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Les réseaux sociaux Web 2.0, ont leurs propres segments clientèle

Le mois dernier je vous parlais de Danah Boyd et de ses observations reliées aux clivages sociodémographiques observées chez les utilisateurs de Facebook et MySpace. Dans Culture Buzz, on reprend cette analyse et y ajoutant le point de vue de plusieurs autres sources qui abondent dans le même sens et élargissent le débat pour y inclure les sites de partage vidéo.

Et, au-delà, quelle est la force d’inertie d’une communauté, ou, en d’autres termes, un site web 2.0 peut-il voir son cœur d’utilisateurs glisser vers une autre classe sociale que celle originelle ? L’analyse montre en effet deux forces qui s’affrontent. D’abord l’effet domino : le profil de la communauté se déduit de celui des early adopters. Ces derniers passant l’information à leur entourage proche, la base d’utilisateurs reste relativement homogène. A contrario, l’effet mimesis attire des utilisateurs par imitation, l’inscription à un site web s’apparente ainsi à la consommation-statut.

Ils nous partagent aussi cette vidéo amusante, qui parodie ces clivages sociaux sur les sites Web 2.0 de vidéos en ligne.

[youtube 5ipiSzosH7Y nolink]

5 réflexions sur “Les réseaux sociaux Web 2.0, ont leurs propres segments clientèle”

  1. Penses-tu que les pratiques comportementales des utilisateurs du Web 2.0 actuelles dérivent finalement vers une tendance à répéter les limites sociales dans lesquelles elles s’originent ?

  2. Oui. Finalement un réseau social est un produit et il a une configuration qui plait à un segment sociodémographique distinct en plus du fait qu’à son origine, le réseau social s’ancre par défaut dans un groupuscule qui grossiras. Qui se ressemble s’assemble…

  3. Au-delà des déterminismes de la synergie domino/mimesis, la résonance médiatique semble aussi jouer un rôle important en validant les clivages comme des états de fait et en relayant un certain profilage auprès de membres potentiels de ce mêmes réseaux sociaux; t’es musicien va sur MySpace, t’as un bacc va sur Facebook.

    Dans le monde médiatique comme en physique quantique, le principe d’incertitude d’Heidenberg est à l’œuvre: il est impossible d’observer un phénomène sans le perturber !

  4. Ping : Les riches aiment les blogues, les réseaux sociaux et Facebook | Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

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