, mais il ne nous croit pas ». Le ROI se mesure et c’est vrai que le ROI du panneau routier est difficilement mesurable, que le P.D.G. aime se voir sur ce panneau et que si on compare un média très mesurable (comme le web) à un média qui ne l’est pas, comme le panneau routier, le média mesurable peut souffrir de la comparaison.

Finalement, au début de ma carrière de consultant marketing internet, l’un des anciens patrons de cette agence, avait demandé à Guillaume et moi, comment faire pour attirer les clients finaux dans les points de vente de son client, mais sans impliquer le marchandisage, les RP, la pub traditionnelle, la promo et toutes les autres divisions de l’agence. Il m’explique qu’il était plus facile de gérer un budget seul que de travailler avec ses confrères des autres divisions et qu’il cherchait un stratagème pour faire tout cela strictement avec le web. Il nous dit que si nous avions une réponse à cette question, qu’il aurait des mandats pour nous. Je retournais donc au bureau et durant une semaine nous avons fait des recherches sur le sujet et avons tourné cette question dans tous les sens. Après avoir trouvé la seule réponse possible, nous avons rappelé le patron en question. Après plusieurs appels restés sans réponses, j’ai conclu que ce patron était un trou de cul, qu’il nous avait fait travaillé inutilement pendant une semaine pour trouver « la réponse » à sa question et qu’il aurait été plus honnête de nous dire simplement que jamais il ne travaillerait avec notre petite boîte de débutant. Voici donc notre réponse :

De se dire une agence intégrée est une chose. De l’être vraiment en est une autre! La voie du succès marketing internet est de réellement travailler en collaboration avec tous les départements intégré d’une agence et de l’input de chacune de ses divisions jailliras l’activité publicitaire géniale qui aura réellement de l’impact. Le plus bel exemple de ceci est l’initiative "Miller Lite Virtual Racing League" (VRL)

solution
The Miller Lite Virtual Racing League, a fantasy game that allows consumers to run their own fantasy stock car racing team, complete with a stock car, a garage and a bank account with sponsorship money. By making decisions about their race team, like hiring a crew chief, recruiting and training a driver, and buying new tires, participants got to simulate the thrills of real racing. The game was designed to be the foundation of a cross-medium strategy where consumers could collect promotion codes in print and online ads, in Miller Lite packaging, and by watching Miller-sponsored broadcasts of actual stock car racing events. Back in the game, these codes could be redeemed to add funds to their sponsorship account.

results
In 2002, the site attracted nearly 305,000 registrants, a 290 percent increase over the previous year. In addition, Miller Lite Virtual Racing League was named Best In Show across all media categories from the International Food and Beverage Awards, and awarded a Gold medal in the New Media category.

Primeur Marketing littéraire 3.0

Le monde de l’édition n’est pas connu pour son marketing internet des plus innovants. Cette donnée va maintenant changer grâce à la créativité et au flair marketing du copain Sébastien Provencher (c’est l’un des instigateurs de Praized). Sébastien étant quelque peu imaginatif, a décidé de donner un coup de main à sa conjointe Annie Bacon, auteure de son premier roman pour enfant. Elle est elle-même issue de la sphère Web, ayant travaillé chez Mon mannequin virtuel et petitmonde.com.

Son roman :

Le roman s'intitule « Les naufragés de Chélon », et c'est le premier volume de ce qu’elle j'aimerais être une série, et qui s'intitulera « Terra Incognita ». Ce sera une série d'aventure pour les 9-11 ans qui se passe à l'ère de la piraterie (18e siècle approx.) dans un monde similaire à celui de Gulliver ou de Sinbad, soit un monde terrestre réaliste, mais parsemé d'îles fantastiques. Le premier roman raconte l'histoire d'une dizaine d'enfants naufragés sur une île déserte, et des décisions qu'ils doivent prendre alors que leur refuge est menacé par l'éruption d'un volcan.

Le marketing littéraire 3.0

Le plaisir des petites maisons, c'est qu'elle te laisse beaucoup de liberté! Sébastien et moi avons donc pris sur nous de faire un peu de marketing en ligne. On s'est d'abord rendu compte, en achetant des url, que les romans jeunesses ne sont pas très présents sur le web. À preuve, nous avons acheté les url "romanjeunesse.com" et "romanjeunesse.ca" qui étaient libre!

C'est alors que Sébastien a eu l'idée du Machinima, médium dont il avait déjà entendu parler, et a activé son réseau pour trouver un fournisseur, Via Linkedin. (…)

Forte de mon expérience en jeux vidéos, j'ai fait le story-board de la bande annonce. Celui-ci est d'ailleurs, dans sa structure, bien plus proche des « trailers » de jeux vidéos que des « previews » de film! À mon grand plaisir, seules une ou deux scènes ont du être retravaillées pour cause de complications technologiques (il semblerait que les personnages de Second Life ne tirent pas du lance-pierre!). (Notre fournisseur) nous a même fait une île-volcan sur mesure pour servir de décor!

En plus de compter sur la bande annonce, la stratégie marketing du livre comprend un site Internet, un groupe Facebook ainsi qu'une page MySpace.

La refonte extrême du commerce de détail

La Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier de HEC Montréal (avec laquelle j'ai longtemps été partenaire) sera l’hôte d’un séminaire intitulé La refonte extrême du commerce de détail qui se déroulera au HEC, du 10 au 12 octobre 2007.  Cet événement est organisé en collaboration avec le MIT Media Lab et la firme montréalaise Mon Mannequin Virtuel.

La conférence accueillera des panélistes de Harvard University et de Massachusetts Institute of Technology (MIT).  Deux conférenciers invités seront présents pour l’événement : Don Tapscott, professeur à l’Université de Toronto, est une autorité de réputation internationale en matière de valeur stratégique et d’impact des TI et auteur de l’ouvrage populaire 'Wikinomics: how mass collaboration changes everything' et Mike Gray, un expert oeuvrant au sein de la compagnie Dell et qui est considéré comme un spécialiste de leur approche unique en matière de chaîne d’approvisionnement.

Les différents panélistes discuteront des domaines suivants : la publicité personnalisée, l’identité virtuelle, la publicité axée sur les avatars ainsi que le placement de produits dans les jeux, le cinéma, la télévision et les annonces publicitaires.  Vous pourrez aussi comprendre comment le Web 3.0 et les nouvelles tendances dans le magasinage social et les communautés vont transformer le commerce de détail.

L'inscription se fait ici

Marketing social vs relationnel vs par médias sociaux

Reçu dans les courriels:

Bonjour,
Dans un récent billet, on pouvait lire sur votre blogue des réflexions sur le marketing social. Toutefois, il me semble qu'il y a eu confusion des genres entre marketing social et marketing relationnel et, si c'est le cas, la discussion gagnerait à être recadrée. Le marketing social qualifie les campagnes conçues pour participer à la résolution d'un problème social (le SIDA,le tabagisme ou les incendies de forêt, par exemple, et, en somme, pour n'importe quelle cause sociale. Cette discipline, qui est devenue une véritable industrie publicitaire à la fin de la deuxième guerre mondiale, particulièrement aux États-Unis, a été baptisée ainsi ("marketing social") et théorisée par Kotler dès 1971. Des milliers de professionnels sont aujourd'hui spécialisés en marketing social (entendu dans ce sens consacré), non seulement au sein d'organisations gouvernementales et paragouvernementales mais aussi au sein d'agences spécialisées, sans compter tous les publicitaires d'agences généralistes qui font, à l'occasion, des campagnes pour des causes sociales.
Sauf erreur, dans votre blogue, quand vous parlez de marketing social, il me semble plutôt que c'est de marketing relationnel que vous traitez.
Mais peut-être ai-je mal compris.
Je profite de ce courriel pour saluer la très grande qualité de votre blogue et des propos qu'on y trouve.
Bonne journée.

(Comme je n’ai pas la permission officielle de l’auteur pour publier, les noms et coordonnés de celui-ci ont été retiré.)

Réponse

Vous avez totalement raison! Il s’agit en fait d’une traduction libre et probablement trop rapide du terme « social marketing » de MarketingNews. En fait, même en anglais le terme est ici fautif. Je préférerais plutôt le terme « marketing par médias sociaux » ou encore « Social media Marketing » qui est différents de marketing relationnel en ce sens que le marketing relationnel entretient une relation déjà existante avec un sujet qui est déjà client (principe de fidélisation) tandis que le « marketing par médias sociaux », utilise les outils tels que blogues, facebook, Flickr YouTube (les outils Web 2 quoi) pour fidéliser, mais aussi pour rejoindre de nouveaux clients et atteindre un ou plusieurs des objectifs déjà cité dans le billet Les cinq objectifs d’affaires d’un blogue ou du marketing social qui aurait certainement bénéficié d’un meilleur titre. Merci de votre question très pertinente.

Les cinq objectifs d’affaires d’un blogue ou du marketing social

Dans le Marketing News de ce mois-ci, Brian E. Kardon de Forrester, dans son article MySpace YourSpace, identifie les cinq objectifs d’affaires qui sont à la base de tout marketing social. Voici donc une traduction libre de ces objectifs.

• Écouter : Utiliser le marketing social à des fins de recherche. Cela permet de mieux comprendre son client et de jouir des intuitions de celui-ci pour développer son marketing et ses affaires.
• Communiquer : Répandre le message à propos de votre compagnie. Ce but rejoint les entreprises qui sont prêtes à étendre leurs initiatives marketing numériques au-delà des canaux traditionnels, vers des canaux plus interactifs.
• Énergiser : Identifier ses clients les plus enthousiastes et utiliser le marketing social pour augmenter le pouvoir de leur bouche à oreille. Mais ça ne marche que pour les marques qui ont réellement des enthousiastes déjà existants.
• Appuyer : Mettre en place des outils marketing social pour permettre aux clients de s’entraider entre eux. Cela fonctionne bien pour des entreprises qui ont des coûts de services clientèle élevés et pour qui les clients pourraient naturellement s’entraider.
• Étreindre (embracing) :Intégrer le point de vue de vos clients dans vos processus d’affaires, incluant l’utilisation de leurs idées pour développer le design de vos produits. C’est le plus difficile des 5 objectifs et est envisageable pour les entreprises ayant déjà atteint l’un des quatre objectifs précédents.

À moins que vous n’ayez d’objectifs d’affaires précis, votre marketing social échouera…

Pour le Geek marketeur

Steve Rubel fait une excellente réflexion sur une nouvelle forme d’emploi qu’il nomme le « geek marketeur ». Je ne sais pas pourquoi, mais je me reconnais très bien dans ce nouveau vocable…

Enter Geek Marketers. These cross-trained specialists are fluent in both worlds and bridge them. They are marketers by trade, yet they also have a hard-core interest in technology and social anthropology. As curious individuals, they are constantly studying how digital advances are changing our culture and media. Armed with these insights, they regularly apply them in a marketing context by working closely with brand teams to codify new best practices.
Geek Marketers create competitive advantage through rapid-fire testing and learning. The people I know in this role are shepherding the development, testing and measurement of all kinds of groundbreaking marketing programs. Their pilots span from the simple, such as building RSS feeds, to the complex, creating multifaceted community programs. Often they are paired with people like me, who are in a similar role on the agency side.

Comparatif des univers virtuels

Excellent tableau comparatif de plusieurs univers virtuels chez Techcrunch.com.

Facebook a-t-il un impact sur les blogues? Réponses à la question du mois de Yulbiz

Hier se tenait le Yulbiz-Montréal et comme le veut la tradition, les participants présents (une grosse cinquantaine), ont répondus à la question du mois.

Facebook aura-t-il ou a-t-il un impact sur les blogues? Pourquoi?

Christian Aubry
amicalmant.ca
Ben oui, voyons, c,est évident! J’ai de bons amis, ici même à Yulbiz, qui bloguent beaucoup m,oins depuis qu’ils publient sur Facebook. Le blogue est aussi un instrument social et relationnel. Facebook, qui est une application hégémonique vient combler ce besoin-là. De plus, il apporte une dimension collective à la publication…

Pascal Veilleux
nsisolution.wordpress.com
Certainement, c’est un outil de promotion et un bon complément pour personnaliser davantage son blog et assurer un meilleur lien avec ses lecteurs.

Sébastien Provencher
www.praized.com/blog
Je pense que Facebook complète très bien les efforts de blogging. J’ai écrit un billet sur mon blog la semaine dernière : How Facebook complements your blogging

Éric Baillargeon

intercommunication.blogspot.com/

Avec les status à la Twitter et les commentaires des « post », oui. facebook risque de gruger des parts de marchés des blogueurs non convaincus.

Geoffroi Garon
biotope.ca
Oui c’est certain! En fait Facebook révolutionne et amplifie le développement du Web social donc valorise l’usage du texte authentique et ouvert à la discussion, les blogues I.D. quoi!

Pascal Hébert
blogue-amm.com
Avec Facebook, chaque utilisateur est désormais un média et ceci affectera principalement l’univers des blogues personnels.

Martin Lessard
zerosecond.blogspot.com
L’impact sera dans la sphère privée : plusieurs personnes qui hésitaient à bloguer « dans la sphère publique », ont trouvé un moyen de « bloguer », de « twitter » en fait, dans une sphère (plus ou moins) privée. Facebook révolutionne le blogue d’ami, le blogue de faits et gestes, le blog de blurp sur sa vie. Facebook, pour eux, c’est le log de leur vie. Moins pour pour ceux qui font un roman de leur vie, qui blogue par affaire, il n’y aura pas de changements.

Kim Auclair
Kimauclair.ca
Je pense que oui si nous nous fions sur les fameux « nick » de nos amis de Facebook. Nous aimons être au courant de leurs activités et de leurs humeurs. Ce fait peu intéresser les non-habitués à avoir un blogue.

Jean-Julien Guyot
ipub.ca.cx
Facebook c’est du blog privé avec énorme potentiel viral. De plus, facebook impacte le travail du blogueur en lui permettant de toucher une population davantage ciblée et qualifiée. Finalement, les blogs ont tout intérêt à tirer avantage de la viralité de Facebook.

Pierre Bellerose

ancienetmoderne

Certainement de plus en plus, je suis les billets de mes amis par leur Facebook. Je délaisse leurs blogues.
Pourquoi suivre les blogues quand on a tout sur Facebook?

Gabriel Goldenberg
seoroi.com
Facebook affecte déjà les blogues. Ça peut montrer automatiquement les nouveaux billets qui ont été publiés. Par ailleurs, après l’explosion des sites de « gossip », Facebook donnera sûrement matière à commenter à ses utilisateurs. « Michel Leblanc est ami avec Britney Spears! Son site sera maintenant référencé pour le mot-clé « Britney Spears »!
Encore une fois, superbe rencontre de réseautage offline. Business 1.01

Claude Malaison
emergenceweb.com/blog
Aucun! Facebook est devenu une plateforme de développement d’applications ausi un site Web social et de mise en relation professionnelle. Rien à voir avec les blogues. Comme pour ziki.com , le plus que Facebook peut faire, c’est s’intégrer le phénomène, que les deux agissent en symbiose. Mais au départ, ils sont très différents et ne poursuivent pas les mêmes buts. Tous deux visent l’exposition de soi, mais à des niveaux différents.

Philippe Martin

nayezpaspeur.ca/blog/
L’impact n’est pas vraiment différent que les Digglikes. Je ne pense pas que les usagers vont sur Facebook pour lire les blogs. Cela peut être complémentaire sans plus.

amélie Racine
Carneta
Je crois que Facebook peut inspirer de nombreux blogueurs. On n’a qu’à voir la quantité d’informations qui est partagée, les groupes qui y sont créés et les causes qui s’accumulent. Mais la vraie question que les blogueurs doivent se poser, vaut-il la peine d’en parler?

Mark Schanzleh
staynomad.com/blog
The grip of Facebook’s wall has the tendency to become stronger and stronger on some of us “bloggers”. Rather than answering the question what Facebook’s impact is on blog in general, we should maybe ask ourselves how loyal we want to be to our own (blog)creations. De we go for the provided “early consumption” wall posts, or do we keep our personnal style and signature? This question will have to be answered by every one of us. Wisdom to all of you!

Benoît Descary
Descary.com
Certainement Facebook a déjà changé non seulement les blogues, mais également la façon d’entrevoir l’Internet.

Laurent Maisonnave
zecanada.com
Facebook a définitivement changé ma façon de bloguer… Ou de ne plus bloguer. Je passe plus de temps à partager de l’info sur facebook que sur mon propre blogue.

Je crois aussi que Facebook a complètement changé et modifié la façon dont les gens bloguent. le partage d’information est facile et grandi. L’impact est réel.

Jérôme Paradis
blog.jeromeparadis.com
oui. Comme Robert Scoble et Sébastien Provencher le démontrent, on peut utiliser Facebook pour publiciser nos blogues.

Kim Vallée
blog.kimvallee.com
Facebook me permet de promouvoir mon blogue, de me faire connaître et de créer des liens plus forts avec d’autres blogueurs que je lis et qui me lisent. Et je pense que son impact ne fait que commencer à se faire sentir.

Votre humble serviteur
Je suis convaincu que Facebook peut être un outil complémentaire aux blogues sans pour autant le remplacer. Il ne rejoint pas les mêmes personnes, il est fermé aux non-membres et est invisible aux moteurs de recherches. Il est cependant beaucoup plus personnel que ne peut l’être un blogue.

Les biens virtuels, le prochain gros modèle d’affaires

Les biens virtuels, sera le prochain gros modèle d’affaires. C’est l’affirmation que fait Susan Wu dans l’article Virtual Goods: the next big business model de Techcrunh (via Wikinomics).

People spend over $1.5 billion on virtual items every year. Pets, coins, avatars, and bling: these virtual objects are nothing more than a series of digital 1s and 0s stored on a remote database somewhere in the ether. What could possibly possess people to spend real, hard earned cash on ‘objects’ that have no tangible substance?

Toujours selon madame Wu, les gens achètent des biens virtuels pour quatre raisons fondamentales (traduit librement).
• Les objets virtuels sont des services. Elle donne l’exemple d’un bouquet de fleurs virtuel qui a trois composantes. La première est la représentation graphique d’un bouquet de fleurs, la deuxième est l’action d’envoyer ces fleurs à quelqu’un et la troisième est le fait d’exposer ces fleurs (comme un trophée) que l’on a reçues afin que tous sachent que l’on est apprécié.
• Les objets virtuels créent de la valeur. En achetant des biens virtuels, on améliore la satisfaction de notre présence dans l’univers d’où ils viennent. Cette satisfaction vaut quelque chose. À titre d’exemple, si on achète une armure, une potion magique, des habits virtuels, une demeure virtuelle ou l’amélioration des stages du jeu dans lequel on est, ces objets virtuels nous permettent de jouir davantage d’une présence dans ces univers.
• Le coût d’achat d’un objet virtuel peut-être moindre que celui de l’acquérir ou de le construire par soi-même. Les Chinois qui travaillent dans les entreprises qui créent des biens virtuels, gagnent moins cher de l’heure que les joueurs qui achètent ces biens.
• Vous pouvez faire de l’argent avec des biens virtuels. Les gens qui vendent des biens virtuels font un profit. L’an dernier, nous avons même eu un premier millionnaire de Second Life.

Le Web 3D, la route des méta-univers

Un  passionnant document Metaverse Roadmap, Pathway to the 3D Web, A cross-industry public foresight project (PDF) viens d’être mis en ligne. Ce document explore les avenues de développements du Web 3D. Selon les auteurs, l’avenir du Web 3-D ne fait aucun doute. L’émergence de ce nouveau Web sera facilitée par une série de tendances facilitantes de performance et de capacités technologiques en croissance constante. Ces constantes technologiques et scientifiques permettant l’évolution du Web 3D sont (traduit librement):

• La loi d’Henderson (ou l’effet de la courbe d’apprentissage)
• La loi de Moore (croissance de la puissance des ordinateurs et de la complexité du matériel informatique)
• La croissance de la miniaturisation et l’efficacité déraisonnable du microcosme (plus nous miniaturisons les systèmes informatiques, plus ils deviennent efficaces. À tel point que le gain d’efficacité est si énorme qu’il paraît déraisonnable).
• La croissance du nombre de polygones (le visage d’un des acteurs de Toy Story 1 avait 100 points de contrôles du mouvement. Celui de Toy Story 2 en avait 1000)
• La croissance de l’efficacité des algorithmes logiciels (le ratio prix/efficacité de l’efficacité logicielle double tous les 6 ans)
• La loi de Kryder (la densité de l’information pouvant être emmagasinée dans des supports numériques a doublé tous les 23 mois, en moyenne depuis 1953)
• Croissance de la bande passante (loi de Nielsen)
• Croissance de la bande passante sans-fil (loi de Cooper)
• Croissance des moniteurs plats
• Croissance de la densité des adresses réseau et la « transparent society » (dans les années 90, Robert Poor a observé que le nombre d’adresses réseau double tous les 12 mois dans un environnement urbain. L’auteur David Brin parle quant à lui de la croissance de l’accessibilité de nos données publiques et privées dans un monde de plus en plus transparent).
• Le Web participatif, les réseaux sociaux et la valeur de la croissance de ces réseaux (la loi de Metcalfe et celle de Reed, c'est-à-dire que la valeur d’un réseau croit avec le nombre de ses usagers)
• La courbe différentielle d’apprentissage de la technologie, des affaires et de la société (de John Smart, la culture évolue moins rapidement que le monde des affaires qui lui évolue moins rapidement que la technologie).

En plus, de ces constantes scientifiques et technologiques, d’autres constantes d’affaires, sociales légales et autres, permettront l’éclosion de ce type d’univers.