Archives pour Marketing 2.0
C’est en lisant Why Websites Still Can’t Predict Exactly What You Want de Harvard Business Review que ça m’a frappé. Les entreprises numériques ont encore bien des croûtes à manger avant d’avoir une personnalisation en ligne, digne de ce nom. Je vous en avais déjà parlé dans mon billet Certains ratés de la personnalisation numérique.
Toujours est-il que dans l’article de HBR, l’auteur met le doigt sur une possible explication de ces lacunes de personnalisation.
All that data and still an underwhelming result. What’s happening here? It seems that it’s a matter of how the companies position personalization. They regard it as a tool for upselling–they want to push us out of our comfort zone, to buy new things, and to buy more things. To achieve that goal, the companies can’t just look at one’s historical browsing or purchase patterns. Instead, data scientists look for traits in similar customers. When you position personalization this way, you build algorithms that are based on finding variables.
En effet, depuis l’avènement de « la filtration collaborative » d’Amazon, (c’est-à-dire ceux qui ont aimé ce produit ont aussi aimé tel, tel et tel autre produit, ce qui représente tout de même plus de 50% des ventes d’Amazon) les entreprises se sont confinés à l’analyse prédictive. Il s’agit donc d’une tentative d’upselling (concrétiser la 2e vente). Par contre, très peu, voire aucun effort n’est encore mis sur l’historique de consommation, ce que l’on nomme les données invariables. Comme l’auteur le mentionne, sur Amazon, si ça fait déjà quelques achats que je fais pour acquérir des souliers de grandeur 13WW, il y a de fortes chances que si je magasine encore des chaussures sur Amazon, ce le sera pour la même grandeur de chaussure. Pourtant, cette simple donnée invariable, qui améliorerait très sensiblement mon expérience usager en ligne, n’est toujours pas utilisée.
Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué?
C’est un peu la conclusion de l’auteur de l’article. Ce n’est pas sexy de travailler sans algorithme et il n’y a pas de valorisation pour les geeks qui les développe. Ça faciliterait par contre grandement la vie des clients internautes et les fidéliserait aussi sans doute à la marque
In short, these kinds of easy wins aren’t sexy enough for data scientists. And maybe they fear their effort would go unnoticed if we can get better personalization without teams of PhD’s spending three years to create hundreds of algorithms.
Data scientists are vital to the future economy and advanced algorithms are an extremely important part of their work. But from a market-facing perspective, simplicity and quick wins should be part of the data science toolbox.
Article publié le lundi, 7 juillet 2014 sous les rubriques Big data, Commerce électronique : articles, Commerce de détail en ligne, Innovation, Marketing 2.0, Stratégies de commerce électronique, Technologies Internet et Web 2.0.
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Libelés : Amazon, filtration collaborative, Harvard Business Review, longue traîne.
Depuis mes études de maîtrise, et la lecture de Out of The Box: Strategies for Achieving Profits Today and Growth Tomorrow Through Web Services, j’ai appris à apprécier John Hagel III qui est devenu l’un de mes mentors intellectuel virtuel. Par ailleurs, ça fait un bon moment que j’écris ici à propos de développer un « storyline » de la puissance du blogue comme outil de catharsis, et que j’expérimente différentes formes de contenus sur mes présences médias sociaux. Aussi, dans cette expérimentation, il m’arrive de me sentir coupable de « trop partager » ou devrais-je plutôt dire, de partager des contenus qui me semble trop personnels. C’était un peu mon impression à la suite de ma très forte pulsion d’écrire mon dernier billet Victime de cyberharcèlement, les impacts psychologiques (une autocatharsis). Or, ce matin, je lis deux billets de mon mentor virtuel qui au contraire, me confirme l’importance fondamentale de cette humanité dans une stratégie de contenu. Dans ses billets Personal Narratives: Insight and Impact et Personal Narratives (The Sequel) – Unpacking and Tapping Into Potential, il parle entre autres de sa mère acariâtre, de son père absent et de comment le fait de se faire crier continuellement après, lui a permis de développer ses capacités intellectuelles et son besoin constant de vouloir aider les autres. Il y définit ce qu’est la narration personnelle.
There are social narratives and institutional narratives, but we each have a personal narrative as well. At the end of the day, that’s the narrative that really counts. It defines how we connect with the world and where and how we can have impact.
The elements of a personal narrative
So, what’s a personal narrative? Like all narratives, it ultimately answers three questions:
Why am I here?
What can I accomplish?
What can you do to help me accomplish that?
The key is that final question – it defines how you will connect with people and represents a call to action for them.
Et il conclut
Personal narratives and personal brands
I can’t resist. Let me also take a minute to differentiate personal narrative from one of the business buzzwords of the day – personal brand (which I’ve written about here). Personal brand is all about communicating your accomplishments and strengths, packaging them in a powerful way so that we can influence others. Personal narrative, in sharp contrast, shifts the focus from what you have done to what you want to do, but have not yet done. It also highlights your need for help from others. In many respects, it’s the opposite of the notion of a personal brand, but ultimately far more powerful and satisfying.
Bottom line
Personal narratives shape our lives in powerful, yet often unseen, ways. We rarely take the effort to make these narratives explicit, much less reflect on them. We owe it to ourselves (and to others) to do this. Try answering the four questions that I offered at the end of my last post. You might be surprised by what you discover.
Ainsi, la narration personnelle, expose vos faiblesses, mais devient un catalyseur de ce que pourrait être vos forces, participe de ce qu’est « la passion en ligne » et surtout, elle permet de développer et surtout de solidifier la confiance entre le lecteur et l’auteur, élément capital d’une saine relation d’affaires…
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Article publié le vendredi, 9 mai 2014 sous les rubriques Blogues d'affaires, Edito sans question, entreprise 2.0, Marketing 2.0, Marketing Internet, Médias sociaux, Stratégie d'affaires et Stratégies de commerce électronique.
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Il y a quelques semaines, nous recevions notre petit-fils Liam pour la fin de semaine. De toute évidence, le matin nous voulions le divertir et avec Netflix, je pouvais facilement le laisser sélectionner les dessins animés de son choix. D’ailleurs après moult écoutes de Spiderman (qu’il nomme Nenerman, il a deux ans et commence à parler), j’étais surprise qu’il insiste pour écouter un épisode de Barbie 🙂
Par ailleurs, la semaine dernière j’ai réservé une chambre pour deux soirs au Sofitel Chicago. Depuis ces deux événements, je suis bombardée en ligne de publicité pour le Sofitel Chicago et lorsque je vais sur Netflix, on ne me propose plus que des dessins animés comme contenus idéals pour moi. Ça me rappelle aussi que si je magasine une fois pour un bol de toilette parce que le mien est cassé, je ne veux pas qu’on me propose des spéciaux de plomberie pour le reste de mes jours.
De toute évidence, mes cookies enregistrent ma navigation et Sofitel achète de la bannière sur Facebook et Google Adwords qui ciblent mon comportement en ligne. Le seul hic avec ça et que j’ai déjà réservé, que ce sera peut-être la seule fois de ma vie que j’irai à Chicago. Ces publicités me sont donc complètement inutiles, de même que pour le publicitaire Sofitel. Aussi, je n’ai pas trouvé la fonctionnalité (si elle existe) qui me permettrait de retirer les choix de contenus de mon petit-fils, sur mon propre profil Netflix.
Tout ça pour dire que j’ADORE la pizza et que si on me propose des publicités me permettant de découvrir de nouvelle pizza à tomber sur le cul, j’en serais très heureuse, mais pour le reste, la personnalisation numérique à outrance a encore bien des croûtes à manger, en plus d’être dispendieuse pour les entreprises qui font de la promo inutile aux clients qu’ils ont déjà…
MAJ
Sur Twitter Francis Vachon m’envoie le message suivant
@MichelleBlanc sur le site de Netflix, tu peux te créer plusieurs profils pour que chacun ai ses suggestions 🙂
Et après vérification, j’ai maintenant créé le profil de Liam sur Netflix. Reste à savoir comment ce nouveau profil influera sur les contenus qu’on me propose et à moins que je n’efface mes cookies, j’ai bien peur d’être encore bombardée de pubs de Sofitel…
Article publié le mercredi, 23 avril 2014 sous les rubriques Marketing 2.0, Marketing Internet et Médias sociaux.
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Libelés : Netflix, Sofitel Chicago.
Cette semaine je donnerai la première de deux conférences sur le sujet des résidences pour ainés et du marketing web et médias sociaux. Il s’agit d’une conférence privée offerte à plusieurs propriétaires et gestionnaires de résidences privées pour personnes du troisième âge. J’y discuterai de ce qu’est le marketing web, du processus décisionnel des consommateurs, du profil de ceux-ci (et de leurs enfants qui sont souvent les décisionnels dans la transaction initiale) quant à l’utilisation du web et des médias sociaux et des stratégies efficaces d’une présence web et médias sociaux. Comme c’est mon habitude, ma présentation PowerPoint est maintenant disponible sur SlideShare.
Article publié le lundi, 31 mars 2014 sous les rubriques À titre de conférencière, Blogues d'affaires, Facebook, Google Plus, Marketing 2.0, Marketing Internet, Médias sociaux, Stratégie d'affaires, Twitter ou le microblogging et YouTube.
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Libelés : conférencier marketing web, conférencier médias sociaux, marketing de résidences privées pour personnes a, Michelle Blanc, résidences pour aînés, résidences pour personnes agées, utilisation des médias sociaux par le 3e âge.
Dans mon récent billet Comparatif de l’engagement des agences numériques sur les médias sociaux, plusieurs ont été rapides à me dire que je comparais des pommes et des oranges. Je comparais en effet mon brand personnel à celui d’agences numériques de Montréal et de comparer les deux (selon certains gestionnaires de communauté) ne se fait pas. Les agences « n’auraient pas le temps et les ressources pour être efficaces et pour interagir sur les médias sociaux » selon eux.
La problématique de cette approche est que les clients de ces agences, s’ils n’interagissent pas non plus avec leurs publics cibles, risquent fortement d’avoir le même type de niveaux d’interactions qui dans certains cas, peut être jugé faible. Mais attendez, il y a une solution. On va automatiser vos médias sociaux! (lire l’ironie ici)
Ça me fait songer à la célèbre chroniqueuse culturelle, madame Francine Grimaldi qui me téléphona un jour. Toute surprise de m’avoir au bout du fil, elle me dit – madame Blanc, c’est vous qui répondez au téléphone? Je lui rétorque – madame Grimaldi c’est vous qui me téléphonez?
Ça me fait aussi songer à une conférence à laquelle je participais pour quelques centaines de gestionnaires chez Radio-Canada il y a quelques années. Je leur faisais observer que le sympathique Bruno Guglielminetti (alors qu’il travaillait encore à Radio-Canada) avait 20 fois plus d’abonnés et d’interactions Twitter que toute la chaîne qui est d’un océan à l’autre. D’ailleurs je leur signifiais aussi que la faiblesse de leur interaction avec la communauté ne les aidait pas à stimuler l’action de leurs auditeurs pour défendre Radio-Canada face aux coupures du gouvernement Harper alors qu’à la même époque, Radio X à Québec faisait sortir des dizaines de milliers de gens dans la rue pour supporter le renouvellement de leur licence devant le CRTC. Depuis ce temps, la vénérable institution s’est passablement améliorée sur les médias sociaux.
D’ailleurs il est assez éclairant que des individus soient si performants face à des grosses boîtes. Ça signifie aussi sans doute que les organisations se devraient d’être plus « humaines »? C’est même assez éloquent dans le tableau suivant, qui a été mis en ligne sur son mur Facebook par Jean-Nicolas Vanderveken actionnaire de la boîte TP1.
Mais il demeure qu’encore trop d’entreprises croient que de faire de la réclame sur les médias sociaux, c’est la chose « efficace » à faire. C’est comme de faire un message publicitaire sur la ligne téléphonique lors de l’attente et lorsque la ligne se libère, on tombe dans une boîte vocale. L’automatisation des médias sociaux vous permettra sans doute d’identifier qui est tombé dans la boîte vocale. C’est déjà ça. Mais vous devrez tenter de réengager une conversation avec l’interlocuteur alors que lorsque lui était disponible pour discuter avec vous, vous-même ne l’étiez pas.
Il y a aussi l’argument du «mais toi tu jase de politique ou de météo sur les médias sociaux !»
Personnellement, j’obtiens mon meilleure #eValue dans les médias sociaux quand je parle de climat ou de politique. En quoi ça aide ma business? En rien. Mais quel score de #eValue par contre!
Ce à quoi je réponds
De jaser d’autres choses comme de politique ou de climat, c’est justement une excellente stratégie de contenus d’affaires sur les médias sociaux. Les médias sociaux sont des « conversations » et même lors d’un lunch d’affaires, avant de parler de business, il y a de fortes chances que lors des premières minutes avec le client tu jases de toute autre chose que de business. Sur les médias sociaux, c’est exactement la même chose. À ce propos je partageais ce matin un excellent contenu de Harvard Business Review The Irresistible Power of Storytelling as a Strategic Business Tool qui explique justement comment Budweiser a fait un tabac avec une pub qui représente l’amitié entre un chiot et un cheval, sans parler de bière.
Et
L’idée de Storyline présenté dans Harvard Business Review est pour de la pub, et ça semble très bénéfique pour Budweiser qui n’est pas de mes clients. De surcroit c’est dans un contexte de pub trad et moi je n’en ai jamais fait. Ça l’est aussi pour Lululemon qui ne sont pas non plus mes clients et pour plusieurs autres entreprises dont Costco dans l’imprimé avec CostcoContact et ils vendent une page de pub $224 400(US). Il y a en moyenne 20 pages de pub dans chaque édition et on parle de l’imprimé. ils font donc des profits avec de la pub qu’ils envoient à leurs clients. Le storyline peut donc être un générateur de revenus en lui-même et on ne parle même pas encore des retombées de ventes en magasin.
MAJ
Justement dans Forbes ce matin, l’article Semantic Technologies And The Enterprise (4 Ways To Win) présente à son point point 3
3. Be Human
If all you ever do is sell, your relationship between you and your customers is going to be one that’s dominated by how much money they have to spend with you.
But customers today don’t make purchases just because a business is good at marketing. They make purchases because there’s alignment between their values and yours.
Whether you’re marketing, advertising, or just sharing information: Communicate at a level that allows the humanity of your business to show through.
Article publié le jeudi, 20 mars 2014 sous les rubriques Marketing 2.0, Médias sociaux, Medias et Internet et Stratégie d'affaires.
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Libelés : automatisation des médias sociaux.
C’est un article de Mashable qui m’allume sur une dimension du modèle d’affaires de Facebook qui est contre-productif pour les marketeurs. Dans Is the Facebook Like Dead for Marketers? L’auteur explique que :
On Facebook, his rise in fans and likes after advertising diluted his fan base, Muller said, producing what he saw as negative returns. This model is in contrast to YouTube where he has found creators work with the site to generate revenue.
“YouTube is paid every time a creator’s video is viewed. That means it’s in YouTube’s interest that each of us reaches as many of our subscribers as possible because it’s financially beneficial to both of us,” he said. “Facebook has the opposite business model, where it’s not beneficial to them for us to reach our audience. They want to restrict our organic reach to make us pay for it.”
Facebook did not respond to requests for comment.
C’est donc encore une autre épine dans le pied du marketing sur Facebook (comme j’en ai maintes fois déjà parlé dans mon blogue). Sur YouTube, Twitter, Google+, Pinterest ou LinkedIn, plus votre auditoire interagit avec vos contenus, plus c’est payant pour le média social. Sur Facebook, c’est tout le contraire. Votre auditoire est filtré avec l’algorithme EdgeRank et un maximum, qu’on estime à 10% de votre auditoire (fan base) peut voir vos contenus, à moins que vous ne payiez Facebook. L’intérêt financier de Facebook diverge donc drastiquement de celui des marketeurs.
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Article publié le mardi, 11 février 2014 sous les rubriques Facebook, Marketing 2.0, Marketing Internet et Médias sociaux.
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Lors d’une rencontra avec une chaîne de commerce de détail (que je n’identifierai pas) pour discuter des médias sociaux dans un contexte éventuel de commerce en ligne, je suis sur le cul d’observer la multiplicité des déclinaisons malheureuse de leur marque. Il s’agit d’une assez vieille organisation qui a changé un certain nombre de fois de signatures. Or, l’URL du site, le nom de l’organisation (ou plutôt les noms puisqu’ils viennent récemment de changer la signature) et les différents points de vente ne sont pas uniformes. Qui plus est, pour le siège social, la marque est écrite différemment sur l’URL, Twitter ou Facebook. Ajoutez à ça les différents points de ventes qui se font aussi (sans l’aval du siège social) des présences médias sociales autonomes, les employés et d’ex-employés qui font de même en plus d’admirateurs de l’organisation qui y vont aussi de leur page ou groupe Facebook personnel. Vous vous retrouvez avec un méchant bordel d’épellations, de logos et de signature en ligne et hors-ligne. Pourtant, on n’en parle ici que d’une seule identité corporative. AOUCH
C’est que le nom a été maintes fois raccourci (même si le vocable « brandé » semble toujours le même). Cette réflexion de « branding » se faisait à la direction de l’organisation et il semblait évident et la rationnel marketing du (des) changement(s) de vocable est tout à fait justifié. Seulement on change d’abord les cartes professionnelles, le logo et l’imprimé. Le reste suivra une fois qu’on aura les budgets. Le site Web qui date, a le nom de l’URL d’il y a trois changements précédents, certains magasins ont la nouvelle bannière, d’autres pas et une division de l’organisation songe même à complètement changer d’identité puisque cette division n’est finalement pas très semblable en termes d’inventaire au reste du groupe. L’identité sur les médias sociaux est celle du « branding du moment de sa mise en ligne » et n’a pas évolué au rythme de la valse de la (des) signature(s).
La patronne marketing était gênée d’observer cette schizophrénie marketing de marque avec moi. Ajoutez à ça, qu’en plus ils développent des partenariats avec de grandes vedettes, qui sont souvent à moitié ou complètement en marque blanche…
La bonne nouvelle est qu’ils viennent de réaliser avoir un bassin d’ambassadeurs de marques sur les médias sociaux qui vante amplement l’organisation. C’est déjà ça. Mais avant la réunion, comme ils ne font pas de monitorage Web, ils ne savaient pas à quel point on les vantait gratuitement, et de ce fait, ne remerciait jamais ces nombreux admirateurs.
Tout ça pour dire qu’un changement de marque est souvent primordial pour l’évolution d’une organisation. Par contre, à oublier le web et les différents points de vente, pas certains que la nouvelle signature dans ce contexte soit si bénéfique que ça. Des fois, il serait peut-être mieux d’attendre d’avoir le budget (en plus de payer les créatifs qui pensent au branding) d’avoir celui d’opérationnaliser les changements du branding sur toutes les composantes de l’organisation…
Article publié le samedi, 8 février 2014 sous les rubriques Commerce de détail en ligne, Marketing 2.0 et Marketing Internet.
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La semaine dernière, j’ai eu le privilège d’être conférencière pour l’organisme CQI (Carrefour Québec international) à Drummondville. J’y étais introduite pour mon ami et client Yves Carignan, président de Dessins Drummond, dont l’exemple d’entreprise efficace sur le web et les médias sociaux, dans un contexte d‘exportation, devrait être suivi par plusieurs.
Le Journal L’express de Drummondville disait de cette conférence :
Pour ce qui est de CQI, les représentants de l’organisme se sont dits très heureux du succès remporté par cette activité.
«Nous sommes vraiment choyés d’avoir pu accueillir Mme Blanc chez CQI. Sa conférence était des plus actuelles et pertinentes. Elle connait son affaire et elle réussit à expliquer le tout simplement, en donnant des exemples concrets! Avec son énergie et son dynamisme, elle a littéralement charmé l’auditoire. Mme Blanc a aussi été très généreuse de son temps et elle a répondu aux nombreuses questions des participants», conclut Catherine Gervais, directrice générale de CQI.
Voici donc le PowerPoint de cette conférence :
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Article publié le lundi, 9 décembre 2013 sous les rubriques À titre de conférencière, Commerce électronique : articles, Economie des affaires électroniques, Facebook, Google +, Google Plus, Marketing 2.0, Marketing Internet, Médias sociaux, Moteurs de recherche et référencement de sites Web, Twitter ou le microblogging et Web 2.0.
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Libelés : conférencier exportation, conférencier le web pour l'exportation, conférencier médias sociaux.
Depuis maintenant 7 ans (soit depuis la création de ce blogue) je fais du « pull marketing », concept que j’explique bien dans mes billets Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo, The proof is in the pudding, Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier, ou Les avantages du « pull marketing » .
La réelle beauté du « pull marketing »
Il y a une différence fondamentale entre se vendre et être acheté. Dans le premier cas, ça demande un effort de persuasion considérable. De plus, une fois que le client a acheté, il sera toujours sur ses gardes pour tenter de valider s’il a fait une bonne affaire. Dans le deuxième cas, l’effort est plutôt mis dans l’assiduité à créer des contenus et dans la rigueur à s’astreindre à une certaine régularité de production. Par contre, l’effort de vente est pratiquement nul. Le client veut vous avoir. De plus, lors de la prestation du service ou la livraison du produit, le client est déjà convaincu du bienfait de son achat. Il a alors une ouverture qu’il n’aura jamais s’il s’est plutôt fait vendre.
Dans mon cas particulier (vente de service dans un contexte B2B), cette ouverture du client est extrêmement bénéfique. Le transfert des connaissances, le partage des analyses, les sessions de remue-méninge ou les rencontres d’analyses stratégiques ou de conseil de gestion sont extrêmement productives pour le client. Son ouverture se reflète même dans sa capacité d’entendre des choses difficiles, de comprendre les erreurs de parcours et de décider de la marche à suivre au-delà de la « zone de confort » avec laquelle nous sommes tous plus enclins à nous réconforter. Mais la réelle beauté du « pull marketing » est que la plupart des clients qui « décident » de venir travailler avec moi, deviennent souvent aussi par la suite « des amis » et la « relation d’affaires » s’en voit aussi grandement améliorer.
Je vous parle de ça parce que ça me frappe particulièrement aujourd’hui. Ce matin je reçois le téléphone d’une cliente avec qui je n’ai pas transigé depuis 2 ans. Notre session-conseil via Skype (cette cliente est au Saguenay) était particulièrement joviale et productive. C’était comme si on c’était jasé la semaine dernière. Ce soir, j’irai aussi souper chez un autre de mes clients, solidifiant encore davantage notre relation amitié/affaires. Finalement, il y a quelques années, je mangeais avec mon ancien associé Guillaume Brunet. Nous parlions de différents prestataires de notre domaine d’expertise et il me disait les récriminations qu’il entendait à propos de compétiteurs.
Je lui demandai donc
« et qu’est ce qu’on dit de moi dans le marché? »
Il me répondit
« J’ai entendu bien des gens dirent qu’ils ne travailleraient jamais avec toi parce que tu es fucké (lire ici transsexuelle, grande-gueule et autre), mais de ceux qui ont déjà travaillé avec toi, je n’ai JAMAIS entendu le moindre commentaire négatif ».
Je dois cette appréciation sans doute à la satisfaction de mes clients, mais très certainement aussi au fait que la grande majorité sont aussi devenus des amis et ça, c’est très difficile à obtenir avec du « push marketing »…
Article publié le vendredi, 1 février 2013 sous les rubriques Blogues d'affaires, Marketing 2.0, Marketing Internet et Médias sociaux.
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C’est dans une présentation de Edelman Digital Six Social-Digital Trends for 2013, qu’on peut noter que sa première tendance numérique sociale pour 2013 est le contenu qui est roi.
The Content Economy Content may become your company’s most valuable asset in 2013. For years Google has been refining it’s algorithm cracking down on unsavory tactics that compromise the quality of search results. The algorithms are good enough now that the most compelling content dominates search results. Organizations must create compelling content to exploit this. Some already have, including companies like Coke and Intel, who launched groups focused purely on content. Separately, Facebook is making it’s own changes, forcing companies to rely on both creativity and spending (promoted posts) to ensure their content is seen and shared. Brands like Oreo may have unwittingly set the bar for content creation for other organizations by pioneering a form of “content marketing” putting out one piece of timely, relevant and highly creative content every day as part of a campaign. In 2013, content will not only be king, but queen, prince and jester, too.
Pour ma part, ça fait déjà des années que je considère que le contenu est roi et que je valorise entre autres le blogue, comme outil de positionnement, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, chaque jour, 16% des requêtes faites dans le moteur de recherche Google sont des requêtes inédites qui n’avaient jamais été faites auparavant. La seule façon de potentiellement se positionner pour ces nouvelles requêtes est de produire sur une base régulière, beaucoup de contenus. Il est bon aussi de suivre l’actualité et les grandes tendances de votre domaine et d’en parler dans vos contenus. Comme ça vous deviendrez peut-être vous même d’actualité, mais vous pourrez aussi avoir du contenu qui colle aux recherches d’aujourd’hui.
Prenez aussi conscience qu’en français, mais c’est vrai pour toutes les langues, il existe une très grande « variété lexicale » pour exprimer un besoin, un concept, une chose. À titre d’exemple, si vous cherchez une voiture, vous pourriez certainement en fonction de votre profil sociodémographique chercher une automobile, bagnole, char, auto, véhicule, berline, cabriolet, 4X4, VUS, tacot et autre. Il devient donc difficile d’optimiser un site web « statique » pour toutes ces requêtes imaginables. Qui plus est, ça ne fait pas sérieux de mettre en page d’accueil « char neuf et char usagé ». Il faut donc pour être visible avec ce genre de requêtes, user d’intelligence et d’astuces par exemple, de blaguer dans un contenu sur les différentes dénominations que peuvent prendre une voiture ou encore permettre des expressions particulières et même des fautes d’orthographe, de vos visiteurs dans les commentaires d’un blogue par exemple. Ainsi, si les gens font des fautes en vous écrivant, ils en feront peut-être aussi en vous cherchant.
Mais l’argument ULTIME de « pourquoi le contenu est roi », est qu’il vous met dans la tête de vos clients potentiels. Que vous parliez de votre entreprise, de votre sujet ou même que vous blaguiez avec votre communauté, l’important est qu’ils trouvent dans vos présences web une source intéressante de contenus qui leur donnera le goût de revenir, d’en parler et éventuellement de passer à l’acte. Il n’est pas important de parler au monde entier avec vos contenus, mais de parler à ceux qui ont un intérêt pour vos produits ou services.
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Article publié le lundi, 17 décembre 2012 sous les rubriques Blogues d'affaires, Commerce de détail en ligne, Facebook, Google +, Google Plus, Marketing 2.0, Marketing Internet, Médias sociaux, Moteurs de recherche et référencement de sites Web, Relations publiques Internet, Stratégies de commerce électronique et Twitter ou le microblogging.
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