IAB Canada, Surf qui peut

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Hier c’étais la journée Surf qui peut de IAB Canada (Bureau de la publicité interactive du Canada). Dans les différents discours, drinks et conversation de la journée, le point le plus intéressant a été annoncé par le président de l’IAB, Samuel Parent, de Corus. Dans les projets pour l’an prochain, ils veulent faire une liste exhaustive de tous les spiders (petits logiciels automatisés des engins de recherches qui parcourent le Web) afin de définitivement les écartés des serveurs de publicités (Ad server) afin de ne pas fausser indument les statistiques de fréquentation de ceux-ci. J’espère que ces données seront publiques afin que les blogueurs et les webmestres puissent en faire de même.

Pour les photos de l’événement, allez voir Éric Baillargeon .

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Commentaires

  1. Martin Ouellette

    Suis-je seul à trouver IAB à côté de la réalité? À côté du milieu de publicité numérique? Je regardais ces photos, avec une brochette reps dans le fond d’une térasse de banlieue et j’avais le goût de pleurer.

    La pub numérique existe à Montréal. Se porte de mieux en mieux comme on peut le voir avec des projets pour Frisk [Fjord], Monster [Provokat], Rogers [Marketel], et j’en passe. Des campagnes fortes qui ne dépendent pas de bannières. Et pendant ce temps, IAB fait un cocktail et parle du 468 et d’un projet éventuel pour limiter les bots sur les adserver. Ce milieu parallèle [parasite] ne semble pas comprendre les besoins des agences.

  2. Administrator

    Aouch!

    Je suis d’avis que certaines campagnes numériques sont innovantes. Je suis aussi d’avis que les parasites existent. Je crois cependant qu’ils sont toujours légions dans les agences, les intégrateurs, les entreprises de services partagées et pourquoi pas chez IAB. C’était ma première rencontre avec eux et ma foi, cela ne m’a pas sautée aux yeux. La bannière n’est certes pas l’innovation numérique du siècle, mais entre toi et moi, j’aimerais beaucoup mieux avoir des bannières par clic sur ce blogue que des pubs contextuelles de Google qui ne me donne presque rien. Les gens doivent bien vivre de ce qu’ils font et les parasites n’existent certainement pas que chez les vendeurs de pubs.

  3. Administrator

    D’ailleurs autre question, tu dis que IAB ne comprend pas les besoins des agences, mais, à part la tienne qui est particulièrement innovante, les agences comprennent-ils les besoins des clients? Ou ne vendent-ils pas que des cochonneries qui augmentent sans trop travailler les revenus numériques de leurs cagnotes? Que penses-tu de ces trop nombreux sites strictement en Flash et de ces campagnes médiatiques pour faire connaître l’URL de ces sites qui seraient autrement inconnus de tous?

  4. sprovencher

    Étant un des participants à cet après-midi de l’IAB (je ne suis pas un rep en passant…), j’ai trouvé que c’était quand même une belle opportunité de réseautage. Il n’y a pas assez à Montréal de ces événements informels qui permettent aux gens de l’industrie de s’asseoir ensemble et de brasser de la business.

  5. Martin Ouellette

    Primo, j’aime ça te faire dire Aouch!

    Heureusement, il y a des options autres que les bannières et les adwords. Tu as écrit en ces lignes que ton Blog te permettait de développer de la biz. En voilà un revenu qui fiat du sens pour tout le monde.

    Autre point. Je trouve que trop souvent on ne distingue pas studio et agence. Ceux qui font de la pub numérique à Montréal, il y a en a pas 10. Et, à quelques pixels prêt, je trouve que ces agences comprennent les besoins de leur clients. Elle essaient au meilleur de leur compétence. Le studios qui s’improvisent publicitaires nuisent à notre profession.

    Qu’un site soit en Flash ou non, qu’il aie ou non besoin d’une campagne trad pour générer du trafic, n’a rien à voir avec sa qualité. Un micro-site est bon parce qu’il fait sa job, pour un client, à un groupe de consommateurs donnés. Et j’ajouterais qu’il se doit d’être unique – mais ça c’ets notre dada…

    Finalement, j’ai rien contre le réseautage. Infopresse fait ces journées/conférence/concours. Il y a le Cercle, le PCM, et les chambres de commerce. Il n’y a juste pas beaucoup de place pour parler des vrais enjeux de la pub numérique. Et quand on s’appelle IAB et qu’on se contente de représenter des sites, c’est triste. Belle térasse ou non.

    Heureusement, il reste les blogs.

  6. Administrator

    Effectivement Martin, il reste les blogues. Indubitablement, ce blogue vend et j’en suis bien heureux. Il pourrait certainement aussi diversifier ses sources de revenus et les bannières ne seraient pas nécessairement une mauvaise affaire. Pour ce qui est des reps, c’est une job particulièrement ingrate que j’ai déjà eue à faire et je suis beaucoup mieux dans ma peau de consultant qui n’a pas nécessairement à téter les quelques rares clients qui sont dans la place pour avoir un compte supplémentaire. Quoique … je peux être pute aussi. Finalement, comme tu le sais déjà, Yulbiz discute sérieusement de blogue et pourquoi ne discuterions-nous pas des vrais enjeux de la pub? Je suis certainement ouvert à l’idée et si tu veux mettre sur pied un tel forum, compte sur mon support et intérêt. Aussi, il y a un nouveau blogue de l’AMM qui existe depuis la semaine dernière. Voilà un autre forum qui pourrait aisément convenir à la discussion de tels enjeux. Pour être contributeur, il faut être membre de l’AMM, mais pour commenter tel que tu le fais ici, il n’y a pas de barrière à l’entrée. J’ai hâte de te revoir à Yulbiz et si tu reconnais des parasites sur la photo … on veut des noms.

    P.-S. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dit Aouch… J’aime certainement mieux dire Wow ou “oui encore encore” mais un petit Aouch de temps en temps, ça assouvit mon côté sado/maso selon…

  7. Samuel Parent

    Salut, je découvre ce blogue un peu tard, mais je crois important de commenter un peu. Je suis le même Samuel responsable d’IAB. Pour notre part (IAB), nous tentons d’adresser tous les enjeux pertinent à la scène du marketing interactif au Québec et au Canada. En passant, la 468 n’est plus standard… nous avons tout de même progressé.

    Le suget initial sur les spiders et bots en est un d’intérêt particulier pour les grandes agences et tous ceux qui livrent de grand volumes d’impressions publicitaires – c’est un projet parmis plusieurs.

    Naturellement, nous adressons les projets et situations que nos membres nous identifies. Sur ce sujet, nous avons autant de membres “agences” qu’il y a de membres “éditeurs.” Il y a en effect un grand manque de participation au seins de l’organisation de la part des créatifs. Je vous invite dont à vous impliquer pour faire valoir vos enjeux et soliciter une collaboration de l’industrie pour avancer des solutions globales et durables.