Le Webcom-Montréal 2008 et le préWebcom

Ce sont les copains Michel Chioini et Claude Malaison qui organisent la 4e édition de l’événement Web 2.0 de l’année à Montréal, Webcom le 14 mai prochain. La veille, le 13 mai, un Yulbiz Webcom hors série permettra aux blogueurs d’affaires et aux gens d’affaires qui s’intéressent aux blogues de discuter dans une atmosphère détendue, avec les conférenciers vedettes de Webcom. Personnellement, j’ai hâte de revoir mes amis Fred Cavazza, Xavier Aucompte, Jon Husband, Stéphane Garneau et de rencontrer Bertrand Duperin. Plusieurs autres conférenciers de prestige, dont Bryan Eisenberg, Andrew McAfee, Scott Gavin et Pierre-Karl Péladeau pourraient aussi se joindre à nous, mais je n’ai pas encore de confirmation à cet effet. D’autres yulbizeurs réguliers tels que Martin Lessard, Guillaume Brunet, Geoffroi Garon, Alexandre Hénault ou Guillaume Bouchard seront aussi présentateur le lendemain et je reverrais peut-être avec plaisir les amis Pascale Guay, Michel Couture et Benoît Marcoux.

Les conférences et présentations discuteront de :

Marketing 2.0 • comportements des consommateurs • clics • influence du web 2.0 sur les marques • tendances d’utilisations des médias numériques • moteurs de recherche • études de cas • médias sociaux • Entreprise 2.0 • outils de collaboration • intranet 2.0 • nouveaux métiers • mémoire d’entreprise • différences avec la France  •  études de cas  • débats • Solutions 2.0

Qui sont tous des sujets dont je discute aussi dans ce blogue. Pour assister au Yulbiz-Webcom, vous n’avez qu’à vous présenter dès 18 :00hr au Café Méliès le 13 mai et pour participer à Webcom, inscrivez-vous ici.

Dévoilement

Ça me fait plaisir de faire la promo de Webcom puisque les organisateurs sont des potes, qu’ils m’offrent mon billet gratuit, qu’ils permettent l’organisation du Yulbiz spécial et que ça me fait plaisir de leur faire de la promo. De plus, je me souviens d’une tournée parisienne avec Claude Malaison. Je ne peux rien refuser à ce mec extrêmement sympathique…

MAJ

oui, oui, je sais, ce billet est une "Méga-liche" mais ça fait plaisir de faire plaisir aux autres…

Morgan Stanley et ses tendances internet

C’est via 2803 que je prends connaissance du document Internet Trends 2008 (PDF) de la célèbre firme d’investissement et services financiers Morgan Stanley. Entre autres, ils observent la montée spectaculaire des médias sociaux, telle que le démontre la diapositive suivante.

Importance des médias sociaux sur le Web

Primeur : Des sites du gouvernement du Québec squattés par des domaineurs

 

Plusieurs sites appartenant au gouvernement du Québec sont squattés par des domaineurs qui les utilisent à des fins pornographiques, de jeux ou de redirections payantes. Ces domaineurs utilisent une particularité de la langue française (l’utilisation de l’accent aiguë) pour capturer les visiteurs qui peuvent taper directement l’adresse du site dans la barre de l’URL en y inscrivant machinalement l’accent. À titre d’exemple, l’un des sites gouvernemental les plus visités au Québec est BonjourQuebec.com. Ces filous ont donc légalement acheté BonjourQuébec.com qui est en fait un site pornographique vantant les mérites physionomiques de jolies demoiselles. D’autres sites tels que :

emploiquébec.net
hydroquébec.com
hydro-québec.com
lotoquébec.com
loto-québec.com
téléquébec.tv
investquébec.com

sont aussi squattés de la sorte.

Qu’est-ce qu’un domaineur ?

(selon Wikipedia)

Le mot Domaineur est dérivé de l’anglais Domainer.
Un domaineur est un entrepreneur ou un spéculateur spécialisé dans les noms de domaine; il enregistre (crée) ou rachète des noms de domaine dans le but d’en tirer profit. Il est souvent confondu à tort avec le cybersquatteur.

Avant le boom du CPC, les domaineurs se focalisaient sur les noms de domaine dits “génériques” tels que “acheter.com”, “dormir.com”, etc.
Depuis, beaucoup de ventes de noms de domaine concernent les noms recevant du trafic (tels que les sites ayant existé et dont le domaine n’a pas été renouvelé) car ces derniers peuvent rapporter plusieurs milliers d’euros par mois à leur propriétaire.

L’exemple type est une page dite de “parking” qui propose au visiteur un panel de liens publicitaires; lorsqu’un visiteur clique sur l’un de ces liens, une certaine somme allant de quelques centimes d’euro a plusieurs euros est reversée au propriétaire du nom de domaine.

Est-ce dramatique ?

Non en ce sens que ce n’est que plus ou moins 10% des internautes qui taperont directement l’URL d’un site dans la barre d’adressage plutôt que de le chercher dans un moteur de recherche et qu‘un pourcentage de ce nombre tapera cette adresse avec un accent. Cependant, pour BonjourQuebec qui reçoit plusieurs millions de visiteurs par ans, ces pourcentages infimes représentent tout de même un trafic potentiel suffisamment intéressant pour justifier une telle arnaque. Là ou le bât blesse est que certaines directives gouvernementales internes ont déjà incité (ici et ici) les Webmestres gouvernementaux à acquérir (on parle d’une vingtaine de dollars par an) leurs domaines accentués et que cela ne semble pas avoir été fait. À leur décharge, il est aussi bon de rappeler que bien que ces sites soient sur le Web, les moteurs de recherches ne les prennent pas encore en compte notamment puisque les organismes de standardisations internationaux (notamment IPV6) ne se sont jamais entendus sur l’utilisation de ces caractères.

Cette information est donc anecdotique, mais témoigne tout de même du peu de vision proactive de certains webmestres gouvernementaux et inciteras certainement les entreprises qui possèdent des caractères accentués dans leur marque de commerce, à protéger dès aujourd’hui les domaines accentués qui pourraient y être associés.

Rushmoredrive, un moteur de recherche pour Afro-Américains

C’est avec surprise que je prends connaissance dans un article de l’Atelier, de l’existence d’un moteur de recherche propre aux Afro-Américains, le Rushmoredrive.com.

Ce site est le premier moteur de recherche dédié exclusivement à la population afro-américaine ; il est basé sur des algorithmes qui recoupent les sites les plus visités par la communauté noire. Ce nouveau moteur combine des résultats de recherche classiques ainsi que des données spécifiquement tournées vers les intérêts des afro-américains. Cette communauté passe 72% de temps en plus sur le web que le reste de la population américaine, en s'intéressant particulièrement aux sites dédiés à la santé, la finance, les divertissement, la musique et le sport.

Va-t-on maintenant assister à l’émergence de moteurs de recherche pour les femmes, les homosexuels, les handicapés et les autres groupes sociaux démographiques spécifiques ? Il est vrai que déjà Google se subdivisait en différents moteurs orientés par la géographie. Il est aussi vrai que plusieurs cultures régionales ont leurs propres outils tels que LaToileduQuébec ici ou Baïdu en chine. Mais de découvrir qu’à l’intérieur d’une communauté géographique ont spécialise des outils de recherches pour une catégorie sociodémographique, en terme marketing cela va de soi, mais ça me surprend tout de même.

Pour ou contre le microblogage en termes marketing

Je ne me posais pas encore la question puisque je n’observe et n’expérimente le phénomène que depuis quelques semaines. Mais ce sont des billets d’Éric Baillargeon et de Damien Vanachter qui m’incitent à prendre parti. Il est clair que les entreprises se devront de monitorer ce qui se dit sur eux dans la microblogosphère et qu’à l’instar de Club Med, ils pourraient même y prendre une part active. Cependant, comme le remarque à juste titre Éric:

Mais avec le micro-blogging qui limite nos messages à moins de 200 caractères en général, l'utilisation de service de compression d'URL devient une plaie pour tous ceux qui suivent leurs statistiques de fréquentation de leur site.

Des dizaine de milliers de référents sont rendus ainsi invisible à chaque jour. Et plus votre site cible la "Geekosphère", plus c'est vrai.

Cependant, pour les URL que vous raccourcirez vous-mêmes, vous pouvez toujours utiliser Tweetburner afin d’en suivre les statistiques. Mais il est vrai que si quelqu’un d’autre pointe vers votre propriété web à l’aide de ces outils, ça va compliquer l’analyse des référents. À contrario, comme le souligne Damien :

Mais en ce qui concerne tout le reste, et notamment les discussions que nous lançons sur nos blogs et celles auxquelles nous participons ci et là sur la toile, il apparaît de plus en plus futile de vouloir “contrôler” l’endroit où elles prennent place (cfr. l’activité de ce week-end sur la blogobulle tech US en ce qui concerne des services comme FriendFeed ou Shyftr). Il s’agit en quelque sorte du “step 2″ dans l’ère de la participation (le 1er étant la libération des contenus et leur syndication par flux RSS).

Tout comme refuser de mettre des liens dans ses articles (par peur de “faire fuir SON audience”) conduit inexorablement à faire de son site un cul-de-sac sans intérêt, tenter de canaliser l’ajout de commentaires exclusivement “sur” ceux-ci castre la discussion, l’empêche d’essaimer, de “faire des petits”, de quitter en fait le giron de son initiateur pour trouver écho ailleurs, autrement, avec d’autres arguments, d’autres intervenants, dans d’autres langues …

Finalement, le microblogage, tel qu’il s’exprime notamment dans Twitter, changera encore une fois les potentialités d’actions marketing et de suivi statistiques, mais une chose est certaine, comme l’affirme d’ailleurs Damien :

En bref, tout cela n’est qu’une question de “lâcher prise”, d’acceptation d’une perte de contrôle … si les médias traditionnels ont dû faire leur deuil du monopole de l’information, les bloggeurs vont à présent devoir faire le leur de celui de la conversation.

Et les marketeurs aussi, évidemment…

Les outils pour Twitter

C’est via le blogue et les commentaires subséquents de Jeremiah Owyang, que j’ai pris connaissances de plusieurs outils permettant d’augmenter les plaisirs et l’efficacité d’utiliser Twitter. C’est outils permettent aussi de commencer à faire du monitorage de brand dans cet univers en croissance constante.

• Twhirl un utilitaire de bureau pour suivre vos discussions Twitter et il permet entre autres de raccourcir les URL des hyperliens que vous voulez partager. Mais il n’est cependant pas aussi rapide que votre page Twitter.
• Tweetscan pour faire le monitoring de qui parle de vous de votre marque ou d’un sujet qui vous tiens à cœur. C’est un moteur de recherche pour Twitter.
• Quotably permet de suivre comment les messages se démultiplie en différentes conversations.
• Friendfeed permet de suivre les twitts, mais aussi les fils RSS des gens que l’on affectionne (professionnellement ou autrement)
• Twitterlocal permet d’identifier les conversations et utilisateurs de Twitter en fonction de leur situation géographique. L’exemple fourni est pour Montréal à 20 miles à la ronde.
• Tweetburner permet de suivre ce qui se passé avec un hyperlien que vous partagez dans Twitter. C’est une sorte de Feedburner pour hyperlien Twitter.
• Twitterverse est un nuage de tag des mots les plus utilisés dans Twitter.
• Et finalement, Tweetstats qui permet de suivre certaines statistiques de votre activité Twittesque (ho encore un nouveau mot que j'invente)

Voici une aussi une liste assez détaillée d’autres outils spécifique à Twitter

Swotti, le moteur de recherche d’opinions

C’est via Éric Baillargeon que j’apprends l’existence du moteur de recherche d’opinion Swotti.

Pour un service Beta qui n'a que quelques mois d'existence, il est une très extraordinaire nouvelle forme de service Web en amalgamant la recherche sémantique pour nous faire une analyse tout de même assez pertinente de produits ou services et est un outil essentiel à toute compagnie qui veut faire une veille rapide de ce qui se dit sur la Toile sur ses produits ou ses services.

Je l’ai donc testé sur un produit touristique que je connais bien, soit Montréal. Les infos qui sont présentées dressent un portrait intéressant de « ce produit touristique ».

 Swotti, le moteur de recherche d'opinions

Où cela deviens intéressant est lorsque l’on compare ce que les blogueurs pensent de Montréal par rapport à New York! Les réponses qui sont fournies, devraient permettre aux gens de Tourisme Montréal (l’un de mes clients) de dormir tranquille pour quelques semaines et au Maire de Montréal, de réaliser l’importance de continuer de suivre ce qui se dit sur notre ville. Dans tous les cas c’est désormais un outil à mettre dans son arsenal de veille…

Swotti, le moteur de recherche d'opinions

Révolution de l’information

En décembre je serais conférencier à l’Université de Montréal pour une journée organisée par la direction des bibliothèques de l’institution. Les bibliothécaires des écoles affiliés et de l’université discuteront de l’avenir de leur profession et j’ouvrirais la journée en présentant ce qu’est le Web 2.0. Disons que le petit vidéo Information R/volution déniché par le copain Mitch Joel, pourrait certainement être un électrochoc de taille pour les convives qui seront présents. Je proposerais donc ce document en ouverture de ma propre présentation.

 

Le métier de bibliothécaire (comme celui d’agent de voyage d’ailleurs) risque de changer énormément dans les prochaines années. Selon moi, ils devraient rapidement devenir des experts de la recherche d’informations numérique que simplement des experts de l’information papier. Mais là, je devance les sages délibérations qu’ils devront faire eux-mêmes de toute façon…

Le Web 3D, la route des méta-univers

Un  passionnant document Metaverse Roadmap, Pathway to the 3D Web, A cross-industry public foresight project (PDF) viens d’être mis en ligne. Ce document explore les avenues de développements du Web 3D. Selon les auteurs, l’avenir du Web 3-D ne fait aucun doute. L’émergence de ce nouveau Web sera facilitée par une série de tendances facilitantes de performance et de capacités technologiques en croissance constante. Ces constantes technologiques et scientifiques permettant l’évolution du Web 3D sont (traduit librement):

• La loi d’Henderson (ou l’effet de la courbe d’apprentissage)
• La loi de Moore (croissance de la puissance des ordinateurs et de la complexité du matériel informatique)
• La croissance de la miniaturisation et l’efficacité déraisonnable du microcosme (plus nous miniaturisons les systèmes informatiques, plus ils deviennent efficaces. À tel point que le gain d’efficacité est si énorme qu’il paraît déraisonnable).
• La croissance du nombre de polygones (le visage d’un des acteurs de Toy Story 1 avait 100 points de contrôles du mouvement. Celui de Toy Story 2 en avait 1000)
• La croissance de l’efficacité des algorithmes logiciels (le ratio prix/efficacité de l’efficacité logicielle double tous les 6 ans)
• La loi de Kryder (la densité de l’information pouvant être emmagasinée dans des supports numériques a doublé tous les 23 mois, en moyenne depuis 1953)
• Croissance de la bande passante (loi de Nielsen)
• Croissance de la bande passante sans-fil (loi de Cooper)
• Croissance des moniteurs plats
• Croissance de la densité des adresses réseau et la « transparent society » (dans les années 90, Robert Poor a observé que le nombre d’adresses réseau double tous les 12 mois dans un environnement urbain. L’auteur David Brin parle quant à lui de la croissance de l’accessibilité de nos données publiques et privées dans un monde de plus en plus transparent).
• Le Web participatif, les réseaux sociaux et la valeur de la croissance de ces réseaux (la loi de Metcalfe et celle de Reed, c'est-à-dire que la valeur d’un réseau croit avec le nombre de ses usagers)
• La courbe différentielle d’apprentissage de la technologie, des affaires et de la société (de John Smart, la culture évolue moins rapidement que le monde des affaires qui lui évolue moins rapidement que la technologie).

En plus, de ces constantes scientifiques et technologiques, d’autres constantes d’affaires, sociales légales et autres, permettront l’éclosion de ce type d’univers.

Le Web 2.0 pour la veille et la recherche d’informations

Un excellent livre blanc est disponible gratuitement (moyennant l’inscription de données personnelles) sur le sujet Le Web 2.0 pour la veille et la recherche d’information. Il est rédigé par Digimind et en voici l’intro.

Web 2.0 ?
La notion de Web 2.0 est très souvent employée mais, finalement, peu de personnes sont capables de l’expliquer précisément.
L’objectif de ce document est de “démocratiser” le concept de Web 2.0 auprès des “Knowledge Workers”. Il s’adresse aux différents collaborateurs de l’entreprise qui n’utilisent pas encore ou peu les différentes applications regroupées sous ce concept. Les sensibiliser à ces outils pourra améliorer la pertinence de leur recherche et de leur veille informationnelle.

Via les-infostrateges.com