Et, au-delà, quelle est la force d’inertie d’une communauté, ou, en d’autres termes, un site web 2.0 peut-il voir son cœur d’utilisateurs glisser vers une autre classe sociale que celle originelle ? L’analyse montre en effet deux forces qui s’affrontent. D’abord l’effet domino : le profil de la communauté se déduit de celui des early adopters. Ces derniers passant l’information à leur entourage proche, la base d’utilisateurs reste relativement homogène. A contrario, l’effet mimesis attire des utilisateurs par imitation, l’inscription à un site web s’apparente ainsi à la consommation-statut.
Ils nous partagent aussi cette vidéo amusante, qui parodie ces clivages sociaux sur les sites Web 2.0 de vidéos en ligne.
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Contrairement à la Gendarmerie Royale du Canada qui est dans Second Life contre son grée, la police de Vancouver elle, contrôle sa présence et fait la promotion de son recrutement dans l’univers. En fait, ils veulent recruter des geeks qui comprennent la technologie et qui pourront assister les forces constabulaires dans des enquêtes de natures technologiques et qui pourront peut-être, pourquoi pas régenter les mondes virtuels?
Y a-t-il d’autres industries qui ont besoin de geeks? À Montréal, avons-nous besoin de gens spécialisés en 3D? C’est juste une autre petite question comme ça…
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Croyez-le ou non, il est désormais possible de dresser un alter ego virtuel, MyCyberTwin, afin qu’il clavarde avec vos contacts, à votre place. MyCyberTwin est l’une des plus récentes applications des recherches en intelligence artificielle. C’est un produit de la firme Relevancenow.com. Qui sont les célébrités qui utilisent déjà MyCyberTwin? Georges W. Bush, Angelina Jolie et Paris Hilton. Et vous savez quoi? MyCyberTwin peut même clavarder à votre place dans Second Life! Voici donc une application qui pourrait être utile (à moyen terme) dans un contexte d’affaires virtuelle. Vous devez cependant passer de nombreuses heures à « dresser » votre alter ego virtuel afin qu’il vous ressemble (psychologiquement) le plus possible. Le service n’est disponible qu’en anglais pour l’instant.
“We wanted to build software clones of humans that learn about you and effectively function on your behalf,” says Liesl Capper, cofounder and CEO of RelevanceNow. “The problem with creating a chat AI is that it’s very laborious, trying to think of variations on what people will say and then creating responses. Building one has always been a labor of love that takes months, if not years. What we have built is the ability for people to make a cybertwin really quickly.” (…)
“People are spending a lot of time putting their personalities online,” Capper notes, whether through their MySpace pages, blogs, or avatars in virtual worlds such as Second Life. “It may only be for an audience of 10 people, but it’s important to them, and it’s a taste of things to come. This way, you can have your friends chat to you when you’re sleeping. It’s about engaging with people and answering their questions without having to go through a hundred e-mails.”
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Introduction 1 Web2.0 and collaboration 4 Why blog? 8 Web feeds (RSS and other geeky stuff) 10 Some corporate blog examples 14 Podcasting for business 16 Twitter and Jaiku 20 Facebook 24 Second Life and 3D virtual worlds 30 Wikis 39 Blog writing tips 43 Where to go to get started 48 Want more help? 51
L’une des citations intéressante
“The internet is a powerful tool. But most attention seems to focus on its use as a means of vertical communications: from one to many. But as important as this is — and it’s very important indeed — it’s probably dwarfed by the much more numerous horizontal communications that the internet, and related technologies like cell phones, text message and the like permit. They allow a kind of horizontal knowledge that is often less obvious, but in many ways at least as powerful, as the vertical kind. Horizontal knowledge is communication among individuals, who may or may not know each other, but who are loosely coordinated by their involvement with something, or someone, of mutual interest. And it’s extremely powerful, because it makes people much smarter.” Prof. Glenn Reynolds
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Le copain Jacques Nantel de HEC Montréal dirige le mémoire de Maîtrise de l’étudiant Jean-François Bélisle. Il réalise une étude sur l’univers Second Life pour sa Maîtrise en marketing et il a besoin de l’aide des aficionados de l’univers. C’est qu’il a mis en ligne un questionnaire à l’adresse http://www.chairerbc.com/msc407/ . De prendre le temps d’y répondre pourrait vous valoir la somme de $500cdn. De plus, c’est pour la science marketing! Alors, n’hésitez pas à faire votre petit effort…
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Alstom, Areva, Capgemini, L’Oréal et Unilog, cinq piliers de l’économie française, recruteront dans Second Life les 19-20 et 21 juin prochain, dans l’île de la publicitaire TMP Néo.
Point commun entre les cinq firmes: un fort besoin de recrutement. Alstom table notamment sur 9000 embauches en 2007. “On veut ouvrir le champ d’investigation du recrutement, précise Corinne Descours, responsable de la communication d’Areva. Si on cherche des jeunes innovants, il faut utiliser leurs outils.” La méthode change donc, mais pas les profils recherchés. Directeur des ressources humaines de Capgemini France, Bruno Dumas s’explique:
Les candidats intéressés doivent d’abord envoyer leur candidature sur le site Neo Job-Meeting avant le 11 juin. Et les 700 profils sélectionnés auront ensuite accès à l’île ouverte sur Second Life. Organisatrice de l’évènement, l’agence de publicité TMP Neo les recevra dans son QG virtuel, avant de les orienter vers les différents bureaux de recrutement. L’heure sera alors à un entretien d’une vingtaine de minutes.
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Il arrive quelquefois, que les conversations des commentaires de ce blogue, méritent une attention particulière. C’est le cas d’une discussion récente comme suite à mon billet Pas encore de Web 2.0 pour nos PME, le commentaire de Boom va comme suit :
Ce billet m’interpelle particulièrement.
Je vois l’intérêt du web 2.0 pour les grandes entreprises avec des budgets pub/marketing/relations publiques astronomique, avec des assises financières assez solide et où expérimenter sans réussir complètement est une option envisageable et est quand même relativement bien perçu.
Pour une PME, pour laquelle investir dans l’aventure 2.0 représente la différence entre un bilan positif ou négatif et où une réussite partielle n’est même pas envisageable, je ne vois pas très bien. Dans une PME où la réussite de tout projet publicitaire/marketing/RP doit absolument être totale faute de quoi le proprio devra ré-hypothéquer sa maison pour faire rouler son entreprise (vous voyez le topo), je ne vois pas très bien non plus.
Désolé de la grossièreté des situations décrites ci-haut, mais le deuxième cas existe assurément.
Quelqu’un aurait-il des cas concrets de PME à soumettre ? À quand une catégorie «Web 2.0 pour PME» dans un blogue ? Existe-t-il des projets web 2.0 réalisé pour moins 5 000,00 $ (je lance un chiffre) ? Combien ont rapporté ces projets de manière concrète $$$ ? Combien de temps après leur lancement ?
Ma réponse
Administrator said,
June 14, 2007 @ 3:46 pm · Edit
Boum, dans ta propre université (tu es de l’UQAM n’est-ce pas?), le réseau de veilles en tourisme utilisera un blogue au lieu du CMS merdique qu’ils ont payé $80 000 il y a trois ans, pour la mise en ligne de leurs excellents contenus. Le coût de la mise en place de deux portails, du transfert des données du vieux CMS à la plate-forme actuelle et de mes honoraires exorbitants sont de l’ordre de $15 000. C’est donc une économie de $65 000, sans compter les bénéfices d’affaires d’être finalement visibles aux moteurs de recherche (ce qui n’était pas le cas), d’avoir des fils RSS, un engin de recherche intégré, des archives visibles et facilement localisables, des tags et des moyens de rétroactions avec le lectorat. Alors oui, le Web 2.0 pour des PME (le réseau de veilles en tourisme en est certainement une) est possible et cela pour moins cher encore que le Web 1.0 et avec des outils et des retombées potentielles énormes…
Ce que je comprends du message est qu’il est possible de faire mieux avec moins d’argent en ayant recours au service de Michel Leblanc, pas si exorbitant. Ça rime en plus J.
Dois-je conclure que l’investissement minimal est de l’ordre de 15 000,00 $ ?
Pour savoir pourquoi les PME ne se lancent pas dans le web 2.0, il faudrait, je crois, croiser le montant que tu as osé fournir (merci !) avec les montants qu’investissent les PME en marketing/publicité/RP dans une année. Je dis dans une année, car ce type d’organisation manque parfois de planification. J’ai travaillé au sein de plusieurs PME, qui faisaient pourtant de un à plusieurs millions de dollars de vente annuelle, qui avaient à peine la moitié du chiffre que tu mentionnes comme budget marketing/publicité/RP. Peut-être ces entreprises n’étaient-elles pas beaucoup «orienté marketing», j’en conviens, mais cette réalité existe. Le frein que tu semble voir dans la technologie se situe peut-être dans les finances des entreprises, d’où mes questions pratiques du post précédent.
Ceci dit, plusieurs PME n’hésiteront pas à dépenser le quart ( souvent beaucoup plus) de la somme que tu as mentionné pour participer à une foire commerciale dont le rendement est pour le moins incertain. Pourquoi ?
À quoi je rétorque
Administrator said,
June 14, 2007 @ 4:45 pm • Edit
Dernièrement, lors d’une allocution devant des gens de l’industrie du voyage, je leur demandais combien d’entres eux investissaient de leur budget marketing (incluant les salaires) 50% sur le web? Puis 40, 30, 20, 10, 5, à 3% quelques, mais se levaient, à 2 et 1 % on commençait à avoir plus de joueurs. Je leur dis qu’ils étaient des imbéciles puisqu’au Canada, dans leur secteur d’activité, 52% des transactions se feront cette année à partir du Web et que plutôt que de leur enfoncé dans la tête les statistiques qui prouvent à quel point ils sont stupides, je m’attarderais plutôt à leur expliquer ce qu’ils peuvent faire pour changer la situation (au niveau du Web). Ce qu’ils devraient réellement faire est de mettre 50% de leur budget marketing sur le Web, mais ils ne le feront pas.
Le $15 000 donné plus haut en exemple, ne va à mon entreprise que pour $3 000. Le reste va à l’entreprise qui a mis les CMS en ligne, a modifié les gabarits pour qu’ils correspondent aux besoins du réseau de veilles, pour le développement de certains widgets et pour le transfert des nombreux contenus. Ça aurait pu coûter encore moins cher si l’entreprise avait fourni les ressources internes pour faire le travail de bras de transfert des contenus. Voilà! Pour monter un Slog (site Web trad sur plate-forme de blogue) il en coût entre 3 et 5000$ si on travaille à partir de gabarits déjà existants. De plus, le code reste à l’entreprise qui peut virer ses fournisseurs à volonté et trouver des remplacements à la grandeur de la planète. On s’entend cependant pour dire que dans ce budget il n’y a pas de marketing, il n’y a qu’une plate-forme. Maintenant, si les entreprises n’ont pas de budgets de marketing, il n’y a pas de miracles à faire. Le marketing gratis vaut ce que ça vaut, c’est à dire rien. À tout le moins, avec le Web 2.0 et ses outils, une possible autonomie pour les PME est très certainement atteignable.
Maintenant, je ne conseille que très rarement les PME. Ma clientèle est surtout composée de grandes entreprises. Les PME ont certainement besoin de mes services, mais ils sont trop radins pour s’en rendre compte. Ils ne veulent pas savoir, ils veulent faire. Quitte à faire n’importe quoi et à tirer l’argent par la fenêtre. Ils ne réalisent pas que de se payer mes services pour un après-midi, peut leur sauver plusieurs dizaines de milliers de dollars. Je m’en suis fait une idée et maintenant je m’en fous. Mon business va très bien et mes gros clients sont contents. Voilà…
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Bon finalement, quelqu’un se réveille et commence à mettre Montréal sur la map mondiale du 3D, autrement que par des discours creux vantant les mérites indéniables de notre industrie du jeu et de 3D. Il était temps!
Merci cher Loleux. Ça prend des gens comme toi pour secouer les puces inertes de nos grandes entreprises. À quand une présence 3D de Montréal dans Second Life? Y a t-il un autre Loleux dans la salle ou est-ce que nos entreprises et paliers gouvernementaux se prendront en main eux-mêmes?
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Je savais que Fjord, la division interactive du groupe Cossette, était très impliqué dans l’univers Web. J’ai même déjà fait un petit mandat pour eux. Mais je m’imaginais que le reste de la machine, était résolument ancré dans le marketing traditionnel. Après cette journée passée avec eux, je suis maintenant convaincu du contraire. Le groupe, a même opté pour l’approche 70-20-10 (vous avez une photo de ce concept plus bas) et le Président, monsieur Pierre Delagrave a écrit le livre, On efface tout et on recommence. C’est tout dire! Reste que des souhaits, des productions innovantes (dont certaines ont été adéquatement illustrées) et des demandes des clients qui sont convaincus des bienfaits du Web pour leurs stratégies marketing, il y a plusieurs pas encore à franchir, pour Cossette, les autres agences de marketing, les agences Web et surtout, les clients. Mais disons que c’est un pas très prometteur, dans une bonne direction.
Ha oui, j’ai peu appris de nouveautés durant cette journée (je n’étais pas le public cible à convaincre, quoi que…), mais j’ai toutefois grandement apprécié la vision du groupe Cossette, son engagement à faire de plus en plus de Web, de médias sociaux, de Web 2.0, et tutti quanti et j’ai énormément apprécié plusieurs de leurs présentations dont celle de la directrice créativité de Fjord, Katherine Melançon (avec qui j’ai aussi eu le privilège de dîner), qui nous a partagé les inspirations créatrices de Cossette. Entre autres, elle nous a parlé de Yugop.com, Joshuadavis.com, Wefeelfine.org, Summize.com, Sloltz Kolgen et du concept The Internet of Things que je ne connaissais pas. Merci donc à toute l’équipe de Cossette pour cette belle journée et pour avoir détruit certains de mes vieux clichés…
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On a bien beau parler de virtuel avec Second Life, certaines entreprises réalisent déjà comment on peut aisément faire des dollars réels avec le virtuel. Ainsi, la société FirstMetaBank de Singapour et son CEO, Douglas Abrams, offriront un service bancaire incluant une carte de crédit et des prêts aux entreprises dans Second Life.
We’re treading on new ground and one of the early Singapore-based business entrants to open in Second Life,” Abrams said in an interview with ZDNet Asia, explaining that the company’s initial idea was to provide financial services for games that thrive on virtual communities. Abrams is also the founder of Expara, which provides leadership consulting and training services, and the founding partner of Parallax Capital Management, a funds management company based in Singapore.
“I saw an article which talked about people who were trading game currencies like Simleons [used in The Sims Online], on eBay in exchange for real-world currencies… So, virtual currencies can actually be consumed like real money,” he said, adding that he then spotted the business opportunity which spawned First Meta. “Many would agree that banking [in the physical world] is one of the most profitable businesses you can be in.”
The startup decided to focus solely on Second Life because of the latter’s phenomenal growth and increasing popularity, where the virtual world now boasts a population of over 6.6 million residents who exchange millions of virtual dollars each month.
Dans les derniers mois, j’ai rencontré plusieurs gestionnaires des secteurs bancaires et financiers et lorsque je leur parlais de Second Life, ils m’écoutaient poliment avec un scepticisme mesuré. Il semble qu’ils seront désormais à la remorque de plus innovateurs qu’eux…
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