Le Crédit Agricole dans Second Life

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Il y a quelques mois, je dînais avec un haut dirigeant d’une institution financière canadienne et lui parlais de l’idée d’être dans Second Life. Il m’écoutait poliment et se demandait sans doute, quel énergumène pouvait lui suggérer de dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars strictement pour expérimenter le Web de demain (faire de la R&D dans les univers virtuels), pour se rapprocher des innovateurs (qui se trouvent dans SL), pour profiter d’une plate-forme d’apprentissage virtuel et pourquoi pas, jouir de retombés médiatique internationale.

Ce conseil frivole semble avoir trouvé échos de l’autre côté de l’atlantique (encore) chez nos cousins français avec la mise sur pied d’une présence de l’institution financière Le Crédit Agricole. Ils ont acheté 5 îles et selon David Castera, ils sont dans SL pour :

– porter les valeurs du mutualisme dans Second Life
– créer un espace de réflexion et d’apprentissage des univers virtuels aux personnels des caisses régionales.

et ils ont décidé d’y être puisque :

comprendre et utiliser Second Life aujourd’hui c’est maîtriser le web de dans 4 ans… donc toute société digne de ce nom se doit d’y travailler (j’ai pas dit d’y “être”).

Visionnaires?

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Commentaires

  1. ipub

    en juin la caisse d’épargne une autre banque francaise avait été la premiere à être sur SL via webia (le premier réseau d’affichage sur Second Life)

    La Caisse d’Epargne a profité du lancement de Webia pour être le premier annonceur sur webia en réservant 100 panneaux 4 x 3, 100 colonnes Morris et le réseau matrix qui permet de projeter un message lumineux dans le ciel.

    a suivre !
    je suis curieux de connaitre le ROI de ce genre d’opération ?

  2. Le blog d’Arnaud Valliere » Blog Archive » Revue de presse

    […] L’appropriation intelligente des nouvelles technologies en générales et de Second Life en particulier par le Crédit Agricole ; […]

  3. zorro

    Je dois dire que j’ai été profondément affligé par la très médiocre qualité de la construction, l’absence totale de planification, et le manque complet d’intérêt de cette région dont l’étendue montrait pourtant une large ambition de la part du Crédit Agricole.

    Je suis aterré que le Crédit Agricole ait pu débourser le moindre cents pour une réalisation aussi piètre. S’il y a une expérience qui aura été faite, et fort cher d’ailleurs, c’est que SL regorge de gens prêts à tirer d’indus bénéfices de l’ignorance des institutionnels souhaitant s’implanter dans Second Life.

    C’est pitoyable et scandaleux. J’espère que les représentants du Crédit Agricole pousseront la curiosité jusqu’à visiter le site de la Deutsche Bank (sur IBM), d’ABN Amro, mais aussi d’Autodesk, Amazon, et bien d’autres qui ont fait appel à des professionnels honnêtes dans leur démarche.

    Quelle honte !