Facebook vs MySpace, des divisions sociodémographiques apparaissent

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Il est certain que des divisions sociodémographiques sont associées à une technologie particulière. N’est-ce pas là l’essence même du marketing qui vise à atteindre un groupe cible (qui peut évidemment être défini par un profil sociodémographique) ? Une spécialiste des interactions entre individus et médias sociaux, madame Danah Boyd, écrit une dissertation passionnante sur les comparaisons sociodémographiques entre Facebook et MySpace, Viewing American class divisions through Facebook and MySpace. Elle nous apprend que le fait que FaceBook ai été, dès ses tout débuts, dirigé spécifiquement aux étudiants de Harvard, puis des autres universités et collèges, n’est pas étranger à la différence des classes que l’on peut maintenant observer dans chacun des services. Faut-il aussi rappeler que la US Army a interdit l’accès à MySpace aux militaires, mais pas à Facebook. Madame Boyd décrit les groupes distincts d’utilisateurs de MaySapce et FaceBook en ces termes peu élogieux,

The goodie two shoes, jocks, athletes, or other "good" kids are now going to Facebook. These kids tend to come from families who emphasize education and going to college. They are part of what we'd call hegemonic society. They are primarily white, but not exclusively. They are in honors classes, looking forward to the prom, and live in a world dictated by after school activities MySpace is still home for Latino/Hispanic teens, immigrant teens, "burnouts," "alternative kids," "art fags," punks, emos, goths, gangstas, queer kids, and other kids who didn't play into the dominant high school popularity paradigm. These are kids whose parents didn't go to college, who are expected to get a job when they finish high school. These are the teens who plan to go into the military immediately after schools. Teens who are really into music or in a band are also on MySpace. MySpace has most of the kids who are socially ostracized at school because they are geeks, freaks, or queers.

Hum, je suis content d’avoir un compte FaceBook et pas un compte MySpace…

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Commentaires

  1. L'ancien et le moderne

    Un peu caricatural comme analyse mais je suis content aussi d’avoir mon facebook…

    Je parle de tout cela dans mon modeste blogue sur le réseautage électronique

    http://lereseautageelectronique.blogspot.com/

    L’Ancien et le moderne

  2. Guillaume Thoreau

    On peut aussi dire que MySpace est rock’n roll alors que Facebook est juste plate 😉

  3. startupcoach

    Division crue mais néanmoins pertinente. D’un point de vue affaires, cette dichotomie est aussi extrêmement intéressante.

    De toute façon, la migration d’une tranche non négligeable d’utilisateurs de LinkedIn vers Facebook a déjà poussé quelques individus à modifier leur profil Facebook. Est-ce que cela va changer la “face” de facebook ?

    Le cas de Thomas Crampton (http://thomascrampton.com/2007/06/15/how-facebook-ended-my-marriage/
    est un bel exemple de la frontière à gérer entre le caractère ludique de Facebook et l’émergence d’une utilisation plus business de cette plateforme.

  4. Les réseaux sociaux Web 2.0, ont leurs propres segments clientèle | Michel Leblanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultant et conférencier

    […] mois dernier je vous parlais de Danah Boyd et de ses observations reliées aux clivages sociodémographiques observ&eacu…. Dans Culture Buzz, on reprend cette analyse et y ajoutant le point de vue de plusieurs autres […]