Les biens virtuels, le prochain gros modèle d’affaires

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Les biens virtuels, sera le prochain gros modèle d’affaires. C’est l’affirmation que fait Susan Wu dans l’article Virtual Goods: the next big business model de Techcrunh (via Wikinomics).

People spend over $1.5 billion on virtual items every year. Pets, coins, avatars, and bling: these virtual objects are nothing more than a series of digital 1s and 0s stored on a remote database somewhere in the ether. What could possibly possess people to spend real, hard earned cash on ‘objects’ that have no tangible substance?

Toujours selon madame Wu, les gens achètent des biens virtuels pour quatre raisons fondamentales (traduit librement).
• Les objets virtuels sont des services. Elle donne l’exemple d’un bouquet de fleurs virtuel qui a trois composantes. La première est la représentation graphique d’un bouquet de fleurs, la deuxième est l’action d’envoyer ces fleurs à quelqu’un et la troisième est le fait d’exposer ces fleurs (comme un trophée) que l’on a reçues afin que tous sachent que l’on est apprécié.
• Les objets virtuels créent de la valeur. En achetant des biens virtuels, on améliore la satisfaction de notre présence dans l’univers d’où ils viennent. Cette satisfaction vaut quelque chose. À titre d’exemple, si on achète une armure, une potion magique, des habits virtuels, une demeure virtuelle ou l’amélioration des stages du jeu dans lequel on est, ces objets virtuels nous permettent de jouir davantage d’une présence dans ces univers.
• Le coût d’achat d’un objet virtuel peut-être moindre que celui de l’acquérir ou de le construire par soi-même. Les Chinois qui travaillent dans les entreprises qui créent des biens virtuels, gagnent moins cher de l’heure que les joueurs qui achètent ces biens.
• Vous pouvez faire de l’argent avec des biens virtuels. Les gens qui vendent des biens virtuels font un profit. L’an dernier, nous avons même eu un premier millionnaire de Second Life.

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Commentaires

  1. Boum

    What could possibly possess people to spend real, hard earned cash on ‘objects’ that have no tangible substance?

    Les mêmes motivations que ce qui les motivent à se procurer un VUS plutôt qu’une petite voiture, un parfum X plutôt qu’un parfum Y, une marque plutôt qu’une autre, etc. C,est trop simple, peut-etre ai-je manqué quelques chose.

    Je ne vois pas, dans les commentaires, ce qui s’applique uniquement aux biens virtuels.

    Les fleurs «réelles» sont aussi des services et ont aussi trois composantes : Les fleurs, le fait de les envoyer à quelqu’un et le fait d’exposer ces fleurs. Donc, pas de différence majeure sur ce point.

    Les objets «réels» créent de la valeur : remplacez virtuels par «réels» dans ce paragraphe et dites moi que ça ne fait pas de sens … ok, il faudrait aussi enlever magique après potion.

    Le coût d’achat d’un objet «réel» peut être moindre que celui de l’acquérir ou de le construire par soi-même. Ça me semble une évidence. Question de ramener tout ça au «réel», combien coûterait te construire une Mercedes toi-même (développement, achat de pièces à l’unité, temps requis, etc.) ?

    À ce que je sache, on peut aussi faire de l’argent avec des biens réels.

  2. Administrator

    Boum
    Tu as raison et l’exemple donné ici n’est pas de mettre en opposition les biens réels vs virtuels. C’est plutôt d’illustrer à quel point cette “nouvelle économie” est bien réelle et prometteuse…

  3. Boum

    Toi tu le sais, moi je le sais, mais avoue que le titre est trompeur (vendeur).

    L’idée du «next big» renvoie, dans ma tête, à quelque chose de nouveau. C’est pourquoi j’ai insisté sur le fait que ce qu’avance l’auteur peut aussi bien renvoyer à la «nouvelle» économie des biens virtuels qu’à la vieille économie des biens tangibles(?).

    Histoire de nuancer ma position, je ne crois pas que le virtuel et la vieille économie soient complètement identiques tout le temps en toute occasion, mais de là à qualifier les biens virtuels de «next big», il y a un pas que j’hésiterais à franchir. Dans tous les cas, si il s’agit vraiment du «next big», ce n’est sûrement pas pour les raisons mentionnés par l’auteur. Celles-ci ne me convainquent pas et disons que son argumentation est un peu mince.

  4. En ce début de semaine dans les médias « SecondLife Observer France- SLObserver.com

    […] https://www.michelleblanc.com/2007/08/27/biens-virtuels-prochain-gros-modele-d-affaires/ […]