Youpi, c’est les vacances

Pin It

Comme plusieurs blogueurs l’ont fait avant moi, je quitte pour la première fois mon lectorat avec des pincements au cœur, et l’envie de continuer de vous jaser ça, solide. Mais pour la paix de mon esprit, de mon corps, de mon ménage, de mon corps encore (vous comprenez sans doute l’allusion), je pars à la dérive américaine, à partir de Boston. Je descendrai tranquillement sur la côte jusqu’à probablement Myrtle Beach en Caroline du Sud. J’ai un itinéraire (je suis l’océan) mais pas de réservation outre celle du premier soir. Ma conjointe et moi aimons ces voyages à l’aventure. Comme nous n’avons pas de plans précis, nous n’avons pas non plus d’attentes pouvant être en deçà de nos espérances. Ces voyages à l’aventure nous rapprochent habituellement, d’une manière qu’il m’est impossible de vous conter ici. En fait, ce n’est pas impossible, ce n’est juste pas d’à-propos. Vous me direz alors, Michel, nous sommes habitués à tes incartades hors propos ! Mais là il y a des limites que je ne traverserai peut-être qu’en parabole dans un jardin que j’appelle mon côté-givré!

Je ferai le plein d’énergie, d’écoute tranquille de la mer qui bat le rivage, accompagné du son des grelots que font les cubes de glace dans un verre de scotch, en fumant un bon cigare et en profitant de ce que mes verres fumés protégeant mon regard, me permettent de jouir de la vision de ces belles créatures bikinistes, sans trop incommoder ma douce. La vie rêvée, quoi. J’assouvirai aussi probablement, l’un de mes plaisirs kitchs, soit de faire ce que je viens de décrire, mais assis au bar, dans la piscine de l’hôtel. Je ferai aussi certains de ses sports nautiques où je risque ma vie à chaque instant.

Je pars sans téléphone, laptop, palm pilot, appareil photographique et autres gadgets réduisant la liberté d’expression vacancière. Les gens qui me connaissent personnellement pourront toujours me contacter, pour des urgences nationales, à des numéros qu’ils connaissent. Peut-être prendrai-je mes messages entre deux saucettes dans l’océan, cette pêche au thon, ce spectacle alternatif ou de jazz, cette excursion pédestre dans les dédales d’une ville inconnue ou cette visite d’un jardin musée romantique tel que celui qui m’a déjà ébloui lors d’une visite de Boston. À ce sujet, si vous passez par là, n’hésitez pas à visiter le Isabella Stewart Gardner Museum. C’était en fait une Bill Gate du XIX siècle, qui a décidé d’investir dans l’art, plutôt que dans les bonnes œuvres. Absolument fascinant.

Entre-temps, vous me manquerez. Mais vous le savez déjà par l’insistance que j’ai à ne pas finir ce billet et à déblatérer toutes ces balivernes!

Si vous vous ennuyez vraiment, relisez mes billets les plus populaires en visitant la catégorie statistique de ce blogue. Ils y sont tous répertoriés pour chacun des mois. Ou encore, amusez-vous à naviguer à l’aveuglette ou encore visitez les blogues de mes amis ou encore allez jouer dehors et faites-vous un château de sable ou encore …

Je serai de retour comme un seul homme, le lundi 31 juillet.

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Commentaires

  1. sprovencher

    Bonnes vacances Michel!