Stratégie d’affaires

Blogue Blogues d'affaires Facebook Marketing 2.0 Médias sociaux Relations publiques Internet Stratégie d'affaires Stratégies de commerce électronique Twitter ou le microblogging

Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500

C’est via l’article d’eMarketer Correlating Social Media Success with Marketer Usage que j’ai pris connaissance du plus récent rapport de the University of Massachusetts Dartmouth Center for Marketing Research, The 2011 Inc. 500 Social Media Update: Blogging Declines As Newer Tools Rule (PDF). Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500 mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

When asked if the use of social media has been successful for their business, the overwhelming response for almost every tool is that it has been. More than 80% of companies rated tools as successful with the exception of Foursquare (68%) and MySpace (0%). The tools rated most successful are message boards/bulletin boards. Ironically, blogging is rated as successful by 92% of those who utilize this tool at the same time we see a decline in the adoption of blogging by 13%.

L’explication qu’en donne eMarketer est intéressante :

The research could suggest that marketers are abandoning techniques that work. However, it could also be a sign that marketers who have mastered these techniques are sticking with them, while those that have seen less success in these areas are pulling back from their efforts. Those marketers who continue to blog are likely the ones who have seen the most blogging success, for example, while those who found blogging’s return on investment too low have likely moved on.

In addition, the overwhelming popularity of Facebook among marketers means that those with less social media marketing experience or sophistication are likely using it, perhaps pushing success rates down.

En effet, bloguer est difficile et faire un concours bidon sur Facebook est très facile. Cliquez j’aime sur une cochonnerie et invitez 10 de vos amis pour la gagner, est une tactique courante sur Facebook. Cette tactique donne l’impression que vous êtes efficace, car vous pouvez ainsi vous faire croire que vous avez « un gros bassin de clients loyaux ». D’ailleurs dans un autre article d’eMarketer, Does ‘Liking’ a Brand Drive User Loyalty? on peut lire :

According to a study from the Ehrenberg-Bass Institute, an Australia-based marketing think tank, just 1% of fans of the biggest brands on Facebook engage with the brands on the site. The Ehrenberg-Bass Institute study looked at Facebook metrics for the top 200 brands, and through an examination of activities such as “likes,” comments, posts and shares, the research group found nothing substantial to link a brand’s Facebook presence with loyalty.

Limited consumer engagement with brands on Facebook suggests there may be a disconnect between the reasons why consumers actually “like” a brand and the reasons brands think consumers are “liking” their page.

L’explication de ce 1% se trouve peut-être au point 8 d’un autre article de TheBrandBuilder: 10 things you still need to know about social media / social business.

8. Social media should not be managed by Marketing anymore than your phones should be managed by Sales. 41% of social media directors are marketing professionals while only 1% are customer service professionals. Would you care to guess as to why it is that only 1% of social media programs seem to be yielding actual results (and I mean business measurables, not just web measurables) while the rest are just making noise and turning anecdotal BS into “case studies?”

MAJ

Petit rappel à tous ces « spécialistes des médias sociaux » qui font de beaux p »tits concours pour gagner une cochonerie en cliquant « j’aime » et en invitant leurs copains à faire de même sur Facebook (tiré de Règles applicables aux promotions de Facebook)

3-Vous ne devez pas utiliser les fonctionnalités de Facebook en tant que mécanisme d’inscription ou de participation. Par exemple, le fait d’aimer une Page ou d’indiquer se trouver dans un lieu ne saurait constituer une inscription ou une participation automatique à une promotion.
4-Vous ne devez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur à toute action à l’aide d’une fonctionnalité Facebook autre qu’aimer une Page, indiquer se trouver dans un lieu ou se connecter à votre application. Par exemple, vous ne pouvez pas conditionner l’inscription ou la participation d’un utilisateur au fait qu’il aime une publication sur un mur, ou commente ou télécharge une photo sur un mur.
5-Vous ne pouvez pas utiliser les fonctions Facebook telles que le bouton J’aime en tant que mécanisme de vote pour une promotion.

et ha oui, sur votre blogue vous pouvez faire ce qui vous chante… Vous êtes chez vous.

Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500 Lire la suite »

Blogues d'affaires Facebook géolocalisation Google + Google Plus Marketing 2.0 Marketing Internet marketing mobile Médias sociaux Relations publiques Internet Stratégie d'affaires Stratégies de commerce électronique Tourisme en ligne Twitter ou le microblogging Veille stratégique et Internet Web 2.0

Ces activités médias sociaux qui ne sont pas sous votre brand et les efforts invisibles

Il est important d’avoir une présence Web forte (comme je le dis souvent idéalement avec au moins un blogue) et diversifiée sur plusieurs plates-formes telles que Facebook, Twitter, YouTube et autre. Mais il est aussi important d’être de ces autres plateformes dans lequel notre « brand » est dilué, mais qui font figure d’autorité dans notre marché, et surtout, d’y observer ce qu’on dit de notre brand. Ce sont des activités médias sociaux qui sont difficilement « justifiables » devant un conseil de direction, pour lesquels il est très difficile de mesurer un retour sur l’investissement et qui prend énormément de temps.

Je vais vous illustrer ceci en vous donnant l’exemple d’une association touristique régionale (j’en ai quelques-unes dans mes clients). Idéalement, les ATR auront une présence forte et diversifiée sur plusieurs médias sociaux. L’an dernier je m’étais d’ailleurs mis à la tâche de mesurer leurs efforts respectifs dans mon billet Classement comparatif de la présence médias sociaux des Associations touristiques régionales . Par contre ce classement ne prenait aucunement en considération la présence de ces ATR et de leurs membres sur certains des plus importants médias sociaux touristique que sont TripAdvisor, GoogleMap ou Wikipedia. Sans y faire une autopromotion qui n’est vraiment pas bien vue des internautes et des sites, est-ce que les informations de nature encyclopédiques de votre destination y sont? Est-ce que les points d’intérêts y sont géolocalisés avec un bref descriptif? Est-ce que les ressources pouvant aider positivement le voyageur y sont répertoriées?

C’est le genre de questions, d’effort et de mise à jour qui est certainement bénéfique pour une instance et les membres d’une ATR. Cela doit aussi être fait selon les règles, pratiques et coutumes de chacun des outils et très souvent, cela sera fait bénévolement par des internautes bienveillants qui aiment votre destination. Mais cela peut aussi être fait par vos organisations. Malheureusement, ça prend des gens pour le faire, ils sont payés et il est difficile de justifier qu’on a mis des ressources là-dessus. Il en va de même pour tout type d’organisations qui ont tous, dans leurs secteurs respectifs, des sites « d’autorités » qui se doivent d’être mis à jour ou pour lesquels vous pouvez suggérer des contenus, sans que ce ne soit chez vous que ça se passe. Des fois c’est ce genre « d’efforts qui semblent invisibles » qui fera la différence entre le succès (ou non) d’une destination, qu’elle soit touristique, organisationnelle ou web…

Ces activités médias sociaux qui ne sont pas sous votre brand et les efforts invisibles Lire la suite »

Stratégie d'affaires

En affaire, les questions « existentielles » sont parfois fondamentales

Cette semaine je rencontrai de jeunes entrepreneurs. Depuis plusieurs années ils sont inséparables. Ils sont copropriétaires à 50% de plusieurs entreprises. Ils ont comme principal actif une PME qui emploie une trentaine d’employés et qui semble être le cœur de leur « union d’affaires ». Mais ils ont aussi des investissements dans l’immobilier et une technologie web qu’ils avaient développée d’abord pour les besoins d’interactions entre leur PME et leurs clients, mais qui devint un « produit » avec sa propre structure financière et une entité séparée de leur PME. Depuis maintenant 6 ans ce produit leur rapporte un $100K par an avec un investissement minimal. Or il s’avère qu’il y a 5 ans, un produit pratiquement similaire a été développé ailleurs et que l’entrepreneur qui l’a mis au monde fait maintenant des millions strictement avec ce produit. De plus, des centaines d’autres concurrents sont maintenant apparus dans ce même marché. De surcroit, on peut facilement prévoir qu’à cause du développement des pratiques informatiques, d’ici 5 ans, ce type de produit devra complètement être repensé au risque de devenir une « commodité » pour laquelle les entreprises n’auront plus à débourser. Ces jeunes entrepreneurs me rencontrent donc pour me parler de leur produit et d’une vision stratégique pour son développement.

Le hic est que durant la première moitié de notre rencontre nous ne parlons strictement que de leur PME. Ils me racontent leurs enjeux, les écueils de leur business et je partage avec eux mes réflexions sur ceux-ci. Puis vint le moment de discuter du produit. Ils sentent que ce produit a un potentiel énorme et que même s’il roule avec celui-ci depuis des années, ils ne se démarquent pas de la concurrence, ils n’ont pratiquement rien investi en marketing et ne sont jamais allés chercher de partenaires ou d’investisseurs. Avec la feuille de route actuelle du produit en question, il serait certainement facile de trouver de petits investisseurs pour en continuer son développement. Mais pour aller chercher du capital de risque, il faudrait y investir du temps, de l’argent et surtout des efforts.

C’est alors que je pose la question de la passion.
-Mais qu’est-ce qui vous fait réellement triper ? On est ici pour parler de votre produit, mais déjà depuis une heure vous me parliez plutôt de votre PME. Où est votre cœur ? Où est votre passion ?

Ils répondent que la passion est de développer des entreprises, de faire de l’argent et de gérer.

Mais pour moi cette réponse n’est pas satisfaisante. Je fais valoir qu’ils doivent retourner faire leur introspection et se demander combien de temps, d’effort, d’argent et de sueur ils sont prêt à investir dans ce produit. L’un d’eux est-il prêt à complètement oublier la PME pour faire vivre le produit ? Sont-ils prêts à investir complètement le $100k de revenu de celui-ci dans le développement et le marketing (et même beaucoup plus) pour le faire passer à un autre niveau ? Seraient-ils même prêts à complètement oublier, voire vendre la PME (non je ne leur ai pas suggéré ça, car je savais d’instinct la réponse) pour se concentrer sur ce produit ?

La diversification des investissements, des sources de revenus et des activités d’entreprises est souvent très sage. Mais dans une journée nous n’avons malheureusement que 24 heures. Des fois, au-delà des stricts critères stratégiques et d’affaires, il y a aussi des critères plus ésotériques à aussi prendre en considération. Une bonne idée, même une excellente idée, pour se développer a besoin de temps, de ressources et souvent de passion. La stricte potentialité de « peut-être faire du cash » n’est souvent pas assez. La réponse est ailleurs…

En affaire, les questions « existentielles » sont parfois fondamentales Lire la suite »

Blogue Blogues d'affaires Facebook Marketing 2.0 Marketing Internet Médias sociaux Stratégie d'affaires Stratégies de commerce électronique Twitter ou le microblogging Web 2.0

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

Dans sa plus simple expression le push marketing est la publicité traditionnelle et le pull marketing est d’attirer les clients par le bouche à oreille, via par exemple les blogues, les twitts et autres médias sociaux. Mais c’est dans un un récent billet du blogue de Harvard Business Review Business Needs More Judo, Less Karate, que l’analogie marketing/Judo et karaté prend tout son sens.


Restaurant type one: Imagine yourself wandering the streets of a new city. You could be on Ocean Drive in South Beach, or Piazza Navona in Rome. You’re thinking about dinner, and you come across a restaurant conveniently located on a busy stretch of street. Outside, it displays its panoply of meal choices in wax replica splendor, or « freshly cooked » under Saran wrap. On the sidewalk, an aspiring tan model flanks a manager-host, who wears a loud tie to go with the even louder voice he uses to solicit passersby. « Would you like to come in and eat ‘world famous x’? Or maybe try the daily cocktail special? »

Restaurant type two: You want to have a couple of special dinners during your travels so you’ve done some careful research prior to your trip. You find out about a restaurant that’s somewhat out-of-the-way, does not take reservations, has humble décor, and is only open for dinner five nights a week. None of that deters you. Your foodie friends recommended it — « amazing artisanal, local dishes, » they say. Pete Wells wrote something nice about it in The New York Times. Your favorite restaurant blogs concur.

Where would you rather eat? More to the point, if you have a business, which would you rather be?
Type one represents what marketers call « push. » Type two is « pull. » Push marketing uses advertising (billboards, spam, direct mailings, banners, cold calls, and similar techniques) to hunt for the customer. In contrast, pull marketing bets on product quality and its ability to create awareness and eventually a brand that will lure and keep customers.

One is a bullhorn, the other a magnet. Or, as I like to say, one is karate and one is judo.

Par ailleurs, l’auteur note qu’en affaire, vous n’avez pas le choix de faire un judicieux mix des deux approches. C’est d’ailleurs ce qu’on appelle mix-marketing (j’en parlais d’ailleurs dans mon billet Vivement le « mix marketing » incluant le « mix media » et la « convergence marketing »). Il note aussi cependant que l’approche pull push est limitée dans le temps. Vous arrêtez de payer la pub et elle disparaît. L’approche pull demande quant à elle un investissement et une implication sur une longue période de temps. Je dis d’ailleurs souvent que les médias sociaux c’est un investissement à moyen/long terme pour des retombées à moyen/long terme aussi. Cependant, votre positionnement lui restera sur le Web un bon bout de temps. Ce qui est construit ne disparaitra pas instantanément.

Here are the three possible outcomes of business karate:
a) It works because the product or deal really is that good. This is a best-case, but not common scenario; you have the right to push and shout.
b) It feels like it works short term, but creates long-term disappointment. There is an expectation gap that gets discovered over time, leading eventually to customer defection.
c) It triggers defensive mechanisms. As one investor in my VC firm has told me, « A yellow light always goes off in my head when someone is pitching hard. I don’t want to be sold something. »
That is the irony of it, and why business judo can be more effective — especially when you have something authentic, good, or purposeful. People don’t mind buying, but they don’t want to be sold. In a similar fashion, regarding product design or presentation of information, people prefer intuitive self-discovery over complex how-to instruction.

This is the real judo counterweight to understand. We are by nature predisposed to want, to desire, to deal, to buy. Yet while we don’t mind being gently guided there, we are wired for mostly for self-control. The key principle in the judo of business is to create and allow the conditions for people to make your goal their own conclusion.

Bien évidemment l’auteur de cet article utilise l’image du pull marketing/judo dans un contexte plus général d’affaires, mais je trouve qu’il s’adapte parfaitement au marketing de pull qu’on peut exercer avec une présence efficace médias sociaux. D’ailleurs je vous fais remarquer que dans mon site, il n’est écrit à aucun endroit spécifique une liste détaillée de mes services. Je peux dire que je suis bonne dans tel ou tel service ou encore je peux le prouver. Si la preuve est faite, il n’est pas nécessaire de renchérir. Les clients sont assez intelligents pour comprendre en masse et ils comprennent tellement bien que ma business est florissante.

Je terminerai en vous racontant une anecdote. Un peu avant les fêtes, je me suis mise aux enchères sur ce blogue. Simultanément, une grosse agence de pub me demande de me mettre aux enchères au profit des 24hrdeTremblants. Ils me photographient avec un pro, mettent des ressources sur le projet, créent un site et vont chercher plusieurs personnalités connues qui offrent aussi quelque chose. Pour cet effort de l’agence de pub, l’enchère comprenant 2 heures de consultation avec moi, mes livres sur les médias sociaux (101 et 201) et un plat de sauce Ragu Bolognaise et ma marinade à steak BBQ web 2.0 va chercher $300. Sur mon blogue, avec un billet, quelques twitts et status Facebook le même lot s’envole pour $1350…

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo Lire la suite »

entreprise 2.0 Médias sociaux Stratégie d'affaires Technologies Internet Web 2.0

Le Web 2.0 dans l’organisation, opportunités et défis

Des fois la synchronicité fait bien les choses. Ces dernières semaines je me suis penchée sur l’importance du web et des médias sociaux dans l’organisation et sur Le web, les médias sociaux et la grande entreprise, de quelle fonction d’affaires s’agit-il ?

Et voilà que deux études viennent compléter admirablement bien cette réflexion. Il s’agit du livre blanc du CEFRIO Les usages du web 2.0 dans les organisations et du PDF de Capgemini/MIT DIGITAL TRANSFORMATION: A ROADMAP FOR BILLION-DOLLAR ORGANIZATION.

On y apprend qu’il faut

(…)comprendre les changements fondamentaux occasionnés par l’intégration progressive des technologies Web 2.0 au sein de la chaîne de valeur des organisations publiques et privées. Loin d’être uniquement technologiques, les défis liés à ces changements sont d’ordre culturel, organisationnel, managérial et, bien sûr, ils sont liés également au développement de nouveaux usages collaboratifs qui font appel à l’organisation même du travail.

Les organisations publiques et privées se transforment rapidement en réaction à l’arrivée d’une nouvelle génération de travailleurs qui ont grandi à l’ère du numérique (« génération C »), à la suite des pressions systémiques du marché dans lequel elle évolue, mais également suivant les exigences nouvelles de ses clients et usagers.

Ces transformations, jumelées aux nouvelles possibilités du Web 2.0, font émerger de nouveaux usages collaboratifs qui doivent être intégrés aux processus de l’organisation afin d’en tirer tout le potentiel. Des réflexions autour de scénarios de mise en œuvre doivent faire émerger de nouvelles sources de valeur. On doit dépasser les réflexions technologiques ou limitées aux ROI pour considérer l’Entreprise 2.0 dans sa globalité et ainsi saisir les opportunités à tous les niveaux de l’organisation.

Malheureusement, dans le document de Capgemini/MIT, on réalise qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Ainsi :

• Companies face common pressures from customers, employees and competitors to begin or speed up their digital transformation. However they are transforming at different paces with different results.

• Successful digital transformation comes not from implementing new technologies but from transforming your organization to take advantage of the possibilities that new technologies provide. Major digital transformation initiatives are centered on re-envisioning customer experience, operational processes and business models. Companies are changing how functions work, redefining how functions interact, and even evolving the boundaries of the firm.

• Successful DT does not happen bottom up. It must be driven from the top.

• Focus on the “how” more than the “what.” The most successful transformations we have seen focus as much (or more) on how to drive change as on the detailed content of the change. A compelling transformative vision, with related engagement, governance and KPIs will allow people throughout the enterprise to identify new “whats” to meet or extend the vision.

• Successful DT comes not from creating a new organization, but from reshaping the organization to take advantage of valuable existing strategic assets in new ways.

• Companies can do much more to gain value from investments they have already made, even as they envision radically new ways of working.

Despite the hype around innovative digital technologies, most companies still have a long way to go in their digital transformation journeys. Leadership is essential. Whether using new or traditional technologies, the key to digital transformation is re-envisioning and driving change in how the company operates. That’s a management and people challenge, not just a technology one.

Le Web 2.0 dans l’organisation, opportunités et défis Lire la suite »

Innovation Médias sociaux Stratégie d'affaires Technologies Internet Web 2.0

À propos de l’importance du web et des médias sociaux dans l’organisation

Pour encore trop d’entreprises (surtout chez les grandes comme je l’expliquais dans mon billet Le web, les médias sociaux et la grande entreprise, de quelle fonction d’affaires s’agit-il ?) le web et les médias sociaux, c’est quelque chose qu’on fait parce qu’on n’a pas le choix. Souvent, on ne réalise pas encore les immenses retombées d’affaires qu’ils peuvent générer pour toute l’organisation. Pour preuve, combien d’organisations ont un VP Web ? Je n’en connais malheureusement aucune ici. Pire, on délègue souvent le web ou les médias sociaux au petit stagiaire qui sera là pour l’été. Ou encore, le web n’est qu’une activité parmi tant d’autres, d’une fonction traditionnelle de l’entreprise. Ce sera du monitorage de relations publiques, ce sera un effort marketing ou communicationnel de plus, ce sera aussi un outil de gestion de crise ou encore un autre outil de recrutement additionnel.

Encore très peu d’entreprises réalisent que le web peut générer des retombées pour chacune des composantes de l’entreprise, mais que pour ce faire, une vision « holistique » du web et des médias sociaux doit être mise de l’avant. De surcroit, cette vision doit venir de la direction de l’entreprise. Si elle émane d’un cadre intermédiaire, il ne pourra jamais obtenir la collaboration entière et complète des autres acteurs de l’entreprise. D’ailleurs, l’importance du titre du gestionnaire le plus haut gradé, responsable du Web, sera un facteur indicatif éloquent des retombés d’affaires potentielles de cette fonction d’affaires.

Déjà plusieurs entreprises ont un haut gestionnaire des TI (technologies de l’information). Plusieurs entreprises ont réalisé que ces technologies permettent d’augmenter les revenus, de réduire les dépenses et d’augmenter l’efficacité générale de l’organisation. Il en va de même pour le Web et les médias sociaux. Malheureusement, on ne regarde que la lorgnette à court terme des médias sociaux. On demande de voir un ROI à court terme. Un peu comme ces organisations qui ne voulaient rien savoir du courriel dans l’entreprise. Ça rapporte quoi un courriel voulez-vous bien me dire ? D’ailleurs, il y a déjà quelques années, je parlais de ces blogues qui servaient justement à la gestion de projets et qui permettaient de réduire dramatiquement la nécessité de ces interminables courriels en copie conforme. Mais avant qu’on ne passe du média social aux affaires sociables, comme le suggère IBM, il nous reste encore quelques croutes à manger…

Vous aimerez peut-être

The Effect of the Internet on Modern Businesses & Corporations

Blogues d’affaires, de nouvelles statistiques

Du média social aux affaires sociables, l’expérience d’IBM

MAJ

Pourquoi n’y ai-je pas pensé? Mon pote et ancien associé Guillaume Brunet est en effet VP médias sociaux chez Cossette 🙂

À propos de l’importance du web et des médias sociaux dans l’organisation Lire la suite »

Stratégie d'affaires Stratégies de commerce électronique

Vouloir se battre pour des miettes

Il y a quelques semaines je recevais un jeune entrepreneur qui venait me parler du modèle d’affaire de sa nouvelle startup. Je l’écoute me présenter ses arguments, sa technologie, ses objectifs et son modèle d’affaires pour lequel il songe à une stratégie marketing. Puis la discussion avance puis je lui parle de ses motivations d’affaires. Il m’explique que depuis plusieurs années, il a un très gros client qui lui génère un chiffre d’affaires mensuel important. Depuis peu, il a un deuxième client d’importance, dans cette même niche, qui commence à être très rentable aussi. Mais voilà que si ses deux clients décidaient pour quelques raisons que ce soit, de ne plus travailler avec son entreprise, il se retrouverait le bec à l’eau. C’est pourquoi il aimerait bien avoir quelque chose d’autre de récurrents et qu’il a songé à ce nouveau service pour TPE et PME.

Je lui demande comment il a eu ses deux gros clients. Il me répond que c’est un concours de circonstances qu’il n’avait pas planifié. Je lui demande si son client est satisfait de ses services. Il m’explique qu’il travaille avec lui depuis dix ans, que grâce à sa technologie son client a augmenté très sensiblement son chiffre de vente et qu’il est même prêt à faire une étude de cas très éloquente en sa faveur. Je lui demande alors pourquoi il ne cherche pas plutôt à développer ce créneau plutôt que de tenter de vendre des miettes à des TPE et PME dans un créneau qui est déjà engorgé, pour lequel la planète entière se bat, qui va requérir un investissement marketing majeur pour des retombées financières extrêmement faibles ?

Étrangement, il n’avait pas pensé à ça. Ou plutôt si, il est jeune et il a peur de ne pas être pris au sérieux par les gros VP des multinationales. Je lui fais valoir qu’il a déjà comme client 2 des plus grosses multinationales québécoises, que leur VP le prenne déjà au sérieux, que dans ce créneau, on ne trouve personne de spécialisé avec une feuille de route probante comme celle qu’il a déjà et que dans la sphère techno dans laquelle il évolue, il n’y a certainement pas de gens avec 20 ans d’expérience et que 10 ans d’expérience probante, c’est déjà remarquable. En outre, tenter de convaincre des milliers de TPE PME risque d’être une tâche encore plus ardue que de tenter de convaincre quelques centaines de gros VP.

Morale de l’histoire

Il a compris qu’il était déjà dans un créneau porteur, que s’il ne trouve que trois à cinq clients de plus, il ferait plus d’argent et règlerait son problème de dépendance à un seul très gros client, que s’il dépensait des centaines de milliers de dollars pour tenter de convaincre (et gérer) des milliers de PME pour une facturation minime avec ceux-ci. Il est reparti troublé et ravi de voir que l’expertise qu’il a déjà est sans doute son plus gros actif et il va capitaliser sur celle-ci.

Des fois, de discuter avec un(e) consultant(e) externe, ça permet de voir ses enjeux sous un autre angle. Ce n’est pas de la « rocket science » c’est juste que lorsqu’on n’est pas dans le problème, on cerne les opportunités, les forces et les enjeux d’un autre angle et que cette perspective différente peut recentrer les décisions d’affaires comme aucun entrepreneur ne peut le faire de lui-même. Je lui ai aussi suggéré fortement de se faire un conseil consultatif d’administration avec de vieux routiers d’entreprises de divers domaines, de bien les payer et de faire un meeting de brainstorm avec eux deux fois par année…

Vouloir se battre pour des miettes Lire la suite »

BLOGROLL

Les blogues que j'estime
Les copains
Les copines
Les organisations auxquelles je participe
Mes autres présences Web
Mes clients (liste partielle)
Retour en haut