Encore une nouvelle carte mondiale des médias sociaux

La cartographie des médias sociaux est en constante évolution et des joueurs deviennent majeurs et d’autres perdent des plumes. On peut d’ailleurs observer cette évolution en relisant mes billets Cartographie des réseaux sociaux dans le monde et Nouvelle cartographie des médias sociaux dans le monde et en les comparant à la nouvelle donne (dans le graphique plus bas) tiré du billet World Map of Social Networks (via un twitt de Karine Miron).
Le 2e tableau qui présente les 2e et 3e médias sociaux en importance par pays, permet en outre de raffiner et de Planifier une stratégie médias sociaux. On y note notamment la montée spectaculaire de Facebook et la baisse de popularité de MySpace.

Cartographie des médias sociaux de juin 2009

Cartographie des médias sociaux de juin 2009

Le top 3 des médias sociaux par pays

Le top 3 des médias sociaux par pays

Comment se prouve le retard de nos entreprises sur le Web?

Ça fait déjà de nombreux billets que je publie spécifiquement sur ce sujet qui n’est pas nouveau mais, à force d’en jaser avec vous, peut-être que les choses vont avancer juste un peu. C’est aussi que, suite à mon billet Pourquoi nos entreprises sont-elles en retard sur le Web?, un lecteur a comme l’impression que je fais mon argent sur le dos du retard du Québec sur le Web comme il me le mentionne ici :

Nicolas Ritoux

(…) C’est facile de taper sur le Québec pour pousser sa cause commerciale, mais franchement je trouve qu’on est une société qui a 10 ans d’avance sur la France sur bien des points.

En france l’internet est encore beaucoup vu comme un “push media” qui reflète bien la conception unilatérale de haut en bas et la stratification élitiste de leur société en entier. Ils nous refont le coup du minitel en plus coloré et brillant (le minitel, ils auraient pu inventer le courriel avec ça, mais au lieu de ça ils ont choisi d’en faire un canal unilatéral de haut en bas).

Mon point de vue est très radical et généralisateur, mais c’est juste pour contre-balancer les attaques perpétuelles totalement injustes de Michelle contre la société québécoise qui est ultra branchée dans sa vie quotidienne, à commencer par ses universités, qui étaient déjà full internet il y a 12 ans quand je suis arrivé et que mon université française offrait un poste d’accès 56k sur réservation à 10,000 étudiants. (…)

Ma réponse :

@Nicolas
Vous dites n’importe quoi. Moi je ne parle pas que d’impressions et que le Québec soit en retard, ça n’affecte pas ma business, au contraire. Si nous étions en avance, j’aurais peut-être même moins de job. Cependant, des indices externes comme ceux qu’évoque Le Devoir de ce week-end et qui vient de l’Union Internationale des Communications ou encore les différents éléments présentés dans La lettre ouverte au premier ministre du Québec ou ceux du eReadiness Index du non moins sérieux The Economist, me donnent certainement raison. Avant de m’accuser de n’importe quoi, faites votre travail de journaliste (ce que vous êtes, je crois) et fouillez un peu plus la matière afin de valider si ce ne sont que des impressions que j’émets, ou si c’est un peu plus fondé. Aussi, relisez la mise en garde du journaliste qui dit lui-même « Michelle ne m’a pas raconté que les misères du e-commerce à Montréal mais c’est ce que j’ai conservé de notre entrevue. »

À la décharge de monsieur Ritoux, il s’excuse aussi ici :

Nicolas Ritoux

Michelle, je me rends compte en me relisant que j’ai emprunté un ton un petit peu agressif, mais ce n’était vraiment pas contre toi. Je m’excuse si c’est ainsi que tu l’as intrerprété. C’est juste que dès qu’on parle de la France je ne contrôle plus ma passion (i.e. d’immigrant qui a tourné le dos à son pays d’origine et qui renie tout ce qui en provient).

Pour ce qui est du contenu de mon intervention, je ne parlais pas à titre de journaliste mais à titre personnel, c’était une perception personnelle. Je continue à penser que d’un point de vue culturel, dans la vie de tous les jours, dans la psyché collective, l’Internet est beaucoup plus ancré dans les moeurs au Québec qu’en France. Maintenant, du point de vue des infrastructures et des efforts des acteurs majeurs de l’industrie, c’est autre chose, comme l’indiquent les sources que tu m’as indiquées et que je n’avais effectivement pas lues auparavant.

On peut recommencer à se tutoyer maintenant?

MAJ
En plus, je suis tellement chauvine pour le Québec, que si nous étions en avance, je serais la première à nous vanter. Aussi, monsieur Ritoux et moi, on va recommencer à se tutoyer. S’il ne le prend pas personnel, il va sans dire…

Tourisme en ligne, je suis jalouse de cette bonne idée

Depuis plusieurs années, je me suis développé une niche dans le tourisme en ligne, aussi appelé le e-tourisme ou tourisme 2.0. Ainsi, j’ai cinq associations touristiques régionales, de nombreux hôtels, compagnies aériennes et prestataires touristiques comme clients. Depuis peu, je développe aussi une nouvelle niche reliée aux activités culturelles en ligne (qui sont très proches d’ailleurs du e-tourisme). Je suis donc très très jalouse de l’excellente idée de Karine Miron, que j’ai découverte via Twitter, sur le blogue de son professeur Harold Boeck.

MERDE, pourquoi n’ai-je pas songé à faire une vidéo si didactique et efficiente, qui ouvre une fois pour toutes les perspectives sur l’importance pour les entreprises touristiques et culturelles d’être efficace en ligne ?

Pourquoi ça va vous prendre un gestionnaire des médias sociaux

Plusieurs informations confirment l’importance, pour les entreprises en général et les détaillants en ligne en particulier, de prendre place sur les médias sociaux et d’y dédier une on plusieurs ressources spécifiques pour ça. Tout d’abord, c’est Hitwise qui révèle dans les billets Online retailers receiving less traffic from paid search, but more from social networks et UK Internet users spending more time on social networks than shopping online on apprend que:

UK Internet users are spending less of their online time shopping and more time browsing online media. During March 2009, 8.6% of all UK Internet visits went to online retail websites and 9.8% to social networking websites.

Et que:

(…) it is perhaps no surprise to see that the amount of traffic our Shopping and Classifies category receive from social networking websites increased from 5.2% in March 2008 to 7.1% in March 2009. A year ago online retailers received a similar amount of traffic from both social networks and webmail services (such as Hotmail, Yahoo! Mail and GoogleMail), but social networks now account for 58.3% more traffic than webmail providers.

Les médias sociaux deviennent donc une source non négligeable de trafic pour un site transactionnel. J’ai d’ailleurs déjà moi-même expérimenté cette croissance de mon trafic venant des médias sociaux tel que j’en parlais dans mon billet Twitter et Facebook, de bons générateurs de trafic.

Par ailleurs, j’ai déjà dit que le blogue reste LE king des médias sociaux et je vous ai déjà aussi parlé du ROI (sans jeu de mot) des médias sociaux et du blogue dans un contexte d’affaires. Mais de mauvaises langues sous-entendent que le blogue est sur son déclin. C’est plutôt tout le contraire que confirment de récents chiffres d’eMarketer dans l’article Blogging Has Come a Long Way, Baby.

“This blogging activity presents new opportunities for marketers to influence—and monitor—conversations that may be relevant to their businesses,” says Paul Verna, eMarketer senior analyst and author of the new report, The Blogosphere: A-Twitter with Activity. “These conversations will continue to happen with or without participation from marketers, but those who join in—whether through their own sites or through a brand presence on independent ones—will have a place at the table.”

Les chiffres de croissance du lectorat des blogues et des blogueurs eux-mêmes sont d’ailleurs assez convaincants pour fermer la gueule une fois pour toutes aux prophètes de malheur qui s’amusent à dire n’importe quoi comme le révèlent les graphiques d’eMarketer.

D’ailleurs, si vous avez encore des doutes sur la croissance phénoménale des médias sociaux, vous pouvez aussi lire une autre source sur le sujet. Il s’agit de Mashable et du billet The Web in Numbers: The Rise of Social Media.

En conclusion, sur Socialmediatoday, le billet A deeper internet path proving the importance of organic search and digital influence compared to advertising résume assez bien l’esprit efficace d’une présence d’affaires média social:

What’s more, consumers are shopping around more before buying, making ads placed on sites such as Google’s less valuable to marketers on a click-by-click basis. Google said the number of paid clicks in the quarter rose a healthy 17% from a year ago. “People are searching and clicking on ads as much as ever,” says Jeffrey Lindsay, senior analyst with Sanford Bernstein. “But it’s now taking 15 to 20 clicks vs. 10 to 15 clicks to sell something.” As a result, prices per click on search ads fell 13% in the first quarter from the fourth, Efficient Frontier says.
Beyond the business insights, what really matters is the fact that people need to find “true”, valuable and relevant information. They face information, they compare. So as if you don’t provide great information, your ads will drive to reluctance and disrepect. Consumers learn how to figure out what is advertising, what is fake and what is worth.

N’étant pas très “politically correct”, je résume en disant aux entreprises (ce que je répète déjà ad nauseam) il faut chier du texte, encore et encore et il faut que ces textes soient pertinents et à valeur ajoutée.

Google Trends doit se tromper? À moins que ce ne soit Netendances?

Est-ce que Google Trends est dans le champ? Je vous explique pourquoi je me pose cette question. C’est qu’hier soir, une cliente importante m’envoie un message Facebook :

Qu’avez-vous pensé de cet article de Fabien Delisle qui présente les résultats NETendances publié par le CEFRIO ?

La blogosphère suscite moins d’intérêt
YouTube souffre aussi de la désaffection des Québécois
Les années se suivent et les tendances s’essoufflent dans le monde virtuel. Après l’engouement des dernières années, les blogues mais aussi les sites de partage de photos et de vidéos perdent de leur popularité au Québec. Quant aux sites de réseautage, comme Facebook, et au principe des wikis — ces espaces informatifs construits par et pour les internautes –, ils maintiennent encore timidement leur cote d’amour. Pour le moment, indiquent les résultats de l’enquête NETendances 2008, dévoilés hier.

La méthodologie(PDF) :
Dans le cadre du sondage Omnibus de Léger Marketing, l’enquête NETendances a interrogé au téléphone plus de 12 150 répondants adultes au cours de 2008, à raison d’un minimum de 1 000 Québécois par mois. Le taux de réponse moyen pour 2008 se chiffrait à 57,8%. Les résultats ont été pondérés pour assurer la représentativité de l’ensemble des adultes québécois. De façon générale, les résultats mensuels globaux (pour 1 000 répondants) sont affectés d’une marge d’erreur maximale de l’ordre de ±3,1 %, 19 fois sur 20.

On peut y lire :

À l’exception des wikis, dont la proportion de visiteurs a augmenté de près de 7 points de pourcentage en un an, la progression de l’utilisation des outils du Web 2.0 est en décroissance en 2008.

Or il existe un outil en ligne que l’on nomme Google Trends. J’y ai mis les termes Canoe (qui me sert ici d’étalon échelle), YouTube, Facebook, Wikipedia et finalement blogue. Le petit défaut de la patente est que le terme blogue est un terme générique et que les gens ne recherchent pas tellement le mot blogue si on compare à des brands comme Facebook ou Canoe par exemple. Mais enfin. J’avais juste l’intention de m’amuser. J’ai aussi fait cette recherche avec Google Trend, dans la région géographique spécifique du Québec. Les résultats me surprennent grandement. Surtout si on regarde dans le tableau suivant, les courbes spécifiques pour la période de 2008 qui est l’échantillonnage de NETendances. J’en conclus que très probablement Google Trends se trompe et que les sondages téléphoniques sont certainement plus justes. À moins qu’il n’y ait moins d’internautes québécois qui s’intéressaient aux médias sociaux en 2008, mais que ceux qui s’y intéressaient avaient une acuité qui dépasse l’entendement ? Une autre explication possible est que lorsqu’on demande aux gens s’ils vont sur un blogue, wiki, YouTube ou autre, qu’ils n’ont aucune idée que les textes qu’ils lisent, que les petits vidéos qu’ils regardent ou que les définitions qu’ils dénichent se retrouvent sur ce genre de site pour lesquels on les sonde ?

Google Trend pour Canoe, YouTuve, Facebook, Wikipedia et blogue au québec en 2008

Google Trend pour Canoe, YouTuve, Facebook, Wikipedia et blogue au québec en 2008

MAJ
La même recherche avec Google Insight (merci à Éric Baillargeon de la suggestion)

Pour ces journalistes qui vomissent sur Twitter et sur les blogues

Un wake-up call nous vient de Gartner via Marketingcharts pour les médias écrits, qui ne capitalisent pas sur leurs loyaux lecteurs. Dans Newspapers Not Harnessing Readers’ Social Power on peut lire :

“Brand-loyal news consumers need to be turned into brand stewards who can wield their influence to two parts of their social graph – those who know them personally, and those who regard the brand stewards as tastemakers with similar points of view.”

Ça ressemble pas mal à ce que je disais lors d’une récente conférence sur les changements qui affecteront les médias. Mais c’est vrai que je suis polémiste et que je suis reconnue pour « prêcher pour ma paroisse ». N’empêche que selon Gartner :

• 49% of respondents use general search engines (such as Google and Yahoo) once a week or more to find content, but only 20% use search tools built into a newspaper or magazine site.
• Only 24% share good content “finds” with friends or others via personal communications – such as e-mail and instant messaging (IM), and a much lower number (7%) say they usually or often share content via embedding into social network sites.
• Although many newspapers list their staffers who are on Twitter, few offer Twitter users the ability to tweet stories from their websites.
• When asked what they do when they find interesting content online, 52% of respondents say they usually read it immediately. Only 9% said they bookmark it to read later.

Alors, je suis heureuse que la recherche marketing confirme mes observations que Twitter et Facebook sont de bons générateurs de trafic et mes élucubrations reliées à mes 10 conseils pour aider les médias à devenir numériques. Je ne suis peut-être pas dans le champ tant que ça finalement cher Jean-François

Pourquoi il ne faut pas couper dans les budgets de recherche marketing

En ces temps incertains, un article qui tombe juste à point d’eMarketer explique pourquoi il ne faut pas couper dans les budgets de recherche marketing. J’ajouterai qu’il ne faut pas couper non plus dans les budgets marketing tout court. La fonction marketing en est une de stimulation des marchés et il me semble que c’est lorsque ça va mal qu’il faut justement le plus stimuler le marché. Vous pouvez aussi stimuler l’imagination des gestionnaires marketing et essayer de nouvelles choses, notamment sur le Web. C’est un peu l’idée de Goeff Ramsay dans Why Now Is Not a Good Time to Slash Your Market Research Budget.

  • With the economy clouding the future, why throw away your flashlight when it could shine on intriguing consumer insights, hot technology trends and market opportunities?
  • Market research can help you preserve budgets, projects and even people.
  • Prepare for better times ahead.
    “The reality today is that we are all driving in fog, and no one really knows if the fog will lift in one year, two years or more.”
    —David Jones, global CEO, Euro RSCG, in Advertising Age, February 16, 2009

D’ailleurs, dans le tableau suivant, on remarque que les gestionnaires marketing Internet s’éloignent de la pub pour s’inscrire de plus en plus dans la conversation et c’est tant mieux…

Comparatif par industrie de l’efficacité des sites Web

À chaque année, j’aime bien prendre connaissance du Internet Standards Assessment Report (PDF) et observer à quel point certaines industries sont efficaces sur le Web tandis que d’autres, sont vraiment médiocres. C’est ainsi qu’année après année (comme je le disais lors de ma conférence sur l’avenir des médias) je suis surprise d’observer que des industries qui devraient être très efficaces en ligne, comme les journaux en ligne ou les relations publiques, sont plus poches, que l’industrie de la construction, ce qui me semble encore inconcevable. Mais enfin, le ISAR comme on l’appelle, se décrit comme suit :

Our data is taken from a dozen years of judging Web sites during our annual WebAward competition. Since 1997, we have used a quantitative methodology that, over time, has allowed us to establish clear benchmarks for a significant number of industries. Our judges have reviewed 15,017 sites to date which is the basis for this report.
(…)
Entries are judged on the following seven criteria on a scale of 0-10 points:
o Design
o Innovation
o Content
o Technology
o Interactivity
o Copywriting
o Ease of use
LES RÉSULTATS

Industry Overall
Movie 8.29
TV 8.27
Entertainment 8.17
Electronics 8.13
Political 8.11
Beverage 8.07
Computer: Hardware 8.03
Media 8.03
Leisure 7.94
Music 7.94
Automobile 7.87
Food Industry 7.84
Sports 7.80
Technology 7.79
Catalog 7.74
Events 7.74
Game Site 7.71
Consumer Goods 7.69
Family 7.69
Travel 7.67
Architecture 7.67
Fashion 7.67
Application Service Provider 7.64
Consulting 7.64
Advocacy 7.61
Hotel and Lodging 7.61
Retail 7.60
Investment 7.59
Regional 7.59
Diversified Business 7.59
Design 7.56
Other 7.54
Portal 7.54
Online Community 7.53
Bank 7.49
Pharmaceuticals 7.47
Arts 7.46
Mutual Fund 7.44
E-Zine 7.44
Financial Services 7.43
Toy & Hobby 7.43
Airline 7.41
Biotechnology 7.41
Energy 7.41
Interactive Services 7.39
General Interest 7.37
Average 7.37
Marketing 7.36
Medical 7.36
Advertising 7.34
Telecommunication 7.34
Shopping 7.31
Broadcasting 7.29
Health Care 7.29
B2B 7.27
Transportation 7.27
Non-Profit 7.26
Healthcare Provider 7.26
Photography 7.24
Publishing 7.24
Magazine 7.23
Manufacturing 7.21
Directory or Search Engine 7.20
News 7.20
Internet Service Provider 7.19
Construction 7.19
Computer: Software 7.16
Employment 7.16
School 7.16
Intranet 7.14
Public Relations 7.13
Insurance 7.11
Professional Services 7.11
Radio 7.11
Real Estate 7.09
Computer: Retailer 7.07
Education 7.07
Blog 7.04
International Business 7.04
Military 7.04
Restaurant 7.04
University 7.03
Small Business 7.01
Credit Union 7.00
Associations 6.99
Newspaper 6.97
Investor Relations 6.94
Medical Equipment 6.90
Home Building 6.87
Information Services 6.87
Government 6.86
Email 6.71
Faith-based 6.61
Legal 6.54
Auction 6.46
Institutional Services 5.77

Profil sociodémographique des usagers de Twitter

C’est encore une fois Pew Internet qui nous offre un profil sociodémographique des usagers de Twitter (PDF) chez nos voisins américains. Dans le document, nous pouvons noter les différents usages de Twitter (qui sont un peu similaires à ce que j’avais décrit comme ma propre utilisation et dans mon billet Twitter, le nouveau fil de presse?).

As with many technologies, enthusiastic users have used Twitter for more than just answering the question, “What are you doing?” Twitter has been used to help organize and disseminate information during major events like the 2008 California wildfires, the recent American elections, the Mumbai massacre and even the January 2009 crash of US Airways flight 1549 into the Hudson River. Janis Krum, a passenger on a ferry that rushed to the scene, took a photo of the plane with a cell phone and sent it out via his Twitter feed. Twitter and other status updates have also been used for many other purposes including the airing of complaints against companies, sharing ideas, forwarding interesting material, documenting events, conversing and flirting.

Petite mise au point personnelle, je n’utilise pas Twitter à des fins de drague :-). Pew dresse aussi le portrait sociodémo des usagers américains

Twitter and similar services have been most avidly embraced by young adults. Nearly one in five (19%) online adults ages 18 to 24 have ever used Twitter and its ilk, as have 20% of online adults 25 to 34. Use of these services drops off steadily after age 35 with 10% of 35 to 44 year olds and 5% of 45 to 54 year olds using Twitter. The decline is even more stark among older internet users; 4% of 55-64 year olds and 2% of those 65 and older use Twitter.

Twitter est directement relié à l’utilisation d’autres médias sociaux ce qui confirme la thèse que les utilisateurs précoces de cette technologie sont le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels, c’est-à-dire les supergeeks et les superblogueurs:

(…)The use of Twitter is highly intertwined with the use of other social media; both blogging and social network use increase the likelihood that an individual also uses Twitter. Adults who use online social networks are much more likely to say that they have used Twitter or some other service to update their status and read the status updates of others.

Finalement, Pew remarque aussi que l’âge médian de Twitter est plus élevé que celui des utilisateurs de MySpace et Facebook.

(…)As noted above, Twitter users are overwhelmingly young. However, unlike the majority of other applications with a similarly large percentage of youth, Twitter use is not dominated by the youngest of young adults. Indeed, the median age of a Twitter user is 31. In comparison, the median age of a MySpace user is 27, Facebook user is 26 and LinkedIn user is 40.

Le phénomène Twitter à Montréal

C’est grâce à Twitter.grader.com que l’on peut se rendre compte que (au moment d’écrire ces lignes) Montréal est la 38e ville qui Twitt le plus dans le monde et que le Canada est le 3e pays le plus important sur cet outil de microblogage. On peut aussi y découvrir les twittereurs les plus influents de Montreal et de Montréal (mais en regardant les « grade » on se rend compte que les twittereurs ayant indiqué Montreal sont un peu plus influents et que je suis invariablement dans le top 3 (je m’étouffe ici)). On peut donc conclure de ces statistiques que Twitter a une bonne vitalité dans notre ville et que de twitter en français (ce qui est mon cas), ne vous empêche pas d’avoir une armée de Followers.

Comment je Twitt?
Comme dans toutes choses, je crois que la diversité a sa place sur Twitter. Ainsi, j’y fais l’autopromo des billets de mon blogue, je retwits (c’est-à-dire que je rediffuse les informations que je trouve pertinentes des autres twittereurs), je dialogue avec ceux qui m’interpellent, je déconne (je vous ai déjà parlé de l’importance de savoir déconner), je partage mes états d’âme, je parle de la météo (un sujet toujours d’actualité) et surtout j’observe et j’apprends des autres. Twitter m’est devenue indispensable comme outil de veille à tel point que depuis que je l’utilise, je navigue beaucoup moins directement sur les blogues que j’aime. Mais j’en découvre une quantité d’autres que je ne connaissais pas. Aussi, comme je vous l’ai déjà dit, Twitter est une rivière d’informations de laquelle je m’abreuve. Je ne tente pas de boire la rivière au complet.

MAJ
Pourquoi je me fous de ceux qui cessent de me suivre sur Twitter et que je les flush illico? http://twitter.grader.com/history/michelleblanc Si quelqu’un juge que je ne suis pas pertinente pour lui, j’avalise le même raisonnement…
MAJ2
Il faut aussi comprendre qu’à partir de 1000 Follower, le ratio Follow/Follower est tenu en compte par Twitter et qu’il nous empêche de Follow les gens qui nous suivent si le ratio n’est pas positif, tel qu’expliqué ici. Pour flusher ceux qui ne me suivent plus, j’utilise l’application FriendorFollow.