Webdiffusion de ma conférence sur l’avenir des médias

Hier soir, dans le cadre des soirées 3emardi, je donnais la conférence « et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal ». En fait, je parlais de l’avenir du média écrit face aux bouleversements qu’emmène le Web. C’est grâce au copain Christian Aubry, lui-même ancien journaliste, que la captation de cette conférence fut rendue possible (gros merci Christian). Elle fut d’ailleurs diffusée en direct sur Ustream et des gens des 4 coins de la planète ont eu la chance de la regarder en direct et d’en jaser entre eux. D’ailleurs, j’aurais bien aimé prendre part à ces discussions, mais je ne peux pas encore me diviser en quatre (snif, snif). Je vous invite donc à l’écouter, à relire mon billet Conférence sur « Et si j’étais propriétaire du Journal de Montréal? » puisque toutes les sources de ce que je dis dans cette conférence y sont (que voulez-vous, moi aussi je fais de la convergence et du recyclage de contenu. Ça doit être parce que je trouve ça écologique). Je vous invite aussi à visiter le billet de Christian Ma webdiffusion de Michelle Blanc sur l’avenir des médias au Third Tuesday Montréal, puisque celui-ci contient de nombreuses autres sources d’information complémentaire. Bonne écoute et bonne lecture…

MAJ
Voici maintenant la webdiffusion de la période de questions de ma conférence:

MAJ 2
L’exemple de la tuerie de Dawson sur Wikipedia
L’exemple de l’ouverture de Cisco dans mon billet Les e-communautés pour répondre à des objectifs d’affaires

MAJ3
Quelques réactions négatives à propos de ma conférence. Tout d’abord, il y a eu Tristan Péloquin qui dans Cyberpresse, s’élève contre une portion de la période de question suivant l’allocution, plutôt que sur l’allocution elle-même. Je lui réponds d’ailleurs dans mon billet À propos de la vélocité des sources non journalistiques et je reconnais avoir parlé un peu vite et blessé sa fierté journalistique d’avoir eu une primeur. Puis ce matin, c’est Mario Asselin qui considère que je pense que la FPJQ ne fait pas partie des solutions aux problèmes que vivent les médias. Je lui réponds sur son blogue:

Cher Mario
Est-ce ton prénom qui t’incite à faire la girouette et à changer d’avis à propos de la FPJQ? N’est-ce pas toi qui fit ton méa culpa dans ton billet S’enfarger les pieds dans les fleurs du tapis? Mais bon, tu as le droit de changer d’avis plusieurs fois et de maintenant trouver que la FPJQ fait partie de la solution. Moi je préfère la position de Reporter sans frontières qui mettent en ligne le Guide pratique du blogger et du cyberdissident, que celle de la FPJQ qui prône qu’outre les journalistes, personne n’ont d’éthique…

Puis, c’est au tour de Jean-François Coderre de faire un long article Internet, mort des journaux et gourous que je vous invite à lire. Ma réponse (au moment d’écrire ces lignes) n’est pas encore apparue sur le fil des commentaires, mais la voici pour vous:

Cher Jean-François
Tout d’abord, c’est gentil de me considérer comme une gourou. Venant de toi, ça me flatte. Puis je n’ai jamais annoncé la mort des journaux. J’ai plutôt parlé de leur transformation et de l’apport de plus en plus essentiel du citoyen à l’activité journalistique et de l’importance pour le journaliste de monitorer ce qui se fait sur la toile. D’ailleurs dans mon billet La crise appréhendée des journaux au Québec, j’explique pourquoi le raz de marée qui secoue les journaux d’Amérique, sera moins important au Québec qu’ailleurs. J’ai cependant annoncé la mort lente des annonces classées et c’est un fait que partout en Amérique du Nord (et plus lentement au Québec à cause de la différence de la langue) les gens utilisent les services d’annonces classées gratuits tels que Craigslist ou Kijiji. J’aurais pu aussi ajouter que même l’industrie de la vente immobilière se modifie grâce à des services en ligne comme Duproprio.com. J’invite aussi tes lecteurs à écouter par eux-mêmes ma conférence qui est en Webdiffusion gratuite sur mon billet Webdiffusion de ma conférence sur l’avenir des médias.

Il est aussi ironique que ton syndicat ait décidé de mettre en ligne RueFrontenac plutôt que d’en avoir fait une version papier. Ce fait avalise le propos de ma discussion et démontre bien que malgré votre mésentente avec la partie patronale, vous avez compris que l’information journalistique sera Web ou ne sera pas. C’est d’ailleurs sur le Web que désormais les jeunes et les moins jeunes s’informent tel que le dévoile les résultats de l’étude annuelle du Bureau de la publicité interactive du Canada (IAB) portant sur l’évolution de l’utilisation des médias au Canada.

• L’Internet est le média numéro un relativement au pourcentage de temps qui lui est consacré par semaine chez les 18-24 ans (40 %) et les 25-34 ans (33 %) au Canada anglais. Au Canada français, l’Internet se classe également au premier rang relativement au pourcentage de temps qui lui est alloué par les 18-24 ans et il s’approche rapidement des niveaux de la radio et de la télévision chez les 25-34 ans.

Ce n’est donc pas seulement un phénomène de quelques geeks perdus dans les brumes du Web, n’en déplaise à ton syndicat. Par ailleurs, la possibilité qui m’est offert de commenter ton article est une révolution en soit et elle est très positive par rapport au journal papier. C’était ça l’essence de ma présentation que les gens peuvent entendre ici. J’anticipe aussi le plaisir de te revoir et de continuer cette « obstination » sur un sujet qui semble nous passionner tous les deux…

En conclusion, je vous invite à réécouter mon allocution, et la période de questions et à vous faire votre propre idée afin de déterminer à quel point je suis dans le champ, ou pas…

Ces fournisseurs Web qui font de l’arnaque

Ceci est un petit billet d’humeur qui reflète une certaine réalité que vivent mes clients ainsi que plusieurs entrepreneurs qui ne sont malheureusement pas au fait de ce qu’est réellement le Web.
Ma philosophie d’affaires
Cette philosophie est assez simple. J’aime bien que mes clients soient indépendants de mes services et qu’ils ne soient pas attachés à ceux-ci. S’ils reviennent me voir, c’est que je leur ai déjà prouvé que je pouvais les aider et qu’ils sont contents de me donner des heures de consultation de nouveau. Dans ce cas, je suppose aussi qu’ils seront très enclins à référer mes services à leurs amis et connaissances d’affaires et ça semble être le cas. J’aime aussi que mes clients aient la même liberté face à leurs autres fournisseurs Web et c’est pour ça que j’ai un fort penchant pour les CMS (Content Management System – Système de gestion des contenus) à code source ouvert, plutôt qu’une solution propriétaire. Ainsi, ils ne seront pas prisonniers d’un petit fournisseur qui pourrait décider le jour où ils ne travailleront plus ensemble (parce que le client décide de changer de fournisseur, parce que le fournisseur fait faillite, ferme ses portes ou quoi que ce soit) que la propriété de la techno lui appartient, laissant ainsi le client, sur le carreau avec son contenu, sans technologie de mise en ligne et sans les URL qui en découlent.
Ça arrive malheureusement très souvent ce genre de situation. Le hic avec ça est que le client peut perdre du jour au lendemain ses actifs Web qu’il a mis du temps et de l’argent à accumuler, c’est-à-dire ses hyperliens externes. Si on change de technologie sans avoir la collaboration du fournisseur précédent, il est très possible de perdre tous ses hyperliens. Aussi, si jamais le fournisseur précédent vous laissait l’accès au code source de son CMS propriétaire, vous devrez trouver quelqu’un qui aura le goût d’apprendre et de fouiller puis de travailler avec la cochonnerie d’un autre (ce qui n’est pas une mince affaire) puis vous devrez le payer juste pour le temps qu’il va prendre à apprendre ce logiciel généralement non documenté. À côté de ça, vous avez des Cadillac de CMS Open Source, qui sont très bien documentés, avec des fournisseurs potentiels aux quatre coins de la planète, une communauté de développeurs qui alimente continuellement les développements de ces outils et surtout « LA PROPRIÉTÉ » de ce que vous mettez en ligne via une licence GNU GPL.
Le pire avec les CMS propriétaires
Ce qui est réellement scandaleux avec plusieurs petits logiciels propriétaires est qu’ils sont en fait des logiciels à code source ouvert qui ont été trafiqués afin de faire croire qu’ils avaient été développés par une firme. C’est la plupart du temps un collage de code source libre qu’on maquille, puis qu’on vend ou qu’on loue (en directe contravention de la licence GNUGPL), en gardant la propriété du code source qui ne nous appartient pas, à des entreprises peu connaissantes, qu’on attache ainsi, comme des clients éternels. C’est le genre de situation dont j’informe systématiquement mes clients et que je tente le plus possible d’éviter.
Triste anecdote
L’un de mes clients qui a un gros brand et qui paye depuis 7 ans l’un de ces arnaqueurs décide d’opter pour une solution à code source ouvert. Nommément Drupal pour ne pas la nommer. Lorsqu’il va voir son fournisseur actuel pour l’aviser de ce changement, celui-ci lui dit
« Mais pourquoi changer de technologie? »
Le client de répondre :
« Mais c’est parce que je veux la propriété de mon code, je veux être libre de travailler avec qui je veux et je veux commencer à faire du Web 2.0 »
le fournisseur de répondre :
« Ha, mais le Web 2 y a rien là, nous sommes maintenant au Web 3 »
Sur ce, le client est bouche bée parce qu’il ne sait pas que le Web 3 est encore en discussion et qu’aucun spécialiste ne s’entend encore pour le définir concrètement. Tandis que le Web 2.0, même le néophyte commence déjà à avoir une bonne idée de ce que c’est. Quel crosseur! Mais il y a pire. Ce fournisseur facture le nom de domaine du brand de mon client depuis 7 ans. Lorsque le client demande d’avoir le contrôle de celui-ci et de faire les changements au registraire et lui donner l’accès du DNS, le fournisseur lui fait du chantage. « Laisse-moi contrôler les bannières sur ton site et vendre la pub durant 3 ans puis je te redonne ton nom de domaine»
. C’est le comble. Évidemment, le dossier légal de mon client est on ne peut plus clair, il va très certainement gagner devant l’ICANN le changement de gestionnaire du nom de domaine et reprendre le contrôle de son URL. Mais ce sont des procédures qui sont longues et entre-temps, le client risque de perdre tous ses hyperliens (son actif internet) qu’il a montés à coups de millions de dollars de pubs, durant toutes ces années (pour une question de $15 dollars d’enregistrement de nom de domaine par an). C’est évidemment entre les mains des avocats et la poursuite en dommages et intérêts qui pourrait s’ensuivre risque d’être plutôt salée. Ce ci est une (ou plusieurs) histoire(s) vraie (s) dont la morale est :

  • Assurez-vous d’être LE propriétaire de vos noms de domaines au registraire
  • Utilisez des technologies de mises en ligne dont vous êtres propriétaire et idéalement à code source ouvert
  • Travaillez avec des fournisseurs qui sont assez sûrs d’eux pour ne pas vous attacher à la gorge indûment
  • Trouvez un hébergeur vous-même et ayez l’hébergement à VOTRE nom.

MAJ
Autre argument bidon des fournisseurs de solutions propriétaires souvent avancé : « Mais vous ne pouvez pas prendre de logiciel à code source ouvert parce que ce n’est pas sécuritaire! »
À ce propos sachez que la gendarmerie Française est en code source ouvert et qu’elle déclare elle-même avoir fait des économies grâce à ça. Vous serez aussi sans doute curieux d’apprendre que la CIA et la NSA américaines sont aussi avec des logiciels à code source ouvert. Alors, l’argument de la sécurité a peut-être besoin d’un ti peu plus de travail…

Le classement de mes 25 célébrités Web du Québec

Source: Christian Côté, photographe officiel de lémission Christiane Charette de la Société Radio-Canada

Source: Christian Côté, photographe officiel de l'émission Christiane Charette de la Société Radio-Canada

La semaine dernière, le recherchiste de Christiane Charrette me demande si je veux participer à la création d’une liste des célébrités du Web québécois (sur la base de celle de Forbes) et venir en discuter en ondes avec Bruno Guglielminetti et Dominic Arpin. Juste à voir le grenouillage et l’effervescence que cette liste, qui n’est pas encore en ligne, a causé dans la blogosphère, on se rend vite compte que les listes, on s’en fout, mais qu’il faut être dedans. C’est pourquoi je me sens dans l’eau chaude avec cette histoire, que je sais que je vais faire des malheureux parmi mes amis et mes clients (et même mes ennemis parce que oui, à bitcher sur une base régulière, je m’en suis fait quelques-uns), mais je ne suis pas une femme qui a froid aux yeux et je plonge dans l’eau bouillante, qui je l’espère aura des bubulles afin de me détendre un peu. Cette liste est plus nominative que par décroissance et je me suis inspirée librement de l’esprit de la liste de Forbes. Donc dans ma liste il n’y a pas de personnes qui étaient populaires avant leur arrivée sur le Web (exit les journalistes médiatiques), ce n’est pas une liste « has been revival » comme le dit si bien Sylvain Grandmaison, ou de « wanna be » qui s’en viennent, il n’y a pas non plus de gestionnaires ou d’entrepreneurs Web, qui ne sont pas eux-mêmes sur le Web, donc exit les capitaines ou lieutenants d’industries. De plus, ceux qui ont des blogues, mais des profils Facebook ou Twitter inexistants ou fermés n’aident pas leur cause. Vous pourrez donc me crier des noms par la suite, ou encore faire une chaîne de listes de noms comme le suggère Crapule et ce à quoi je réponds : Les chaînes? Mais c’est sadique! Moi je ne veux pas être enchaînée…

  1. Mon premier choix est une personnalité collective. Elle s’inscrit dans la philosophie de partage du Web, elle est gratuite et elle permet de briser le mythe des gens qui croient que le Web isole les individus. Il s’agit donc de l’esprit de la communauté geek/web de Montréal qui a permis l’éclosion de Yulblog, Yulbiz, Podcamp, PodMtl, Girl Geek Diner, CaseCamp, 3rdTuesday, Montreal Entrepreneur Breakfast, Urler.tv, Pecha-Kucha, Creacamp, Twestival, GuignoléeDuWeb, Île sans-fil, W3Québec, Communautique et de bien d’autres événements et organismes.
  2. Austin Hill, Ange financier, fondateur d’Akoha, de Zero knowledge et philanthrope notoire. Facebookeur et Twittereur. De renommée mondiale anglophone.
  3. Caroline Allard, Mère indigne, exvisu, Grand prix littéraire Archambault et personnalité Elle-France et en primeur (que j’ai entendu à travers les branches) une série Web télé sera adaptée à partir de son premier livre et un deuxième sera publié sous peu. Avide Facebookeuse et Twittereuse elle a fait entrer le blogue dans la littérature. De renommée mondiale francophone.
  4. Mitch Joel, Blogueur émérite et la première personnalité Big Idea Chair et l’homme le plus influent des médias sociaux canadiens, Facebookeur et Twittereur émérite, de renommée internationale anglophone.
  5. Harry Wakefield de Mocoloco.com, cofondateur de Praized et philanthopre de PechaKucha. Son blogue est de renommée internationale anglophone.
  6. Genevieve Lefebvre Chroniques Blonde, ChezJules.TV, avide Facebookeuse et Twittereuse, chroniqueuse pigiste et chroniqueuse radio qui démystifie les blogues.
  7. Martine Gingras de Banlieusardise, le Mom’s blog numéro un du Québec Facebookeuse et Twittereuse.
  8. Benoit Descary le blogueur techno geek le plus connu de la francophonie hors Québec. Avide twittereur.
  9. Martin Ouellette de Provokat. Le premier blogueur publicitaire du Québec et le roi de la pub virale canadienne. C’est aussi un grand conférencier qui dépucelle à grand coup d’images, la pub traditionnelle endormie du Québec.
  10. M-C Turgeon Pionnière des médias sociaux, blogue, balado, Web 3D, organisatrice de Creacamp et innovante artistique Internet à plusieurs égards.
  11. Julien Smith Pionnier du Webcast au Québec et blogueur et twittereur d’influence internationale (anglophone), il est présentement en train d’écrire un livre sur les médias sociaux avec l’une des vedettes du blogue américain, Chris Brogan.
  12. Philippe Martin de N’ayezpaspeur, cofondateur de Yulbiz, collaborateur de l’effort de veille journalistique Aaaliens, collaborateur de Twittlife et l’un des plus influents Twittereur québécois.
  13. Mario Asselin le blogueur pédagogique le plus connu au Québec et ayant un rayonnement international.
  14. Vincent Gautrais l’un des premiers blogueurs prof d’université du Québec et le blogueur légal le plus influent ici. Une sommité mondiale en droit des TI qui se prononce souvent sur le droit des blogues, du vol d’identité et des diverses clauses touchant les aspects légaux du Web. Très sollicité par les médias et donne plusieurs conférences spécialisées.
  15. Claude Malaison monsieur Entreprise 2.0 et intranet du Québec. Avide Twitereur et facebookeur. Auteur de nombreux ouvrages sur le Web et conférencier de réputation internationale (dans la francophonie). Il est aussi le directeur des contenus de Webcom, l’un des événements internationaux Web le plus prestigieux du Québec. Il recrute les plus éminentes personnalités du Web afin qu’elles viennent nous éclairer de leur sagesse lors de son événement.
  16. Martin Lessard Le théoricien et le philosophe du Web et des technos. Son blogue jouit d’une réputation internationale et il est souvent demandé à titre d’expert par les médias ou de conférencier par des organisations voulant comprendre davantage l’internet et ses impacts sur la société.
  17. Kim Vallée l’une des blogeuses les plus lues hors Québec. Elle blogue en anglais, mais c’est une franco. C’est aussi une avide twittereuse qui est particulièrement branchée sur la twittosphère et bloguosphère féminine de la planète.
  18. Carl-Frédéric De Celles blogueur, Facebookeur et twittereur et proprio d’IxMedia, inventeur de buzz.tv et très influent à Montréal, à partir de Québec.
  19. Guillaume Brunet, blogueur, initiateur du blogue de l’APCM, de la régie publicitaire des blogueurs, gestionnaire de nombreux médias sociaux de niche, jury de nombreux prix marketing et conférencier de renom.
  20. Sylvain Carle un pionnier du blogue au Québec et du mouvement « open source ». Cofondateur de Praized et Twittereur émérite.
  21. Michelle Sullivan, blogueuse et avide Twittereuse. Elle a mis les relations publiques à l’ère du blogue.
  22. Michel Baudet avec Têtesaclaque, il a engendré une armée de copycat qui rêvent tous de son succès.
  23. Patrice Guy Martin, rédacteur de direction informatique, blogueur, il développe le concept de Twitt journalistique live.
  24. Isabelle Le blogue culinaire numéro un du Québec.
  25. Denis Boudreau Blogueur et chef de file des standards Web au W3Québec.

Avant de me tirer des tomates, songez qu’il y a encore beaucoup plus de gens influents qui ne font pas partie de cette trop courte liste et que c’est la preuve que notre blogosphère, twittosphère et Facebooksphère est bien vivante et présente sur la toile et que c’est tout à notre honneur en tant que petit peuple dans cet océan Web.

MAJ
L’intégrale de l’entrevue à Christiane Charrette (MP3)
La liste conjointe des 10 personnalités Web du Québec
La liste des 25 personnalités Web de Bruno Guglielminetti

MAJ 2
Cette liste a été reprise par
Branchez-vous
Sympatico/MSN
Infopresse

Mes 20 billets coups de cœur de cette année

Comme dans les prochains jours je risque fortement d’être moins active sur mon blogue (sinon Bibitte va me tuer), je vous propose mes 20 billets coup de cœur (par ordre antéchronologique) de ce que j’ai écrit cette année. Vous remarquerez que ce sont presque tous des billets d’humeur et de réflexion et que mes billets plus techniques et statistiques n’y sont pas. C’est que je m’implique émotionnellement plus dans mes billets d’humeur. J’aime bien les autres, mais on ne peut pas tellement être personnel avec une statistique, quoique…

  • Mélancolie du Grand Antonio
  • La FPJQ et les fabricants de fouets, même combat
  • À propos « des vrais métiers »
  • La perte de contrôle salutaire
  • Le Président Barack Obama
  • Chier dans ses culottes
  • De la communication unidirectionnelle dogmatique à la communication multidirectionnelle égalitaire
  • La crise financière américaine pourrait aider le Web
  • Les partis politiques canadiens et les médias sociaux. Un concours de kékette
  • Culture en péril et démocratie périlleuse
  • Réponse à un expatrié qui renie ses origines
  • De l’utilité du blogue comme outil de catharsis
  • Le leurre du référencement des sites Flash
  • Pourquoi accepter des gens qu’on ne connaît pas sur Facebook? Prise 2
  • Web 2.0 et question existentielle des associations touristiques
  • Minuit
  • Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques
  • Du blogue et de la patate
  • La destruction virtuelle, une forme d’art … ou de besoin?
  • Je n’irai pas par quatre chemins.
  • Conférence sur les avantages du Web 2.0 dans un contexte d’affaires

    Je viens tout juste de recevoir l’hyperlien de la conférence conjointe que j’ai donnée avec mon client Yves Carignan, président de Dessins Drummond (DessinsDrummond est une entreprise de distribution en ligne de plan de maison ainsi que de modification de plan de maison), lors du dernier Webcom-Montréal. Il y a plusieurs personnes qui me demandent quand ils pourront me voir à titre de conférencier sur le Web 2.0 et les stratégies Web. C’est donc votre chance de pouvoir le faire, à partir de votre ordinateur. Voici donc le PDF de Convaincre la haute direction des entreprises de la nécessité d’intégrer les médias sociaux à leur stratégie(PDF) et la petite vidéo (MOV) du dossier qu’avait présenté DessinsDrummond.com pour le Prix Intrablog Innovation Web 2.0, qu’elle a remporté à Paris. Bonne écoute à vous…

    Un plan numérique pour le Québec, l’entrevue à Radio-Canada

    J’ai eu beaucoup de plaisir à répondre aux questions très pertinentes du journaliste de Radio-Canada Bruno Guglielminetti à propos du retard du Québec en ce qui a trait à l’économie numérique et aux correctifs que l’on peut y apporter. Comme par hasard, hier j’écrivais le billet Signets pour une gentille candidate aux élections et pour un fonctionnaire de bonne volonté ou vous trouverez tout les hyperliens se rapportant à cette discussion.
    Le billet : Le cyber retard du Québec
    L’entrevue avec Bruno Guglielminetti 13 :24 min.

    MAJ
    Je n’aime pas ma voix qui est encore trop grave. D’un autre côté, c’est un sujet grave…

    Aider nos partis à acquérir une vision d’un sain marketing politique internet

    Ce n’est plus une nouveauté d’observer à quel point le Québec est en retard sur bien des indicateurs d’activités numériques. Hier je critiquais (encore) l’apparente inefficacité des stratégies en lignes de nos partis (tant fédéral que provincial). Afin de les aider à se réveiller, je les invite à lire les excellentes réflexions de Techpresident.com What Happens to the Obama Network After the Election? partie un et partie 2 (Via énormément de sources Twiteresque et bloguosphérique)
    On peut y lire :

    On the strategic side, the question is to what extent does the apparatus continue to evolve to allow grassroots involvement, and to what extent does stuff flow up as well as down? In the long run, the only way that there will be some stickiness to the structure is if the people who have been involved can mobilize for local action, can connect to each other, and feel that their voices matter. At this current time, there is some limited functionality built into the system to allow for these things, but the architecture is built to optimize for the short run coordination of efforts and extraction of resources. Grassroots functionality, as I have discussed before, is a double-edged sword, because sometimes those roots turn against you. But it is a necessary next step, if the network is to be institutionalized (excuse the apparent oxymoron).

    The potential impact on our democracy is both thrilling and troubling. On the thrilling side is the potential for a long standing increase in the engagement of people in politics– most notably, among the youngest voters, who have always been the least engaged. On the troubling side is the potential disintermediation of our (small r) republican institutions.

    This may be a realigning election – not (necessarily) in the usual terms that political scientists mean, but in terms of the re-organizing of American politics. Whatever choices are made are sure to be studied by allies and opponents of Obama alike, and serve as a starting point for emulation. This will be a tall order–win or lose– the success of the Obama campaign has been the product of a unlikely marriage of man, message, medium, and moment. And while the campaign has been historic, the decisions that are made after the campaign, I think, may fundamentally restructure American politics for the 21st century.

    Et

    The hope is to sit down after the election with other interest groups and form a network of networks aimed at empowering local grassroots efforts for systemic change, based on the unique issues facing our geographic region, but with insight into, and feedback from the greater national and global issues debates.”

    (Ning, by the way, was built by Marc Andreesen, who had a long, in-depth conversation with Obama about the power of the social web about 18 months ago. He reported that “the Senator was personally interested in the rise of social networking, Facebook, Youtube, and user-generated content, and casually but persistently grilled us on what we thought the next generation of social media would be and how social networking might affect politics — with no staff present, no prepared materials, no notes. He already knew a fair amount about the topic but was very curious to actually learn more.” Isn’t it interesting how the worm turns?)

    Mon rêve est que finalement, nos partis réalisent que les citoyens ne sont pas que de pôvres moutons qui ne sont nécessaires que pour faire un x sur un bulletin de vote. Ils peuvent partager les enjeux politiques et les faires évoluer par leurs réflexions, ils peuvent certainement générer du fric avant, pendant et après la période électorale et surtout, ils peuvent participer à l’éclosion du concept de démocratie numérique et contribuer à développer une discussion politique multidirectionnelle permettant de trouver plus de solutions à plus de problèmes et permettant de harnacher la puissance de l’intelligence collective pour le bien de la société en général comme cela est admirablement démontrer par les divers exemples de Wikinomics (et ici)…
    J’ai bien le droit d’être une rêveuse…

    MAJ
    Billet cité sur Radio-Canada

    Le crédo de mon Internet

    Voici une traduction d’un crédo que je trouve absolument génial et très Web 2.0. Il m’a été pointé par la copine Kim Vallée ( elle me connaît assez pour savoir que j’aimerai ça) et nous viens de Noisydecentgraphics, via designnotes.info.

    1. Mon Internet n’utilise jamais Flash, à moins que ce ne soit pour un vidéo et pour un vidéo seulement et encore…
    2. Mon Internet préfère le HTML partout ou c’est possible.
    3. Mon Internet me permet d’utiliser mon adresse de courriel ou mon nom ou mon pseudonyme. Il ne m’en fournit pas un par défaut ou ne m’oblige à en créer un nouveau.
    4. Mon Internet me laisse le mot de passe de mon choix. Il ne m’oblige pas à rajouter des chiffres ou des majuscules aux 3ndroits qui ne font pas mon affaire.
    5. Mon Internet privilégie la simplicité et la clarté par-dessus tout.
    6. Mon Internet préfère les outils que je connais déjà comme Flickr, YouTube, iTunes, Google etc. Il ne réinvente pas la roue juste pour le plaisir de le faire.
    7. Mon Internet a une résolution de 1024×768, pour le moment, car ça changera plus vite que vous ne le croyez.
    8. Mon Internet fournit des URL absolues pour absolument tout.
    9. Mon Internet n’est peut-être pas de la même couleur que le matériel imprimé.
    10. Si mon Internet devait choisir entre la vitesse et les effets visuels captivants, il choisirait la vitesse sans hésitation.
    11. Mon Internet n’a pas de boutons avant, arrière ou imprimé. C’est ce à quoi sert déjà mon navigateur.
    12. Mon Internet fournit les détails de contacts de manière très, très visible.
    13. Mon Internet ne fonctionnera pas pour tous, tout le temps, de la même manière, tout le temps. Il ne fonctionnera pas du tout pour les « matantes » qui s’adonnent aussi à être des chefs d’entreprises.

    N’hésitez pas à reprendre ce crédo et même à rajouter vos points…

    Entrevue avec Robyn Tippins et Stéphane Delbecque

    Cet après-midi a lieu la conférence Les stratégies d’innovation dans le Web 2.0. Hier soir, j’ai eu le plaisir de m’entretenir personnellement, à partir de ma succursale du Laika, avec les deux conférenciers d’honneurs Stéphane Delbecque de TYPEPAD/SIX APART et Robyn Tippins (YAHOO! DEVELOPER NETWORK). Comme je ne suis pas journaliste (et ne prétends pas l’être) j’ai posé les questions qui m’intéressent personnellement et j’ai tenté, autant que faire se peut, de recueillir le plus rapidement possible, les réponses de mes invités. Voici donc un résumé de notre entretien qui s’est déroulé en anglais et que je traduis librement.
    Q- Étant donné la crise financière actuelle, comment croyez-vous que cela affectera l’innovation?
    RT : La réponse que je donnerais est mon avis personnel et non celui de l’entreprise pour laquelle je travaille. Sachez aussi qu’étant donné que je travaille dans la région de San Francisco, nous sommes un peu dans une bulle artificielle qui n’est pas réellement atteinte par toutes ces perturbations. Cela étant dit, je crois que les entreprises technos pourront toujours trouver du financement, mais que les ventes de logiciels et de matériel pourraient en souffrir. Nous pourrions aussi observer une diminution des importations, mais sommes toutes, l’industrie logicielle devrait souffrir moins que l’industrie manufacturière
    SD : Je crois que les entrepreneurs pourront toujours lever du capital de risque, mais que malheureusement, lorsqu’ils auront besoin de collatéraux bancaires, c’est là que ça risque de faire problème. Mais comme le suggérait Jeff Clavier, il serait mieux de lever plus de capital que besoin est et dans ce cas, ça offrirait une certaine protection pour la survie de l’innovation

    Q- Dans mon billet de ce matin (hier) je disais que les CMO risquent d’investir moins dans le marketing traditionnel, mais plus dans le marketing internet. Que pensez-vous de cette assertion?

    RT : Je suis d’accord avec ça et moi je lisais ce matin que 73% des internautes sont sur les médias sociaux. C’est l’endroit qui devrait être privilégié pour les investissements marketing internet
    SD : Je suis convaincu qu’il y aura une croissance des investissements marketing internet puisque les CMO peuvent savoir qu’elle est la croissance de l’efficacité marketing puisque le Web est facilement mesurable.

    Q- Afin de faciliter l’innovation, Google a un programme qui permet aux employés d’utiliser 20% de leur temps pour faire autre chose que leur travail habituel. Cette initiative est responsable de 50% des brevets de Google de l’an dernier. Que faites-vous de spécial dans vos entreprises pour engendrer l’innovation?
    RT : Nous avons le concept de « Brick house » ou divers intervenants de Yahoo sont rassemblés et fonctionnent comme s’ils étaient de petite start-up. C’est un lieu d’incubation de projets. D’ailleurs, le produit FireEagle et Yahoo Live sont issu de cette initiative. Nous avons aussi un partenariat avec O’Reilly et plusieurs de nos ingénieurs sont ceux qui écrivent les livres d’O’Reilly. Nous sommes d’ailleurs l’une des pièces primordiales du développement du langage PHP dans le monde.
    SD : Tous les mercredis nous avons ce que nous appelons le « hackathon ». Les ingénieurs sont invités à travailler sur les projets qui les motivent réellement, même si c’est en dehors de leurs champs d’activité directe. À la fin de la journée, ils présentent aux autres ingénieurs, le fruit de leur découverte. La meilleure des idées qui a été produite ce jour-là est présentée à la haute direction le vendredi suivant. L’interface Web de Typepad a été développée grâce à ça.

    Q : Dans l’esprit de Wikinomics, que faites-vous pour générer de l’innovation à l’extérieur des murs de votre entreprise?
    RT : Nous sommes très ouverts à ce type d’apport extérieur et c’est pour ça que nous avons plusieurs API qui sont disponibles à la communauté de développeurs. Nous sommes d’ailleurs l’un des grands partisans de Hadoop, de IVI et de OpenID. Nos API sont évidemment rendus disponibles en fonction de la pertinence ou non, de l’être selon les particularités des produits auxquels ils se réfèrent.
    SD : L’open source est dans notre ADN et nous avons une équipe spécifique pour ça. Nous avons des plugiciels FireEagle et MovableType. De plus, SixApart est le fondateur d’OpenID, nous supportons Atom, OpenSocial, FacebookConnect et nous mettons maintenant beaucoup d’énergie sur la mobilité.

    Pétition demandant l’utilisation du logiciel libre au gouvernement du Québec

    Je vous ai déjà parlé de Cyrille Béraud, ce Donquichotte du logiciel libre et de sa poursuite contre le gouvernement du Québec qu’il accuse d’être une succursale de Microsoft. Vous pouvez, à votre manière, supporter sa cause en signant une pétition en ligne via le site Mesopinions.com dont voici le texte :

    A l’attention de : Monique Jérôme-Forget, ministre des finances et présidente du conseil du trésor du Québec

    Le gouvernement du Québec fait face à deux poursuites entamées par des organismes liés aux logiciels libres. En mars 2008, Cyrille Béraud, de Savoir-Faire Linux, une société informatique de Montréal, a fait parvenir à la Cour supérieure une poursuite contre la Régie des rentes du Québec. En effet, la Régie annonçait qu’elle comptait effectuer, sans appel d’offres, le renouvellement des licences de ses systèmes d’opération.

    Voilà maintenant que l’organisme FACIL, une association à but non lucratif qui fait la promotion de l’informatique libre au Québec, affirme que le gouvernement du Québec octroie aussi des contrats sans appel d’offres, violant ainsi ses propres règles. Le Québec aurait déjà versé plus de 80 millions de dollars à Microsoft pour l’achat de licences du système d’exploitation Windows Vista et aurait octroyé des contrats d’achats de logiciels pour plus de 25 millions de dollars durant la période de février à juin 2008.

    Alors que la plupart des pays industrialisés ont commencé, depuis plusieurs années, la migration de leurs infrastructures technologiques en utilisant des logiciels libres, l’administration publique québécoise accuse déjà un retard prononcé. En France, des centaines de milliers de postes de travail de fonctionnaires migrent vers des logiciels libres et, au Pays-Bas, l’administration publique, l’une des plus modernes du monde, a rendu obligatoire l’utilisation de formats libres, en plus de mesures obligeant le secteur public à évaluer et opter pour des logiciels libres.

    Une politique d’utilisation de logiciels libres dans l’Administration publique permettrait la création d’emplois durables, ainsi que des économies substantielles. Le gouvernement du Québec refuse, pour l’instant, d’évaluer et même d’envisager l’option du logiciel libre.

    Nous demandons donc, à la ministre des Finances et présidente du Conseil du trésor du Québec de favoriser le développement et l’utilisation des logiciels libres dans l’administration publique, et ce, pour le bien-être économique du Québec.

    Donc, si vous êtes en faveur de cette requête (que je trouve très légitime), n’hésitez pas à signer ici