La consultation c’est aussi d’apprendre de son client et d’être parfois stu-pé-fai-te

La consultation c’est d’abord et avant tout de donner l’heure juste, de partager son expertise, d’identifier des problématiques et de proposer des alternatives et des solutions. La consultation c’est accueillir, écouter, décortiquer, comprendre et vulgariser. Il faut avoir un esprit analytique, une expertise et de la créativité.

La consultation c’est un ensemble de connaissance et une posture permettant la relation d’aide. Mais des fois, c’est aussi d’être surpris et désarçonné. Le fait que je sois consultante me fait grandir et me permet d’alimenter continuellement ma pratique, mes connaissances et mon humanité. D’être confronté aux problématiques de mes clients est un apprentissage extraordinaire. Très souvent, je n’avais pas songé qu’un patron ou un entrepreneur pouvait vivre un tel type d’enjeu et d’en discuter avec lui, m’ouvre et m’arme davantage pour le prochain client qui me présentera un enjeu similaire. D’avoir un si large bassin de client est aussi un atout surprenant. Des fois, une solution qui fonctionne pour un petit entrepreneur dans une niche particulière, pourra être l’innovation et la solution spécifique pour une très grande entreprise dans un tout autre secteur d’activité. C’est sans doute aussi ce que l’on nomme l’expérience. Mais des fois, les tables se retournent. Le destin nous présente des solutions auxquelles on n’avait jamais songé.

La solution d’un problème des fois c’est le client lui-même

J’ai une très grande entreprise industrielle qui a des dizaines d’usines réparties au Canada et aux États-Unis. Avec cette entreprise, depuis plusieurs mois, nous établissons et implantons une stratégie proactive de gestion de la réputation en ligne puisqu’elle est dans un secteur très sensible aux critiques du « pas dans ma cour » ((Nimby dont j’ai déjà parlé). Elle est très écologique, performante et remplit une fonction essentielle pour plusieurs autres industries. Mais elle a un problème de processus industriel majeur, vieux comme le monde, qu’elle tente depuis des décennies d’amoindrir, par toutes sortes de procédés plus dispendieux les uns que les autres, sans pourtant arriver à contrer définitivement sa problématique. Sans entrer dans les détails confidentiels de ce client, je vous illustrerais ça en disant qu’elle est par exemple bruyante. Très bruyante. Évidemment, ses voisins ne l’aiment pas parce qu’elle fait du bruit. Elle dépense une fortune en procédé qui diminue le bruit, mais jamais elle ne sera complètement silencieuse. C’est pratiquement impossible.

Il y a quelque mois, je rencontre une autre cliente. Une PME prometteuse qui a besoin de mon aide pour exporter en France un produit spécifique qu’elle a développé et qui est issue de son expertise de pointe. Aux fins de votre compréhension, je dirais que cette entreprise a développé un système d’assourdissement des sons industriels pour une industrie spécifique. Mais fondamentalement, ce sont de très grands experts de l’assourdissement du son dans tout type d’industries et pour tout type de sons. Ils font ça depuis 30 ans et le père de ma cliente, est l’un des plus grands experts mondiaux du son. Il comprend sa mécanique, sa diffusion et est à même de contrer, de masquer voire de faire complètement disparaitre les sons, quels qu’ils soient.

Chacun de ces clients vient me voir pour discuter de web et de médias sociaux et ne sait pas la problématique ou la solution qui est possible l’un pour l’autre. Je suis stupéfaite de l’adéquation entre le besoin d’un client et la solution de l’autre. Je les mets donc en contact et ils discuteront prochainement de comment la PME peut régler le problème industriel de la très grande entreprise qui ne sait plus à quel saint se vouer par amoindrir son vacarme (disons). Quelle synchronicité, quel adon extraordinaire, quel coup de chance que ces deux clients sont venus me voir pour des problèmes tout autres!

Mais il y a plus encore ou le croyez-le ou non

Hier, j’ai eu un meeting de deux heures avec cette même cliente PME dans ma salle de conférence. À la fin du meeting nous sommes allés dans mon bureau et elle me dit, Michelle, j’ai des frissons! Permets-moi de te poser une question indiscrète. Es-tu entré en communication avec une personne décédée dernièrement? J’étais stupéfaite. Depuis quelques semaines, je vis une situation personnelle très pénible et j’ai en effet demandé à ma défunte mère de m’aider et de m’envoyer des ondes positives pour passer au travers cette situation. Elle est décédée depuis 15 ans et j’ai lui ai parlé dans ma tête peut-être deux fois depuis ce temps, dont la fin de semaine dernière. Ma cliente me dit donc qu’elle voyait ma mère avec nous et qu’elle avait un message pour moi, ce qui me fit le plus grand bien. Elle me signifia qu’elle a ce don depuis très longtemps, mais qu’elle n’en parle jamais parce que ça ne fait pas sérieux et que la perception des gens est souvent qu’elle est folle.

Disons que je suis encore sous le choc de ces nombreuses coïncidences et des nombreux apprentissages que mon métier de consultante me permet de faire avec mes clients…

Les aberrations du contrôle excessif des communications en ligne du gouvernement canadien

Un article de LaPresse de ce matin (Industrie Canada met des semaines pour publier un gazouillis) nous révèle que les twitts des fonctionnaires d’Industrie Canada doivent passer par une myriade de contrôles administratifs avant d’être en ligne.

La plupart des micromessages publiés par le ministère sont préparés des semaines à l’avance, révisés par des dizaines de fonctionnaires, corrigés par le cabinet du ministre et soumis à un protocole en douze étapes, indique-t-on dans les documents que La Presse Canadienne a obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

Un tel niveau de contrôle vise notamment à assurer une répétition des publications d’Industrie Canada par d’autres agences gouvernementales. En retour, les fonctionnaires du ministère republieront eux aussi leurs publications, dont celles de la Banque de développement du Canada, entre autres.

Et comme le mentionne à juste titre le pote Dominic Arpin sur Twitter

@DominicArpin
Industrie Canada met des semaines pour publier un tweet! Tout ça pour 248 abonnés en français et 1429 en anglais! http://bit.ly/1gG73Je

Ce contrôle excessif des communications gouvernementales est l’un des piliers stratégiques du gouvernement Harper. Mais c’est aussi le genre de paranoïa communicationnelle de certaines grandes entreprises. À vouloir être certain d’être sûr d’avoir la conviction positive de communiquer adéquatement, on ne dit plus rien et les résultats de nos efforts communicationnels sont nuls. En plus de ne pas pouvoir partager la moindre information non aseptisée, on retwitt l’information aussi aseptisée de nos potes des autres ministères (ou des autres composantes de notre grande entreprise).

Les médias sociaux requièrent une certaine créativité, un « timing », un « storyline » qui justement demande de sortir un tant soit peu de son « strict giron communicationnel » et une relative liberté qui est complètement antinomique avec un contrôle excessif. Mais s’il est interdit aux scientifiques gouvernementaux de partager leurs découvertes, aux délégués syndicaux des ministères de parler aux médias et aux ministères d’informer correctement les citoyens sans la censure du bureau du premier ministre, il est évident qu’une présence médias sociaux fédérale canadienne est risqué presque autant que ne l’est la communication gouvernementale de la Corée du Nord…

Vraiment pitoyable

Soyez aussi sans craintes. Mon blogue ne sera pas disponible aux fonctionnaires de l’état puisqu’il est déjà censuré par mon propre gouvernement depuis cinq ans déjà...

MAJ

Voici un message privé reçu ce matin que je vous partage en protégeant l’anonymat du nom et de la fonction de son auteur …

Bonjour Mme Blanc,

Pour donner suite à l’article que vous avez partagé et à votre billet, relativement aux gazouillis publiés par nos collègues du fédéral, je me permets de vous faire de mes commentaires en privé.

Pour avoir travaillé plusieurs années au fédéral dans le domaine des communications – et avoir vécu le changement de régime libéral / conservateur – je peux confirmer que les règles se sont progressivement resserrées au fil des années pour devenir de plus en plus contraignantes pour les communicateurs. Du contenu qui, en 2005-2006, pouvait être publié sur un site Web avec l’approbation d’un directeur, devenait, en 2007-2008, du contenu devant être approuvé par le bureau du ministre… et je vous épargne les étapes à suivre, quelques années plus tard pour la révision et l’approbation de messages-clés par le Bureau du Conseil privé.

Les communicateurs fédéraux doivent aujourd’hui composer avec des directives et des protocoles strictes. On peut comprendre la nécessité d’établir de telles règles et directives, dans la mesure où ces dernières servent à coordonner ou à synchroniser les efforts de communication (entre les différents ministères par exemple, dont les champs de compétence peuvent se croiser, ou à l’intérieur même des ministères), à harmoniser la diffusion d’information et à en assurer l’exactitude (et à s’assurer qu’elle soit diffusée en temps opportun).

Bien sûr, ce qui est déplorable dans tout ça, est la perversion de ces règles et directives, utilisées à des fins de contrôle obssessif de l’information (et gestion des perceptions) plutôt que comme simples outils de coordination. Nous sommes loin des mots-clés qui marquèrent la campagne des conservateurs en 2005-2006 : transparence, imputabilité, etc.

Avec de telles règles, on se trouve d’ailleurs à contresens par rapport à l’essence même des réseaux sociaux. On bafoue l’instantanéité, la spontanéité, la rapidité et le concept de “communication bidirectionnelle ou symétrique”, voire “démocratique” que présupposent les réseaux sociaux.

Malgré tout, pour avoir vécu cette réalité, je me permets de préciser que les règles et directives qui encadrent (musellent, dans un certain sens) les communicateurs fédéraux, viennent surtout du centre (ou découlent d’instructions provenant du centre). Elles sont rarement le reflet des idées, projets, propositions, suggestions ou recommandations des communicateurs eux-mêmes.

Les communicateurs sont bien conscients de la lourdeur de ces processus et du peu de marge de manœuvre dont ils disposent. Ils doivent composer avec cela au quotidien. J’ai vu plus d’un projet novateur, plus d’une idée originale, plus d’une proposition visant la mise en place de réels canaux/outils permettant le dialogue et la rétroaction, être tués dans l’œuf à un palier supérieur de la hiérarchie ministérielle. Du point de vue des communications, l’expression qui me vient en tête est “risk-averse”… qualifiant bien l’attitude et le comportement de ce gouvernement. Cependant, plusieurs communicateurs font ce qu’ils peuvent, en coulisse, pour tenter d’améliorer les choses. Un projet, une idée, une proposition à la fois.

Bref, je termine cette tirade en vous remerciant d’être une communicatrice ouverte, franche et sans détour! Vos billets inspirent, suscitent des réactions, dérangent, mais ne laissent jamais indifférents.

Merci!

Au plaisir,

La part de dieu et du diable et une pop-psychanalyse du web

C’est en discutant avec le pote avocat Me Éric Franchi sur son mur Facebook que j’ai pris conscience d’une réalité qui me trotte dans la tête depuis un certain temps. Il parlait du fameux cas Dieudonné et il se proposait pour défendre l’indéfendable paradoxe de la liberté d’expression vs l’abus de celle-ci, au nom de l’humour. Dans les commentaires, l’une de ses connaissances proposa l’hyperlien d’une vidéo YouTube du sociologue Français Gérard Bronner qui présente son livre La démocratie des crédules.

Dans celui-ci, il s’intéresse au rapport entre les croyances collectives et la démocratie. Sa thèse est qu’avec l’augmentation de la diffusion des connaissances et de l’information qui circule à une vitesse folle, on pourrait croire qu’il y a une augmentation de la rationalité des gens « ordinaires ». Or, c’est tout le contraire qu’il observe. C’est qu’avec toute cette information qui circule, il n’y a plus de mécanismes de régulation et de curation de celle-ci. Les experts, journalistes, politiques voire les savants, sont maintenant sur le même pied d’égalité que les gens qui partagent des idées farfelues et les théories conspirationnistes les plus folles. En somme, l’infobésité aurait pour effet de mettre sur le même pied (dans l’esprit des gens) les contenus vrais et argumentés, aux contenus douteux et farfelus. Cette infobésité creuserait alors un biais de confirmation. C’est-à-dire que vous avez tendance à accepter les idées (vraies ou fausse) auxquelles vous croyez déjà. Donc, notre société serait à une croisée des chemins entre une démocratie des crédules et une démocratie des connaissances.

Sans avoir lu le livre, je dois admettre être totalement en accord avec cette prémisse de base.

Dans un autre ordre d’idée, et tout de même pour faire suite à cette prémisse, je suis de plus en plus convaincue que le web devient notre conscient et notre inconscient collectif. Or, chez l’être humain, l’arbitre de la dualité entre le bien et le mal est le surmoi, qui vient ajouter une couche de « régulation » entre ce qu’il est convenu de juger acceptable ou non. Mais dans le web, ce mécanisme salutaire d’auto-régulation n’existe pas. Il y a bien les lois (civiles et criminelles) des états qui tentent, tant bien que mal, de réguler les contenus et comportements sur le Web, mais de l’externe et à postériori. Il y a certainement aussi différents filtres de censures qu’imposent certains joueurs du Web ou certains états. Mais le web comme tel, est un espace de diffusion libre, du meilleur et du pire, du bien et du mal, c’est l’œuvre de dieu et celui du diable. Or, la part du diable est d’une viralité hallucinante. Elle l’a toujours été. Avant le web (et encore aujourd’hui) dans les médias traditionnels, les 3S (sang, sexe et sport) ont toujours fait vendre, et font cliquer. Mais hors du Web, il y a tout de même plus de « surmoi ». Il y a ce que l’on appelle les « gatekeepers » que sont les rédacteurs en chef, les systèmes de revues des pairs scientifiques, le CRTC, les codes de déontologie et il y a aussi les lois. Sur le Web, rien, niet, nada. Pas (ou peu) de mécanismes de contrôle à l’entrée et pas (ou peu) de mécanismes de contrôle à la consommation. On m’a rappelé sur Twitter lorsque je préparais ce billet qu’il y avait tout de même la nétiquette. Mais la nétiquette est encore très peu comprise par l’usager moyen est somme toute inopérante contre les contenus ou comportements déviants. C’est là que le bat blesse. C’est là que les contenus et comportements déviants fleurissent et c’est là que je m’inquiète pour la salubrité émotive et intellectuelle des usagers.

Je n’ai pas de réponses, je n’ai pour l’instant que des questions et cette réflexion que je vous partage. Je ne crois pas que la censure soit la solution, mais je ne vois pas encore de solution. Je m’inquiète pour mon petit-fils, mais aussi pour les vôtres…

MAJ

Le synopsis de La démocratie des crédules :

Pourquoi les mythes du complot envahissent-ils l’esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se peopoliser … ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de sciences ? Comment un jeune homme prétendant être le fils de Mickael Jackson et avoir été violé par Nicolas Sarkozy a-t-il pu être interviewé à un grand journal de 20 heures ? Comment, d’une façon générale, des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l’adhésion des publics, à infléchir les décisions des politiques, en bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N’était-il pourtant pas raisonnable d’espérer qu’avec la libre circulation de l’information et l’augmentation du niveau d’étude, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ?

Cet essai vivifiant propose, en convoquant de nombreux exemples, de répondre à toutes ces questions en montrant comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes. Il est urgent de le comprendre.

Mon mémoire personnel pour la Commission des institutions qui se penche sur la Charte des valeurs du Québec

Voici le préambule de mon mémoire personnel, qui sera présenté à la Commission des institutions de l’Assemblée nationale du Québec.

Préambule

Mon dada personnel est le numérique et j’aurais grandement préféré discuter avec vous d’un plan numérique pour le Québec. Malheureusement, très malheureusement même, un tel plan n’est pas encore à votre agenda. Par contre, le sujet CAPITAL de la laïcité des institutions et de la société québécoise y est. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris la parole publiquement et politiquement pour soutenir cette initiative. J’ai ainsi fait partie des 20 Janette, été cosignataire de la lettre LGBT Libre opinion – La laïcité, une garantie d’égalité pour les minorités sexuelles dans LeDevoir et cosignataire du Rassemblement pour la laïcité. Vous comprendrez donc que le sujet me tient énormément à cœur. Je vous présente ici, le cheminement de ma pensée à propos de La Charte. Mon cheminement est non-partisan et je n’ai payé qu’une carte de membre d’un seul parti politique, le parti Libéral du Québec, il y a plusieurs années, en support moral pour l’excellent livre vert Vers un Québec Branché en 2004, du député Henri-François Gautrin. Rapport qui a malheureusement été rapidement tabletté…

Mémoire personnel de madame Michelle Blanc M.Sc. (PDF)

MAJ
Voici les hyperliens qui ne sont pas cliquables dans le document PDF

Libre opinion – La laïcité, une garantie d’égalité pour les minorités sexuelles

Rassemblement pour la laïcité

Vers un Québec Branché

homosexualité et religion

transsexuelle est assassinée à chaque 3 jours sur la planète et que pour la majorité des cas, ce sont des « motifs religieux » qui incitent à ces violences

qu’un gamin hassidique n’apprenne plus que la Thora à partir de 12 ans

L’été dernier, Rayane Benatti, une jeune joueuse de neuf ans de Gatineau, est restée sur le banc durant les matchs, parce que la Fédération québécoise du soccer n’acceptait pas son voile. Radio-Canada

Des certificats de virginité ? Des mini-Miss ? Des fillettes voilées ?

Le voile dans les garderies

rapport du Conseil Canadien des femmes musulmanes La violence à l’égard des femmes 2013

LA PROTECTION DE LA JEUNESSE VUE PAR DES PARENTS RÉFUGIÉS La famille au coeur de la protection de la jeunesse

AQESSS soient contre la Charte

Accommodements raisonnables : la nécessité d’aller au-delà des perceptions

selon L’ONU

Haut-Commissariat des Nations-Unis aux droits de l’homme

l’entrevue de Me André Sirois qui répliquait à Charles Taylor à propos de La Charte des valeurs québécoises à l’émission de Dutrizac au 98,5FM.

Serment d’Hippocrate

Le siècle des lumières versus le siècle des égouts

Le siècle des lumières (wikipedia)

Le siècle des Lumières est un mouvement intellectuel lancé en Europe du XVIIIe siècle ( 1715 – 1789 ), dont le but était de dépasser l’obscurantisme et de promouvoir les connaissances ; des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États

Le siècle des égouts
Le siècle des égouts est un mouvement populaire lancé sur le Web au XXIe siècle, dont le but est de faire renaître l’obscurantisme et de promouvoir la connerie et la méchanceté facile; des blogueurs, vlogueurs et rédacteurs en chef de médias en perte de vitesse, encouragent (ce qu’ils appellent le far-web) la calomnie et l’échange d’insultes faciles qui valorisent les préjugés, la superstition, la violence et l’intolérance qui seraient une soi-disant contre-culture.

MAJ
Vous trouverez sans doute d’intérêts cette petite analyse de ce qu’est un troll

The Psychology of an Internet Troll

by NowSourcing.
Explore more infographics like this one on the web’s largest information design community – Visually.

MAJ2

Dans la même veine, l’article de RIMA ELKOURI dans LaPresse+ LA NOUVELLE BARBARIE

Retour à la programmation régulière

Ces dernières semaines j’ai été très impliquée dans le mouvement les #Janette qui a fait grand bruit. J’ai dû gérer la crise média sociaux associée à certaines dérives accidentelles et la croissance exponentielle du groupe Facebook (qui est maintenant secret) de la page Facebook et d’être aussi impliqué dans la mise en ligne du site. Ce débat de « la charte des valeurs québécoises » a fait ressortir le meilleur et le pire de l’homme (le mot homme n’étant pas ici choisi innocemment).

J’ai aussi été (et suis toujours) victime de calomnies vicieuses et dégradantes, de menaces, d’intimidation et de trolls très agressifs et persistants. Une prise de parole politique est toujours un risque. Mais il semble que s’il s’adonne qu’on a aussi la particularité d’être différente de la norme, ce soit pire. En effet, si je suis médiatisée à titre de transsexuelle, la perception est que « je suis une fuckée qui parle du fait qu’elle est fuckée ». Si par contre je suis médiatisée à titre d’experte du web, des médias sociaux, de l’économie numérique ou simplement à titre de femme, sans qu’il ne soit fait mention que j’ai aussi changée de sexe, il s’avère que c’est à ce moment que les menaces de mort arrivent et que l’intimidation monte d’un très grand cran. Certaines très très petites gens, n’aiment pas qu’on « normalise » ce qui de leur avis, n’est pas normal. Qu’une transsexuelle se prostitue ou qu’un gai soit coiffeur ou fleuriste, cela va de soi. Ça « fit » dans les stéréotypes homophobes et transphobes. Si par contre un gai se met dans la tête de devenir premier ministre ou si une transsexuelle est médiatisée comme experte ou pire encore, comme femme, de très nombreux imbéciles heureux « sautent une coche ». Et le pire, est qu’ils se font du fric avec cette méchanceté gratuite. De nombreux internautes aiment le vraiment très trash et l’un de ces « wanabe » est vraiment très fier d’atteindre un public aussi jeune qu’un gamin de 12 ans. C’est d’une tristesse à peine consommée.

Trois dossiers de menaces de mort ou de harcèlement criminel en trois ans et un quatrième et route, ça fatigue émotivement. Ça mine le moral et ça affecte inévitablement l’entourage immédiat qui en sont aussi des victimes. La très grande méchanceté qu’on maquille en soi-disant « humour » au nom de la « libaaarté d’expression », est une merde putride qu’il est très difficile à flusher.

Je suis en outre blessée qu’une levée d’indignation générale ait été faite contre un contenu extrêmement vicieux à l’encontre d’une vedette très médiatisée, mais qu’un contenu tout aussi dégueulasse à mon endroit ou à celui d’une autre trans, dans la même semaine sur le même babillard de merde, passe pratiquement inaperçu. Qu’on vomisse sur une femme, c’est un scandale. Qu’on vomisse sur une trans, cela va de soi…

Ce matin je partageais les contenus suivants :

#Jeudiconfession être victime de cyber-harcèlement engendre de la colère qui elle-même est le couvert de la tristesse qui fait trop mal. J’ai pu enfin toucher cette tristesse ce qui m’allège un peu…

Des fois je suis si lasse des menaces qu’engendre la vie publique que je songe à prendre un cour de coiffeuse et à entrer dans le moule des stéréotypes qu’on aime bien se faire des transsexuelles… Disparaître du web et faire complètement autre chose…

J’ai grandement besoin de me reposer et de refaire mes forces. J’ai aussi grandement besoin de revenir à ma programmation régulière et à ma passion qui est l’analyse du Web. Je prendrai donc quelques jours pour respirer au grand air, promener ma gentille Charlotte et me blottir au creux des bras de mon amour. Les connards peuvent continuer à déconner. La madame ne la trouve pas drôle, mais elle a bien des amis. Plusieurs d’entre eux se penchent présentement sur diverses pistes de solutions à ces problèmes d’intimidation. La méchanceté et la vulgarité de très bas étage sont rapides. La justice, l’équité et la dignité sont souvent beaucoup plus longues à établir, mais lorsque finalement elles fessent de pleins fronts, des fois ça fait mal en est…

Les noms des conards auxquels je fais référence ici sont trop nombreux et je ne souhaite pas leur faire de publicité. Ils en ont déjà trop…

MAJ
Observation: la loi du karma a de ces mystères! Des fois, elle prend même son temps avant de fesser avec encore plus d’aplomb

Primeur : Le chantage des services secrets américains pour contraindre les entreprises canadiennes à coopérer

Il y a plusieurs mois de ça, bien avant le scandale de PRISM et de la NSA, je discutais avec l’un des dirigeants d’une entreprise d’importance québécoise. Nous discutions de big data, du patriot act et de divers sujets technos. Puis il me confiait qu’il arrive que les services secrets américains débarquent avec leurs gros sabots pour exiger sans mandat, l’accès à des données confidentielles d’individus ou de sociétés canadiennes soupçonnés par exemple, de terrorisme. L’entreprise québécoise fait valoir que c’est au SCRS d’exiger ce genre d’information et qu’ils n’ont aucune juridiction en sol Canadien. C’est alors que les menaces se font on ne peut plus clair.

-Si vous ne coopérez pas avec nous, tous les dirigeants de votre entreprise deviendront « persona non grata » en sol américain. Ou vous coopérez, ou vous ne serez plus les bienvenus et vous ne pourrez plus faire affaire avec les États-Unis d’Amérique.

Disons que les principes de droits, d’équité et de transparence viennent de prendre le bord de manière assez cavalière…

Et à ce que je sache, le gouvernement canadien, le ministère des affaires étrangères et le SCRS, ne s’en mêlent pas. Ils préfèrent laisser gérer l’odieux de la situation aux entreprises canadiennes. C’est pitoyable…

MAJ

Vous aimerez sans doute aussi de PCImpact: S’opposer à la NSA est presque impossible pour une entreprise

Ces fournisseurs web qui crossent les clients

Il m’arrive fréquemment de rencontrer des organisations qui se font solidement flouer par des fournisseurs web. À chaque fois, lorsque je parle d’une fourchette de prix et d’un échéancier, le client me regarde médusés. Malheureusement pour eux, ils ne connaissent pas grand-chose au web et ont fait confiance indument à des fournisseurs web ou à leur service TI interne, qui, sentant la bonne affaire, se sont rempli les poches à leur dépend. Ces jours-ci, je rencontre (encore) deux organisations qui se sont fait solidement avoir.

La première est une entrepreneure indépendante, mais qui a un très beau chiffre d’affaires hors web. Il y a 18 mois, elle a donné son aval pour avoir un site transactionnel. Le coût de ce site a été vendu $30K. Ce qui est déjà correct pour le genre de site que ma cliente veut. Je suis certaine qu’elle pourrait avoir ça pour $20K, mais disons que le $30K a de l’allure. Le problème est que 12 mois après avoir fait son chèque de dépôt de $10K, elle n’a toujours pas de site. Elle avait engagé une personne à l’interne pour gérer ses stocks qu’elle a augmentés pour les mètres en ligne, et pour se préparer à l’entrée de l’entreprise en ligne. Mais six mois plus tard, se rendant à l’évidence, elle dut renvoyer son employé. Elle décide de mettre un terme à l’entente avec le fournisseur qui lui réclame un autre $10K pour le travail (soi-disant fait) qui 18 mois plus tard, n’est toujours pas livré.

Un autre client est une association internationale. Il y a 5 ans, comme ils ont été fondés et sont financés par une plus grosse organisation encore, celle-ci décida de faire « une preuve de concept » avec le site web de l’association et contracta un fournisseur web pour leur faire un site web. La facture d’élève à $170K pour un site de 50 pages et 1000 membres associatifs à gérer. Ce site comporte une section de gestion des membres et un outil d’envoi d’infolettre sont tous deux des fonctionnalités « propriétaire » au fournisseur web. Le CMS utilisé est Sitecore et les employés de l’association ne peuve que très difficilement utilise celui-ci et cinq ans plus tard, après avoir payé un$13K par année pour les diverses licences de Sitecore et des outils propriétaire du fournisseur, ils n’en peuvent plus de s’être peinturé dans un coin avec des outils qui ne correspondent vraiment pas à leur besoin et qui leur a coûté la peau des fesses. Même que cette association paye un autre fournisseur externe pour gérer ses envois d’infolettre à un autre $2500 annuels. C’est donc un méchant micmac. Lors de ma réunion avec eux, je leur dis que le nouveau site qui devrait coûter $30K, devrait être en ligne dans plus ou moins 3 mois. Ils n’en reviennent pas. Le dernier site a pris un an avant d’être en ligne. Pour 50 pages…

La réaction commune de ces clients en est une de honte. Ils croient être les seuls au monde à s’être fait avoir de la sorte. Je les rassure et leur dit que malheureusement, ils ne sont pas les seuls à avoir vécu ce type d’expérience. J’en parlais encore récemment dans mes billets La tristesse de devoir mettre les points sur les « i » à un entrepreneur, Ces fournisseurs Web qui font de l’arnaque, Les paradoxes néfastes d’une enquête sur la collusion/corruption en TI au Québec, Des projets d’intégration au gouvernement du Québec, de CGI et de l’absence d’usage des Web services et bien d’autres encore.

Malheureusement, il n’y a pas d’ordre professionnel des spécialistes du web (ou des TI et au gouvernemental on parle de crosse de plusieurs centaines de millions), il n’y a pas de registre d’entreprises qui savent de quoi ils parlent et le décisionnel est souvent laissé à lui-même à prendre des décisions importantes sur des sujets qu’il ne connait pas. Pire encore, bien des fournisseurs se font un malin plaisir à enrober leur « bullshit » de termes techniques réels ou inventés afin de subjuguer davantage le client.

Lorsque je suis témoin de telles histoires d’horreurs, ça me révolte, mais étant donné la confidentialité de mes dossiers, je vous en parle ici sans vous nommer mes clients ou leur crosseur de fournisseurs…

 
MAJ
Aux âmes sensibles qui n’aiment pas le mot « crosseur », je vous invite à lire ou à relire ATTENTION et MISE EN GARDE: Ce blogue peut être dangereux et nocif pour vous!

Pour les potes d’outre-mare, voici la définition du québécisme crosseur :
Québec) (En particulier) (Péjoratif) Personne malhonnête, escroc, menteur. (rare au féminin)

Difficile d’écouter réellement et surtout d’apprendre d’un consultant

Je me connais assez pour savoir que je ne suis pas la meilleure personne au monde pour écouter l’autre. D’ailleurs ce matin, je lisais l’article de Harvard Business Review How to really understand someone else’s point of view. J’ai encore des croûtes à manger. Par contre, dans les étapes suggérer par les auteurs pour « réellement comprendre l’autre », il est conseillé de partir de son point de vue pour lentement arriver à ce qu’il comprenne le vôtre. C’est une portion de l’écoute active avec laquelle je suis assez bonne. J’ai une grande facilité de vulgarisation (j’aime dire à la blague que c’est sans doute à cause de mon petit côté vulgaire). Par contre je dois de toute évidence améliorer encore certains autres points.

Dans un contexte de consultation, cette capacité d’écoute doit être développée des deux côtés de la table. Elle devrait de surcroît être un peu plus prononcée du côté du client puisqu’il est celui « qui paie » pour la rencontre et qu’il a tout à gagner d’apprendre de celui qu’il paie. Mais pour toutes sortes de raisons, certains clients ne profitent pas réellement de leur investissement. Ces clients consultent

-Pour se faire dire qu’ils sont bons et que leur présence web est efficace
-Parce que quelqu’un de leur entourage leur dit qu’ils doivent consulter
-Parce qu’ils ont des problèmes qu’ils ont identifiés, mais dont ils croient connaitre les solutions
-Parce qu’ils veulent prouver à leurs investisseurs, employés, commettants que les décisions qu’ils ont prises étaient les bonnes.

Toutes ces raisons incluent un « à priori » qu’il est sans doute mieux de laisser à la porte avant d’entamer une consultation. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, ces « a priori » font souvent partie des enjeux à gérer pour le consultant. De plus, « la chimie » ne passe pas avec tous. Il arrive que le client n’aime pas « l’attitude, la face, les manières ou l’expertise » du consultant, ou vice-versa. Dans ces cas, ne poussez pas la consultation plus loin. C’est de l’argent tiré par la fenêtre. Mais il arrive aussi que le client consulte et ne soit pas capable d’admettre ses erreurs ou encore ai de la difficulté d’apprendre que certaines de ses décisions passées n’aient pas été les bonnes. Une certaine dose d’humilité est donc requise du client qui veut avoir un diagnostic éclairé. Je dis souvent à la blague « lorsque vous arrivez je fournis les breuvages et lorsque vous partez les aspirines. Ça fait partie du taux horaire. Il se peut que vous arriviez avec un problème et que vous repartiez avec un autre ».

Je suis moi-même en situation de consultation avec mon comptable, mes avocats, mes psychologues, banquiers et mes mentors. J’ai d’excellentes relations avec eux. Je les admire et je prends réellement le temps d’écouter, j’accepte de me faire chalenger et il arrive que je ne sois pas d’accord avec eux. Mais je reconnais qu’ils ont une expertise que je n’ai pas et je ne tente jamais de leur prouver « que je suis plus hot qu’eux ». Pour moi, mes consultants sont un input PRIMORDIAL sans lequel je ne pourrais prendre des décisions d’affaires éclairées.

Outre la difficulté d’écouter réellement, je crois important dans une relation client-consultant de savoir laisser son égo sur le seuil de la porte du consultant…

L’application iPad La Presse + va révolutionner la pub et l’édition

Aujourd’hui je reçus le téléphone d’un journaliste de La Presse Canadienne qui voulait savoir ce que je pensais de la nouvelle application iPad de La Presse. Je lui répondis que je ne l’avais pas encore expérimenté (j’arrive à peine du lancement), mais que mes attentes n’étaient vraiment pas élevées. Les versions précédentes de l’application La Presse étaient juste un peu mieux que médiocres. C’était plus facile de s’y retrouver sur la version web que sur l’appli mobile. C’est tout dire. Par ailleurs, ayant toujours la première version de l’iPad, les mises à jour des apps, ne fonctionnent pas toujours correctement. D’ailleurs pour profiter pleinement de LaPresse +, il faudra la version 6.1 de l’OS. Je ne sais donc pas si demain matin, lorsque l’app sera disponible pour tous, gratuitement, avec accès à tous les contenus textuels et enrichis de LaPresse, si elle fonctionnera sur mon antiquité iPad.

Mais ce soir, l’ayant expérimenté sur un iPad dernière génération, je suis conquise. Je suis sur le cul. Je suis fière de l’ingéniosité, de la recherche et de l’innovation qui ont été investies dans ce produit québécois. Pour la première fois de ma vie j’avais l’impression de tenir entre mes mains ce que j’imaginais être un réel journal numérique. Je suis même certaine que ça va changer le monde de l’édition. Imaginez des pubs réellement applicatives avec lesquelles vous pouvez interagir? Et je ne parle pas là de petits GIFs animés « boboches » auxquels les bannières web nous ont habitués. Une vraie interaction et une pub, comme dans le journal papier, mais qui se tasse selon notre volonté, avec laquelle on peut s’amuser, et qui n’est vraiment pas intrusive.

Les moins de l’histoire, non elle ne sera pas disponible sur Androïd. Non tous les Québécois lecteurs de La Presse n’auront pas de iPad dernière génération, mais disons que le modèle d’affaires strictement pub de cette application viendra déjà foutre le trouble des « paywalls » du Journal de Montréal et de Le Devoir et même de la majorité des quotidiens de la planète. Le temps nous dira si cette (r)évolution fera des petits, mais déjà, j’ai comme une impression que bien des éditeurs viendront cogner à la porte de La Presse pour acquérir cette technologie. Je vous prédit aussi que les vendeurs de pubs qui se prélassaient à vendre de la petite bannière auront désormais du pain sur la planche et des devoirs à faire et que les créatifs publicitaires, jouiront de plaisirs à inventer de nouvelles possibilités d’interactions avec les usagers pour leurs clients.

Bravo l’équipe de La Presse et non je ne suis pas payée, commanditée ou encouragée de quelques façons que ce soit pour faire cette liche…

MAJ
plus de détails du président éditeur de La Presse, monsieur Guy Crevier La Presse+ sera offerte gratuitement

MAJ2

J’apprends du twitt de Pierre Arthur, le directeur de la recherche de LaPresse (celui qui m’a fait une démo personnelle hier soir).

@MichelleBlanc Merci. PTI LaPresse+ sera Android pour décembre 2013

Par ailleurs, le pote et ancient prof de ma M.Sc. commerce électronique Robert Gérin Lajoie sur Google+ (et trop grand passionné de Java à l’époque, ce qu’il nous a fait “rusher” avec ce criss de Java) fait un commentaire très éclairé de ce billet, que je reproduis ici sans sa permission. Mais comme je l’aime, que c’est réciproque et qu’il est pertinent, je doute qu’il me poursuive 🙂

Oui, Michèle, bravo pour LaPresse. Ils ont surtout compris que l’avenir réside dans l’ouverture. C’est simple les publicitaires veulent et exigent une audience large! Les journaux deviennent une plate-forme de curation de contenu. Les chroniqueurs deviennent des animateurs de communauté. Les “PayWall” nuisent aux revenus publicitaires, et surtout à l’audience et l’impact des chroniqueurs, ainsi qu’à leur propre carrière!

C’est inspirant pour d’autres secteurs. Je pense en particulier à l’éducation universitaire….et ses enseignants qui sont ou pourraient devenir des vedettes d’un domaine pointu….

LaPresse a mis la priorité sur iPad parce que leurs focus group québécois pensent encore selon le marché existant aujourd’hui et hier. Souhaitons que leur planification de faire la version Android dans l’année deviennent une réalité. Il serait très intéressant de comprendre pourquoi ils ont fait une version native IPad plutôt que HTML 5 “pure”. Il faudrait rechercher les avis éclairés d’un artisan sur le sujet.

Et dans un autre statut Google + il ajoute

Une bonne analyse en provenance de l’Ontario, par le biais de ChantalHébert et portant sur l’erreur des “Paywall”, ou pourquoi faire payer les lecteurs coupent les revenus des journaux et surtout comment cela restreint le nouveau rôle des journaux. Une référence de @ChantalHbert sur twitter, une réaction personnelle aux commentaires de +Michelle Blanc Le tout dans le contexte de la sortie de la version de La Presse sur l’IPad.
Are we beating our heads against a paywall?