Marketing de contenu

À titre de conférencière Commerce de détail en ligne Commerce électronique : articles GEO (Generative Engine Optimization) Marketing de contenu Marketing et IA Marketing Internet Médias sociaux

Comment faire du marketing quand tu n’as pas d’argent

Mercredi prochain, je serai conférencière pour l’événement #JeSuisEntrepreneur.e de l’organisme Entrepreneuriat Haute-Yamaska. Voici dont les sujets traités lors de ma […]

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GEO (Generative Engine Optimization) IA Innovation Marketing de contenu Marketing et IA Marketing Internet Moteurs de recherche et référencement de sites Web

Le GEO, Generative Engine Optimization remplacera le SEO (Search Engine optimization)

Le GEO (pour (Generative AI Engine optimization) remplacera le référencement traditionnel et les pratiques qui y sont associées. C’est encore

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Commerce de détail en ligne Droit et Internet Marketing 2.0 Marketing de contenu Marketing Internet marketing mobile Médias sociaux Moteurs de recherche et référencement de sites Web stratégie numérique stratégie web Stratégies de commerce électronique transformation numérique

10 étapes clés pour maîtriser votre présence numérique : Guide expert du diagnostic web et médias sociaux

Le guide souligne l’importance d’utiliser des outils d’analyse neutres, de comparer les performances dans le temps, et d’impliquer différents départements pour un diagnostic complet. Il recommande également de rester objectif, de fixer des seuils de performance, de prioriser les actions post-diagnostic, et de répéter l’exercice régulièrement pour s’adapter à l’évolution rapide du paysage numérique.

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IA intelligence Artificielle Marketing 2.0 Marketing de contenu Moteurs de recherche et référencement de sites Web

Pourquoi il ne faut pas s’enfarger dans le taux d’engagement : Guide pratique pour les gestionnaires

« Il ne faut pas s’enfarger dans le taux d’engagement. Cibler les personnes intéressées par notre sujet et publier des contenus de manière stratégique permet d’optimiser la visibilité sans se laisser influencer par des comparaisons inappropriées. »

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ChatGPT GEO (Generative Engine Optimization) IA intelligence Artificielle LLM Marketing de contenu Marketing des univers virtuels Moteurs de recherche et référencement de sites Web

Le SEO va se muter au profit du GEO (Generative AI Engine optimization)

Cette semaine j’ai eu une discussion avec les podcasteurs Français Les éclaireurs du numériques (le podcast sera bientôt disponible). J’y parlais des déboires de Gemini de même que de mon expérience au Social Media Marketing World 2024 et des changements que l’IA apportera à notre domaine du marketing numérique. Entre autres, je donnais l’exemple d’un assistant IA génératif qui est présentement capable de planifier tout un voyage pour l’usager et qui très bientôt fera aussi les réservations pour celui-ci.

À titre d’hébergeur, de restaurateur ou de prestataire touristique, la présence web se devra d’être optimisée pour ce genre de requête. Les techniques de référencement habituelles devront donc s’ajuster pour satisfaire aux besoins de ces nouveaux robots, afin d’apparaître dans les suggestions évoquées. Cette réalité est certainement vraie pour l’industrie du tourisme, mais elle l’est aussi pour tout type d’entreprise qui devra elle aussi s’adapter aux nouvelles réalités qui sont maintenant générées par l’intelligence artificielle. C’est en gros ce que l’on nomme GEO pour Generative Engine optimization ou Optimisation pour l’IA Générative.

 

Voici donc un exemple éloquent de cette réalité.

L’exemple ci-dessous a été généré avec ChatGPT mais aurait pu aussi l’être avec hyperwriteai.com ou plusieurs autres intelligences artificielles génératives.

Voici la requête :

User
Vous êtes un spécialiste du voyage d’affaires.

User
planifier pour moi un voyage de 4 jours de Montréal à Toronto du 5 mars au 9 mars pour une personne en me proposant le transport le moins dispendieux et le plus rapide et l’hôtel 4 étoiles et + le plus près du centre des congrès à un coût/bénéfice le plus avantageux

Et la réponse :

ChatGPT
Pour un voyage d’affaires de Montréal à Toronto, l’efficacité et le confort sont primordiaux, tout en gardant un œil sur le budget. Voici une proposition qui combine transport économique et rapide, ainsi qu’un hébergement de qualité près du Metro Toronto Convention Centre, le cœur des affaires et des congrès à Toronto.

Transport Montréal-Toronto

Option recommandée : Train VIA Rail
• Avantages : Confortable, vous permet de travailler pendant le trajet grâce au Wi-Fi gratuit, évite les tracas de l’aéroport.
• Durée : Environ 5 heures.
• Coût : Les tarifs varient, mais en réservant à l’avance, vous pouvez trouver des allers simples en classe économique à partir de 45 $ CAD, ce qui est généralement moins cher et plus pratique que l’avion, en tenant compte du temps d’arrivée à l’aéroport et des éventuels retards.

Hébergement à Toronto

InterContinental Toronto Centre
• Localisation : À côté du Metro Toronto Convention Centre, idéal pour les voyages d’affaires.
• Avantages : 4 étoiles, offre un accès facile aux quartiers d’affaires et de loisirs, dispose de commodités haut de gamme (spa, piscine, restaurant sur place).
• Coût : Les tarifs des chambres varient en fonction de la disponibilité et du moment de la réservation. En général, vous pouvez vous attendre à des tarifs à partir de 250 $ CAD par nuit pour une chambre standard. Les tarifs peuvent être plus avantageux lors de la réservation à l’avance ou via certaines plateformes de réservation offrant des réductions.

Itinéraire Suggéré
Jour 1 : Départ de Montréal (5 mars)
• Prenez le train VIA Rail tôt le matin pour maximiser votre première journée à Toronto.
• Arrivée à Toronto, check-in à l’InterContinental Toronto Centre.
• Journée libre ou réunions préliminaires.
Jour 2 & 3 : Journées de Congrès/Travail (6-7 mars)
• Petit-déjeuner à l’hôtel ou dans un café à proximité.
• Journées consacrées aux activités professionnelles.
• Dîners dans des restaurants proches du centre-ville ou réceptions liées au congrès.
Jour 4 : Dernières Réunions et Retour (8 mars)
• Réunions matinales ou temps libre pour explorer.
• Départ en début d’après-midi via VIA Rail pour retourner à Montréal.
• Arrivée à Montréal en fin de journée.

Conseils supplémentaires
• Réservation Anticipée : Pour le train et l’hôtel, réserver bien à l’avance vous garantira les meilleurs tarifs et disponibilités.
• VIA Rail Discount : Regardez pour des rabais, comme des tarifs pour jeunes professionnels, ou des promotions spéciales.
• Fidélité et Récompenses : Si vous êtes membre de programmes de fidélité avec VIA Rail ou l’hôtel, n’oubliez pas de mentionner votre numéro de membre lors de la réservation pour accumuler des points.
Ce plan combine efficacité et confort, tout en restant conscient des coûts, ce qui est essentiel pour un voyage d’affaires réussi.

Requête additionnelle

User

Avec un budget de $120/jour suggérez moi les meilleurs restaurants aux environs pour le déjeuner et le souper de chaque jour de ce périple

Et la réponse :

ChatGPT
Avec un budget de 120 $ CAD par jour pour les repas à Toronto, vous pouvez profiter d’une excellente variété de cuisines et d’expériences gastronomiques. Voici des suggestions de restaurants pour le déjeuner et le dîner, en gardant à l’esprit la proximité du Metro Toronto Convention Centre et un bon rapport qualité-prix.

Jour 1 (5 mars) : Arrivée et Exploration
Déjeuner – Pai Northern Thai Kitchen
• Cuisine : Thaïlandaise authentique
• Prix moyen : 20-30 $ CAD par personne
• Description : Pai est connu pour ses saveurs authentiques et son cadre vibrant, parfait pour un déjeuner décontracté mais savoureux.

Dîner – Canoe
• Cuisine : Canadienne contemporaine
• Prix moyen : 60-80 $ CAD par personne
• Description : Situé au 54e étage du TD Bank Tower, Canoe offre non seulement une cuisine raffinée mais aussi une vue imprenable sur la ville. Un dîner ici est une expérience mémorable.

Jour 2 (6 mars) : Congrès/Travail
Déjeuner – The Loose Moose
• Cuisine : Américaine, bar
• Prix moyen : 15-25 $ CAD par personne
• Description : Proche du centre de congrès, c’est l’endroit idéal pour un déjeuner rapide mais satisfaisant avec un grand choix de bières et de plats américains classiques.

Dîner – Terroni
• Cuisine : Italienne
• Prix moyen : 30-50 $ CAD par personne
• Description : Terroni est réputé pour sa cuisine italienne authentique, ses pâtes faites maison et sa sélection de vins. Un choix parfait pour un dîner relaxant après une journée de travail.

Jour 3 (7 mars) : Aventures Urbaines
Déjeuner – Assembly Chef’s Hall
• Cuisine : Variée, food hall
• Prix moyen : 10-20 $ CAD par personne
• Description : Ce food hall regroupe plusieurs stands de restauration de qualité, offrant une grande variété de choix, parfait pour un déjeuner rapide et savoureux.

Dîner – Miku
• Cuisine : Japonaise, sushi
• Prix moyen : 40-60 $ CAD par personne
• Description : Miku est célèbre pour son Aburi Sushi. Ce restaurant offre une expérience culinaire japonaise moderne dans un cadre élégant au bord de l’eau.

Jour 4 (8 mars) : Dernières Réunions et Retour
Déjeuner – Momofuku Noodle Bar
• Cuisine : Asiatique, ramen
• Prix moyen : 15-25 $ CAD par personne
• Description : Pour un déjeuner rapide mais mémorable, Momofuku Noodle Bar propose d’excellents bols de ramen et d’autres plats asiatiques innovants.

Dîner – Richmond Station
• Cuisine : Bistrot, Canadienne
• Prix moyen : 30-50 $ CAD par personne
• Description : Un restaurant détenu par un chef gagnant de « Top Chef Canada », connu pour ses ingrédients locaux et ses plats créatifs.

Conseils pour rester dans le budget
• Eau : Demandez de l’eau du robinet au lieu de boissons en bouteille pour accompagner vos repas.
• Spécialités du jour : Optez pour les spécialités du jour ou les menus fixes qui offrent souvent un bon rapport qualité-prix.
• Réservations : Faire des réservations peut aider à éviter les attentes et à planifier votre budget.

Ce plan de repas combine une variété de cuisines et d’expériences, de l’authentique cuisine thaïlandaise à la fine cuisine canadienne, tout en restant dans votre budget quotidien.

ChatGPT peut faire des erreurs.

Comment faire du GEO pour s’adapter à l’intelligence artificielle générative?

C’est d’abord la recherche de l’Université Princeton, GEO: Generative Engine Optimization de novembre 2023, qui est venu bouleverser le relatif statu quo du référencement. Les auteurs décrivent ainsi les transformations qu’apportent l’intelligence artificielle générative.

The recent success of large language models (LLMs) however has paved the way for better systems like BingChat, Google’s SGE, and perplexity.ai that combine the strength of conventional search engines with the flexibility of generative models. We dub these new age systems generative engines (GE) because they not only search for information, but also generate multi-modal responses by synthesizing multiple sources. From a technical perspective, generative engines involve retrieving relevant documents from a database (such as the internet) and using large neural models to generate a response grounded on the sources, to ensure attribution and a way for the user to verify the information.

Les entreprises devront donc, au risque de ne perdre de la clientèle, s’adapter rapidement à ces changements. Selon SEO.AI voici les différences entre le SEO et le GEO.

SEO vs GEO

Selon SearchEngineLand, les techniques qui devront être utilisées afin de bien se positionner face à ce nouveau paradigme sont :

Tested techniques. Nine optimization tactics were tested across 10,000 search queries on something that “closely resembles the design of BingChat”:
1. Authoritative: Content was modified to be more persuasive while making authoritative claims.
2. Keyword Stuffing: More keywords were added to match the query.
3. Statistics Addition: Quantitative statistics were added, instead of qualitative discussion.
4. Cite Sources: Relevant citations were added.
5. Quotation Addition: Quotations from credible sources were added.
6. Easy-to-Understand: Simplified the language.
7. Fluency Optimization: Improved the fluency.
8. Unique Words: Added to content wherever possible.
9. Technical Terms: Added to content wherever possible.
The search query data set was compiled from Google, Microsoft Bing, Perplexity.AI Discover, GPT-4 and other sources.
Topic-specific optimization. The report said:
• “Overall, our analysis suggests that website owners should strive towards making domain-specific targeted adjustments to their websites for higher visibility.”
For example, adding citations increased visibility for Facts, while focusing on Authoritative optimizations improved performance in the Debate and History categories.
To be clear, when the paper discusses “domains” it’s talking more about broad categories, not an online domain name. This would also be true in SEO – specific optimizations are different in healthcare versus payday loans.

Les marketeurs numériques de même que les développeurs web ont donc beaucoup de pain sur la planche pour ajuster les présences web de leurs clients à ces nouvelles réalités.

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Mon virage IA et retour sur le Social Media Marketing World

Depuis des mois j’observe et j’analyse ce qu’on dit de l’IA. Je savais que les bouleversements arrivaient à grands pas. La semaine dernière je suis donc allé à San Diego au Social media Marketing World spécifiquement pour parfaire mes connaissances sur le sujet et j’ai été plus que servie. Oui l’IA va bouleverser le marketing de même que tous les emplois des travailleurs du savoir.

Alors voici donc un petit résumé de certains de mes apprentissages.

Les LLM (Large Language Models) prédisent des mots. En fait ils prédisent le prochain mot dans une suite qui le précède. Cette technologie existait déjà chez Google depuis un certain temps, de même qu’avec certains auto correcteur qui finissaient le mot ou la phrase que nous avions commencé à écrire. Mais disons qu’avec l’apparition de Chat GPT, ça a monté d’un cran. D’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, vous pouvez déjà activer la retranscription de vos discussions sur Zoom, et même éventuellement demander un résumé de vos conversations.

Ça nous amène à la création de « messages-guide » que nous nommons « prompt » en anglais. D’avoir la capacité d’être efficace avec la rédaction de ces messages-guide, deviendra un atout certain pour plusieurs emplois. D’ailleurs l’expert Paul Roetzer, CEO de Marketing AI Institute, disait lors de la conférence de fermeture, que les professeurs universitaires devront bientôt noter les Étudiants sur leurs capacités à rédiger ces fameux « messages-guide » plutôt que sur les réponses éventuelles de l’IA.

Il disait aussi que pour faire de bons messages-guide, il faut parler à la machine comme on le fera à un employé junior, avec le plus de détails possible. Il faut aussi le corriger dès qu’il se trompe (ce qui peut quand même être fréquent) et le recadrer afin qu’il devienne l’outil idéal pour nous. Il suggère d’ailleurs de faire les étapes qui sont présentées ci-bas.

On peut aussi :
• Écrire des instructions claires
• Fournir des références
• Diviser une tâche complexe en plusieurs sous-tâches
• Donner au robot « le temps de penser », donc être un peu patient
• Utiliser des outils externes (comme d’autres robots, applications ou contenus)
• Et vérifier systématiquement les changements qui seront faits.

Il dévoilait aussi les différents politiques d’utilisations et limites qu’une organisation doit mettre en place afin de réguler convenablement l’IA, mais ce sera le sujet d’un prochain billet. Pour terminer cette démonstration plus qu’intéressante, il proposait ces deux prochaines diapositives qui présentent un portion de l’écosystème IA pertinente pour le marketing, de même que l’évolution spectaculaire de Midjourney en seulement 15 mois.

Un autre conférencier qui était plus que pertinent était Andy Crestodina. Il présentait certaines statistiques relatives à l’adoption de l’IA par les marketeurs, de même que les cas où il utilise l’Ia dans son travail de tous les jours. Notez ici qu’il ne l’utilise pas pour la création d’image. Comme je l’expliquais dans mon billet Revue de presse marketing/techno du 13 février au 28 février et mon entrevue à CHOI RadioX, il est évident que Gemini est loin d’être au point avec le récent scandale d’idéologie woke imbriqué dans le code, mais aussi parce que Dall-E de même que Leonardo.ia, semblent incapable de positionner un humain dans une voiture.

Enfin, la présidente de Trustinsight Katie Robbert, présente certaines diapos sur l’utilisation de l’IA à des fins marketing.

Tout ça pour vous dire qu’à partir de maintenant, je me plonge dans l’univers IA pour le marketing et qu’une nouvelle catégorie de ce blogue y sera consacrée.

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À titre de conférencière Marketing de contenu Marketing Internet Médias sociaux

Conférence Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et être intéressant, plutôt qu’intéressé

Depuis quelques années déjà, je parle de la massive fraude publicitaire numérique qui détourne des milliards de dollars des budgets publicitaires des entreprises, pour enrichir les fraudeurs. Je rappelle que Procter & Gamble a coupe $200M de son budget de publicité numérique, sans que cela n’affecte ses ventes. Y a t-il un problème? Oui, il y a un méchant problème. Mais que peut faire une entreprise si elle n’investit plus dans Facebook et Google qui accaparent à eux seuls la grande majorité des budgets marketing? Elle peut faire du marketing de contenus.

Je rappelle aussi qu’un billet de blogue a une durée de vie de 2 ans alors qu’un statut Facebook a une durée de vie de 2 heures. Je pose aussi la question à savoir pourquoi 75 000 personnes vont faire un tour et payent pour visiter St-Élie-de-Caxton. C’est un village tout à fait ordinaire qui a trois particularités. Une traverse de lutin, un arbre à paparmane et le conteur Fred Pellerin qui a fait rêver les Québécois avec ses histoires toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. Il les a fait rêver et les gens se bousculent pour aller ne rien voir et sont heureux de ce qu’ils y voient. Là est toute la magie du marketing de contenus.

Il est très possible de parler d’autres choses que strictement de son entreprise et de ses produits et services (narcissisme communicationnel) et de devenir intéressant plutôt que d’emmerder les internautes/consommateurs avec votre petit « moi » corporatif.

Comment des entreprises comme Lego, Costco, Chasseurs d’épices, Dime Mtl ou Tourisme Terre-Neuve ont-ils réussi cet exploit? Comment Dessins Drummond, Le Festival de Jazz ou Juste Pour Rire sont-ils devenus des sujets? Là est toute la question et en prime, pour certaines de ces entreprises, leur marketing est maintenant une source de revenus plutôt que de dépenses.

Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et être intéressant, plutôt qu’intéressé

La publicité numérique n’est plus ce qu’elle était et le ROI n’est plus au rendez-vous.
-Comment pouvez-vous rejoindre vos clients et les intéresser intelligemment?
-Quels sont les endroits à privilégier si vous voulez faire de la pub?
-Comment être intéressant, plutôt qu’intéressé dans vos communications numériques?
-Comment assurer la pérennité de vos investissements et de vos contenus sur le web et est-il possible que votre marketing devienne une source de revenus plutôt que de dépenses?

Voilà certaines des questions qui seront soulevées dans cette conférence. En outre, de nombreux exemples québécois et international de marketing de contenus efficaces et rentables seront présentés.

Céline Rousseau
Directrice marketing chez Tourisme Centre-du-Québec

Comme toujours, Michelle sait faire réfléchir son auditoire. Nous avons eu le bonheur de la recevoir comme conférencière alors qu’elle nous entretenait sur « Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et d’être intéressant, plutôt qu’intéressé » et tous sont unanimes : Wow! On en veut plus!!! Les questions fulminent, le cerveau est en ébullition, la réflexion est à son comble. Les participants sont motivés au maximum et nous demandent quand aurons-nous le privilège de la recevoir de nouveau.

Merci Michelle et à bientôt!

Communication marketing
Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et être intéressant, plutôt qu’intéressé

La publicité numérique n’est plus ce qu’elle était et le ROI n’est plus au rendez-vous.
-Comment pouvez-vous rejoindre vos clients et les intéresser intelligemment?
-Quels sont les endroits à privilégier si vous voulez faire de la pub?
-Comment être intéressant, plutôt qu’intéressé dans vos communications numériques?
-Comment assurer la pérennité de vos investissements et de vos contenus sur le web et est-il possible que votre marketing devienne une source de revenus plutôt que de dépenses?

Voilà certaines des questions qui seront soulevées dans cette conférence. En outre, de nombreux exemples québécois et international de marketing de contenus efficaces et rentables seront présentés.

Céline Rousseau
Directrice marketing chez Tourisme Centre-du-Québec

Comme toujours, Michelle sait faire réfléchir son auditoire. Nous avons eu le bonheur de la recevoir comme conférencière alors qu’elle nous entretenait sur « Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et d’être intéressant, plutôt qu’intéressé » et tous sont unanimes : Wow! On en veut plus!!! Les questions fulminent, le cerveau est en ébullition, la réflexion est à son comble. Les participants sont motivés au maximum et nous demandent quand aurons-nous le privilège de la recevoir de nouveau.

Merci Michelle et à bientôt!

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Commerce électronique: mythes cybercriminalité Facebook hacking Marketing de contenu Marketing Internet marketing mobile Medias et Internet stratégie numérique transformation numérique

C-18 et les médias canadiens ou comment se tirer dans le pied

Bloquage des médias par Meta

C’est à la lecture d’un statut LinkedIn du pote Bernard Prince, que j’ai décidé de moi aussi mettre mon grain de sel dans les discussions autour de C-18 et du boycotte que fait déjà Meta (Facebook) et que fera probablement Google de ces mêmes médias. Mais avant de donner mon point de vue, je rappelle que pas plus tard qu’hier, les médias ont décidé de porter plainte au Bureau de la concurrence pour « abus de position dominante » par Facebook. Donc le nerf de la guerre pour les médias est l’accès à la publicité qui leur échappe depuis l’avènement massif des GAFAM.

Comme je l’écrivais en commentaire sous le statut de Bernard Prince :

Les hôteliers ont eu le même problème en l’an 2000 avec Hotels.com, Expedia et autres. Cependant eux se sont réveillés, pas les médias. Tu as tout à fait raison. Et le plus ironique, est que ces mêmes médias vomissent sur Twitter qui leur fait une pub gratis alors qu’ils valorisent à outrance Threads qui appartient à Meta et qu’une fois levée avec la super belle presse gratis de nos médias, feront comme ils ont fait avec Facebook et les banniras pratiquement de l’accueil des usagers…

Bernard a aussi ce commentaire :

Il y a effectivement un beau parallèle à faire! Un autre point à l’origine je pense, c’est la responsabilité de la plateforme face aux commentaires diffamatoires et les risques de poursuite. Au-delà de leur faire un pub gratis, les Meta, Twitter et autres ont aussi servi de sous-traitants pour la gestion des commentaires sur les nouvelles et chroniques.

Établir clairement le rôle et la limite de responsabilité d’un média VS la responsabilité personnelle de chaque internaute serait aussi une bonne façon pour les gouvernements d’aider ce secteur.

En résumé, tout comme la majorité des entreprises, lors de l’apparition de Facebook, tous disaient « Venez nous voir sur Facebook », plutôt que « Venez nous voir sur notre site web ». Cela a permis à Facebook de devenir gratuitement le Béhémoth qu’il est aujourd’hui. En outre, il est faux de dire que Facebook jouit des contenus médiatiques sur sa plate-forme. Il faudrait plutôt dire que Facebook permettait le partage des hyperliens médiatiques sur sa plate-forme, ce qui obligeait les usagers à cliquer et à aller sur les médias pour lire les contenus. Mais depuis ce matin, il ne m’est plus possible de partager ma revue de presse sur Facebook, qu’elle soit canadienne ou même internationale.

À propos de Google

Google a aussi menacé de retirer les hyperliens des médias canadiens de son engin. Mais au moment d’écrire ces lignes, il ne l’a pas encore fait.

Pourquoi Facebook et Google ont raison dans leurs positions?

L’ensemble des entreprises payent pour apparaître dans l’accueil des usagers de Google ou Facebook. Par contre, s’ils y mettent de l’effort, ils pourront apparaître dans les résultats naturels à l’aide des tactiques de référencement (ce qui n’est pas gratuit). En outre, les médias jouissent dans Google d’une visibilité accrue et gratuite dans la section actualité. Je rappelle aussi que ce sont les usagers de Facebook (et non pas Facebook) qui partagent les contenus des médias via des hyperliens. Ça donne donc du trafic au médias. Trafic qui ne leur coûte absolument rien. Il est donc tout à fait compréhensible que Google et Facebook refusent de payer pour du contenu qu’ils ne partagent pas eux-mêmes et qui de plus, permet une visibilité gratuite aux médias. À l’instar de tout autre type d’organisation qui se doit de payer pour une même visibilité. L’argument des médias est donc fallacieux.

Pourquoi les médias ont raison dans leurs positions?

Il est vrai que les médias souffrent énormément de la fuite des capitaux publicitaire de leurs plateformes, vers le numérique et en particulier vers Google et Facebook. Il est aussi vrai que le gouvernement se doit de faire quelque chose. Cependant, je ne crois pas que d’attaquer Facebook et Google soit la bonne solution. D’autant plus que l’offre publicitaire des médias est déficiente depuis de très nombreuses années et que comme le mentionne Bernard Prince, leur incapacité à s’adapter aux changements numériques est de leurs fautes, de leurs très grandes fautes. En outre, si jamais Google et Facebook devaient capituler, les médias ne récolteraient que des miettes. Quelques dizaines de millions au plus. Le réel problème de la fuite des capitaux publicitaire vers le numérique est la grande facilité à acheter de la pub et l’adage selon lequel « on peut réellement tout mesurer sur le web ». Cela était tout à fait vrai à mes débuts, il y a plus de 20 ans. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La pub numérique est maintenant gangrenée de fraude à grande échelle. Plus de 50% des pubs numériques ont des vues et des clics frauduleux. Des milliards de dollars de publicité alimentent les réseaux de trafic d’armes, de pédopornographie, de pornographie, de terrorisme et autres problèmes mondiaux majeurs. Google et Facebook ne sont pas responsables de ça, mais ils n’ont aucun intérêt à se couper de 50% de leurs chiffres d’affaires. Car, plus de 50% de la pub numérique est frauduleuse. C’est le plus grand crime internet non criminalisé. Si les médias traitaient intelligemment de cette question et instruisaient les entreprises de cette réalité, les milliards ainsi détournées reviendraient dans leurs propres coffres. Pour cela, il suffirait que le gouvernement criminalise la fraude publicitaire, qu’il développe les outils et processus pour vérifier ces fraudes et qu’il poursuive les auteurs.

Vous croyez que j’exagère?

Il vous suffit de lire ma référence dans le domaine, le Dr. Augustine Fou de NYU. Depuis plus de 30 ans, il traque les pratiques douteuses des fraudeurs et de l’ANA (Association of national Advertisers), des soi-disant entreprises de détection de « bots » et des agences qui joueront les vierges offensées si la question leur est soulevée.

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À titre de conférencière Marketing de contenu

Conférence : Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et être intéressant, plutôt qu’intéressé

C’est mercredi après-midi, après l’AGA de Tourisme Centre-du-Québec que je donnerai la conférence Comment ne pas faire de narcissisme communicationnel et être intéressant, plutôt qu’intéressé. J’y expliquerai comment la publicité numérique est devenue le plus payant et grand crime internet non criminalisé. Je donnerai des exemples d’alternatives à cette forme de publicité, dont le marketing de contenus qui permet une pérennité de vos investissements et qui pourrait devenir particulièrement lucratif à la fois. La conférence se terminera avec des exemples illustrant comment on peut être intéressant plutôt qu’intéressé afin de conquérir ses publics/clients.

 

Comme c’est mon habitude, vous trouverez le PPT de ma conférence plus bas.

 

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Marketing de contenu Médias sociaux

Pourquoi devriez-vous accepter des gens que vous ne connaissez pas sur LinkedIn?

Effet Réseau
(Source: Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_r%C3%A9seau#/media/Fichier:Network_effect.png )

Lors d’un récent cours de marketing numérique au MBA de l’Université de Sherbrooke, j’ai montré à mes étudiants comment je faisais une demande systématique à tous ceux qui venaient voir mon profil LinkedIn. Une de mes étudiantes, une brillante spécialiste de la gestion du changement, me fit part de son désaccord. Elle me disait qu’elle préférait avoir un réseau de contacts de gens qu’elle avait déjà rencontrés et qui représentaient « la cible » des gestionnaires qui pourraient éventuellement avoir besoin de ses services ou qui pouvaient lui être utiles si jamais elle avait besoin d’un avis de « son réseau ». Elle fit valoir que la qualité d’un réseau était plus forte si on discriminait à l’entrée des gens qui en ferait partie. C’est un argument très commun qui est d’ailleurs cautionné par LinkedIn qui suggère :

Nous vous conseillons vivement d’accepter uniquement les invitations à se connecter des personnes que vous connaissez dans la mesure où les relations de 1er niveau ont accès aux informations affichées sur votre profil.

Un autre argument qui est souvent présenté, est que vos renseignements personnels ont de la valeur et que l’accès à votre réseau personnel devrait être protégé des malotrus qui pourraient vouloir s’en servir pour vous faire du tort ou pour vous voler des clients. Ça pourrait aussi vous protéger de recevoir du spam de vendeurs qui pollueront votre boîte de messagerie. Tous ces arguments sont intéressants et vous ferez bien ce que vous voudrez de votre compte LinkedIn et si cette stratégie est satisfaisantes et sécurisantes pour vous, pourquoi pas!

Mais vous me permettrez d’être profondément en désaccord.

Pourquoi devriez-vous vous connecter avec des inconnus?

Tout d’abord, il est important de noter que LinkedIn est une entreprise dont le modèle d’affaires est entre autre de faire payer les usagers pour avoir plus d’accès aux autres membres du réseau. Ils ont donc tout intérêt à limiter le plus possible la croissance « naturelle » et gratuite de ce réseau. Par ailleurs, ce que l’on nomme « un effet réseau » est drôlement pertinent pour une présence sociale, soit-elle sur LinkedIn, Facebook, Twitter ou autre.

Un effet de réseau est le phénomène par lequel l’utilisation d’un bien ou service par de nouveaux utilisateurs augmente la valeur de ce même bien ou service pour les utilisateurs déjà existants.

Ainsi, on peut prétendre que le nombre d’opportunités d’affaires potentielles venant de son réseau sera accru en fonction de la croissance du nombre de membres à ce réseau. Cela est certainement vrai pour la valeur de LinkedIn comme entreprise, mais cela sera aussi vrai pour le nombre d’abonnés ou de contacts que peut avoir un profil ou une page d’entreprise sur LinkedIn.

Pour revenir à la question sécuritaire mentionnée plus haut, avec plus de 16K abonnés et relations sur ce média social, je n’ai eu que très peu de spam. Aussi, ce n’est pas parce que vous voyez que je suis en relation avec plusieurs présidents de grandes entreprises, qu’ils accepteront de facto d’être en relation avec vous. Vous ne connaitrez pas non plus la nature de la relation que nous avons ensemble. Peut-être n’est-ce que l’un de très nombreux contact que je peux avoir, mais peut-être est-ce aussi un pote avec qui je vais à la pêche? Vous n’en savez strictement rien. Aussi, les informations qui sont colligées sur mon mur LinkedIn, sont pour la plupart, de nature inoffensive. Vous n’y trouverez pas mon adresse, le nom de ma conjointe ou ceux de notre fils ou de notre petit-fils. En outre, les nombreuses références que vous y trouverez ont été données librement par mes nombreux clients satisfaits. Dans bien des cas, vous ne saurez pas par contre ce que j’ai fait spécifiquement pour eux. Et pour ce qui est de l’argument qu’un inconnu me fasse du tort, mon expérience me démontre que c’est beaucoup plus souvent les gens que je connais qui m’ont fait des jambettes dans ma carrière, que de parfaits inconnus?!

Par contre, ce sont souvent de parfaits inconnus qui après avoir suivi mon profil et mes contenus, qui ont décidé de faire le pas et de me donner des mandats et dans certains cas de très gros mandats. Ils se sont convaincus de mon expertise et ont décidé d’acheter mes conseils sans que j’aie même besoin de le solliciter. C’est ce que l’on nomme le « pull marketing » et l’un des nombreux bienfaits du marketing de contenus. Dans ces cas, la dynamique client/consultante est de facto positive parce que c’est le client qui vous a choisi et que vous n’avez pas à le convaincre qu’il a fait un bon choix. Il s’est convaincu lui-même. Ça fait toute la différence.

Par ailleurs, dans la vie, même si vous lisez un profil LinkedIn, ou Facebook ou autre, vous ne connaissez et ne connaîtrez vraiment pas qui sont réellement ces personnes avant d’avoir passé un certain temps avec eux. Vous ne savez pas non plus qui sont les gens sur qui ils ont une influence. Vous ne saurez pas non plus quel sera le processus décisionnel dans lequel ils pourraient être impliqués pour requérir vos services. Ainsi, il est arrivé plusieurs fois qu’on achète mes services sous la recommandation de quelqu’un que je ne connais pas, mais qui dit me connaître et dont la position hiérarchique ne semble pas prédestinée pour conseiller à quelqu’un d’acheter mon service.

Incidemment, si vous allez à un souper de chambre de commerce et que quelqu’un vous tend sa carte d’affaires, vous ne direz pas non merci. Vous la mettrez dans votre poche et une fois à la maison, vous prendrez le temps de la lire attentivement. Vous découvrirez que cette personne est un vendeur de planches en bois et ne travaillant pas en construction, vous n’avez aucun besoin de planche en bois. Six mois plus tard, vous décidez d’agrandir votre terrasse et ce vendeur de planches en bois pourrait alors vous être très utile. Ainsi, lors d’une rencontre de chambre de commerce je me suis lié d’amitié avec un agriculteur, acériculteur et producteur laitier. Nous n’avons absolument rien en commun au niveau des affaires. Il s’avère pourtant qu’il m’a donné de nombreux seaux et becs verseurs pour que je puisse tirer de l’eau d’érable de ma propriété. Il m’a invité à visiter sa ferme laitière avec mon petit-fils. J’ai aussi découvert qu’il était conseiller municipal avec une municipalité qui m’a donné des contrats, il est aussi impliqué en développement économique et dans l’Union des Producteurs agricoles et que finalement, en plus de m’être fait un ami intime, j’ai aussi un contact qui pourrait m’aider a percer plusieurs marchés différents de ma région.

Bref, vous ne savez jamais comment un inconnu peut vous aider si vous refusez de facto qu’il soit dans vos relations parce que soi-disant, vous ne le connaissez pas et qu’il ne ressemble pas au profil du client idéal que vous vous êtes fait mentalement…

Je préfère donc de loin le « Bar-open » au « club sélect ». Mais c’est à ça restera votre choix de mettre des barrières à l’entrée ou d’avoir les portes grandes ouvertes aux opportunités que vous n’imaginez même pas encore…

Pourquoi devriez-vous accepter des gens que vous ne connaissez pas sur LinkedIn? Lire la suite »

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