Le conte de Fées d’un entrepreneur

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Le monde des affaires réserve des surprises inattendues. Comme la vie d’ailleurs! Cela fait déjà un bout que je veux vous compter l’histoire inusitée de mon client Martial Rolland, président de RVBS. C’est en fait un conte de fées et j’ai préféré attendre que l’histoire s’ébruite par d’autres voix (en l’occurrence la revue Commerce (PDF)) avant de vous en parler ici. Vous ne m’auriez peut-être pas cru!


De plus, étant actifs dans le conseil stratégique, la plupart de mes mandats se font sous le sceau de la stricte confidentialité. Je ne parle donc pas de mes clients à la légère et sans avoir au préalable, mesuré l’impact de ce que je vais dire, et acquis la permission de m’ouvrir la trappe.

Dans ce cas-ci, je ne puis encore dévoiler mon implication pour RVBS mais je peux tout de même vous compter leur histoire plus qu’inhabituelle. RVBS est une société de développement logiciel qui a développé la suite Fractal commerce, qui est en fait un CMS de vente au détail, sur les stéroïdes. Ils sont, entre autres, la plate-forme de mise en ligne derrière le succès du site Cybermarché IGA.

Le conte de Fées

Martial, qui est l’un des hommes d’affaires les plus humbles, charmant et affable qu’il m’est été donné la chance de rencontré, décide d’inscrire son entreprise à la bourse de croissance de Toronto. Afin de minimiser les coûts associés à une telle aventure, l’équipe de RVBS décide de faire un reverse take-over, sur une entreprise d’exploration minière. Une autre manière de dire : acheter une entreprise déjà cotée en bourse pour la valeur de cette inscription seulement. Cela revient en effet moins cher que de faire la paperasse nécessaire à une entrée en bourse. Mais voilà que quelques années plus tard, Martial reçoit un compte de taxe de la province du Manitoba pour $250 000. Il se dit que pour devoir un si gros montant en taxe, les actifs auxquels ils sont attribués doivent avoir une valeur plus grosse encore. Il fouille un peu la question et se rend compte que oui, il a des puits de pétrole qui ne sont pas en opération. Il remet le tout en état de marche ($1.2M d’investissement) et jouit maintenant de revenus pétrolier (pour l’instant) de $250 000/mois. Son gros problème est de trouver d’autres pompes pétrolières en état de marche. Ce qui semble rare par les temps qui courent, et d’investiguer la teneur en pétrole des 60 millions de pieds carrés de droits pétroliers qu’il lui reste à exploiter. Quand je vous disais un conte de fée!

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Commentaires

  1. À la poursuite du billet vert » Blog Archive » Une fusion inversée miraculeuse

    […] Vaguement lié au post précédent, voici l’histoire incroyable d’un entreprise québécoise qui a trouvé du pétrole par erreur! C’est sur l’excellent blogue de Michel Leblanc, chef de file des blogueur d’affaire du Québec. […]

  2. hakim82

    Toute une histoire! J’ai un billet sur les fusions inversée et l’opportunité d’un profit intéressant à y faire pour le petit investisseur.