Pourquoi le H2H devient ma mission d’entreprise numérique?

Il y a quelques semaines, j’ai rassemblé de bons clients, des experts numériques et des amis pour discuter de mon entreprise, Analyweb. Avec eux, de façon informelle, nous avons disséqué mon entreprise, ses manières de faire, sa mise en marché et plusieurs autres aspects de celle-ci. On dit souvent l’expression « cordonnier mal chaussé ». Avec les années et les changements numériques, j’ai un peu délaissé mon site web au profit de mes présences sociales. Ainsi, plusieurs des conseils que je donne à mes clients, je n’avais pas le temps de les mettre en application pour moi-même. C’est l’un de mes potes qui me fit réaliser que mon premier client VIP, devait d’abord être mes propres entreprises, Analyweb et nicheScribes, pour lesquelles je n’ai même jamais fait de présence web. Je vais donc changer ça.

 

Mais dans le processus d’analyse stratégique, la pierre fondamentale demeure la mission.

 

Inspirer les organisations à mettre l’humain, la passion et le partage de connaissance, au service des conversations numériques, un individu et une entreprise à la fois.

 

C’est aussi ce qu’on appelle dans le jargon marketing le H2H. On sait que le B2B est la relation Business à Business et le B2C la relation Business à Consommateurs. Or, depuis des années, je valorise le marketing de contenus (le pull vs le push), les médias sociaux, la socialisation numérique et les relations d’humains à humains, d’où qu’ils viennent. D’ailleurs qu’on parle à un consommateur, à un entrepreneur ou un acheteur (B2B), à un fonctionnaire (B2G) ou à tout autre interlocuteur qui peut interagir avec l’organisation, à la base il sera toujours un humain et les catégorisations auxquels nous l’associons, aura peu d’intérêt pour lui. Incidemment, après près de 20 années de consultation, c’est toujours avec des individus que j’ai eu des relations, des contrats, des échanges et du plaisir. Jamais ce n’a été avec des compagnies. Oui j’ai travaillé pour de petits entrepreneurs ou des multinationales. Mais c’était exclusivement des individus avec  qui je transigeais. Ça avait beau avoir été l’expérience la plus profitable qui soit pour la petite entreprise ou pour la multinationale, si cette personne changeait d’emploi, je perdais tout. L’historique de mes succès avec l’organisation n’avait plus aucune importance. Les organisations ont une mémoire très parcellaires. Les individus eux par contre, se souviennent et se souviendront longtemps.

 

C’est pourquoi cette relation H2H est si importante. Qu’elle se développe dans la vraie vie ou qu’elle le soit dans le virtuel…