Les réseaux sociaux et le Web sont le nouveau trottoir dont se servent les péripatéticiennes à l’ère du Web 2.0. Éric Baillargeon, dans les heures qui ont suivi le scandale Eliot Spitzer, avait mis la main sur les profils Facebook et MySpace de la désormais célèbre Ashley Alexandra Dupre. Lors d’une conversation téléphonique subséquente, je lui demandai pourquoi il n’avait pas fait d’images de ces profils. Il me dit tout d’abord n’y pas avoir songé puis par la suite, justifia que d’avoir en sa possession l’image de ces profils pouvant contenir possiblement des gens de la mafia et autres personnalités politiques influentes, pouvait être dangereux pour sa santé. Il n’a pas tord et il y a des limites à être un bon blogueur/technophile, dont celle de mettre sa vie et sa quiétude en danger (ces profils MySpace et Facebook, sont évidemment pas mal moins garni maintenant).
Il y a aussi monsieur Pisani qui met en lumière des sites servant à promouvoir (à la sauce 2.0) les mérites de ces dames (et messieurs) de l’amour.
Par contre, il s’inquiète, à juste titre, des outils dont disposent les forces de l’ordre pour lutter contre ces fléaux et qui peuvent, fournir beaucoup plus d’infos que les besoins initiaux auxquelles ils étaient destinés. Comme quoi la lutte à la prostitution 2.0 engendre peut-être des excès 3.0?