Je freak un peu ce matin

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Il y a quelques années, le copain intellectuel du Web, Jon Husband, alors que nous prenions un scotch m’avait dit :

Michelle, plus le temps va avancer, plus ta voix va être importante pour le progrès de ta société. Tu es un personnage plus important pour le Québec et les technos que tu ne le réalises.

Ce même argument m’a été servi récemment par Jean Baril, directeur des communications de mon éditeur Groupe Librex. Dans les deux cas, ça m’a fait sourire et je répondis que c’était peut-être vrai mais que je ne voulais certainement pas songer à ça au risque d’y perdre ma spontanéité, ma liberté de jaser de ce qui me fait envie et que le poids de cette pseudo-aura risquerait au contraire de me castrer (notez ici l’ironie du choix de mot 🙂 ) de ma liberté d’expression. J’ai d’ailleurs réalisé un peu plus hier soir et ce matin, qu’ils ont un peu raison et ça me donne « les boules » comme disent les potes Français ou plutôt « ça me fait freaker » comme on dit ici.

C’est qu’hier, j’ai partagé deux réflexions sur les médias sociaux :

-Si j’étais indépendante de fortune, je ferais de la politique, entre autres pour me (nous) débarrasser d’Harper
– En politique, l’indépendance de fortune permet de faire avancer ses idées sans devoir être à la solde d’un parti ou d’une ligne de parti…

Les réponses que me firent mes abonnés, connaissances et contacts médias sociaux furent stupéfiantes. Par ailleurs, ce matin, le respecté journaliste économique René Vézina, reprend le discours (à partir de la 3,15 minute) de Sylvain Carle et moi-même à propos d’un plan nerd. Ça me met de la pression, mettons. Je vais donc faire ce que la très grande chanteuse Ginette Reno fait dans ces cas-là. Je vais aller laver moi-même mes petites bobettes, faire un peu de ménage et sortir les poubelles, question de revenir sur terre et me dire que dans le fond je ne suis qu’une personne ordinaire comme tout le monde. Voilà…

À propos de la politique, je vous rappelle que j’ai fait une mineure en science politique, que j’aime beaucoup les débats et que l’avancement de notre société me tient à cœur. Cependant, je ne me vois pas (encore) faire de la politique puisque je serai incapable de suivre une ligne de parti et de me fermer la gueule si celui-ci proposait des lois imbéciles. Je ne me reconnais dans aucun de nos partis puisque je suis de droite à certains égards, et à gauche pour certaines idées. Il me faudrait donc être candidate indépendante et pour ça, ça prend beaucoup de fric avec malheureusement peu d’impact sur les décisions qui seront prises. Ce blogue et mes présences médias sociaux sont donc « les outils politiques » les plus efficaces (dans mon cas) pour changer un peu les choses…

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Commentaires

  1. Denis Champagne

    T es trop drole….Michelle….je suis tres confiant dans tes messages et propos….

    Rejouis-toi dans ta Mission…la cle du vrai bonheur durable!

    Le plus important est l INTENTION derrieres ceux ci..

    Recite Nam Myoho enge Kyo et tout se passera nickel comme nos cousins Francais disent….

  2. Ce que New York nous apprend d’un plan numérique gagnant • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] je viens de vous faire mon billet dans lequel j’avoue freaker un peu, mais « ayant lavé mes petites culottes » Je reprends le collier pour vous parler du prochain rapport Gautrin et de l’exemple probant de […]

  3. Yves Carignan

    Salut Michelle!

    J’ai bien aimé ce billet car, comme tu le sais, je me fais aussi interpeler concernant la politique et mes opinions ! :-). On sent l’appel mais conme tu dis, les “lignes de partis”, pas pour moi non plus! Je suis aussi un orphelin politique au Québec!

    On en jasera sûrment lors de nos prochaines rencontres! Je t’appelle sous peu pour un meeting avec nos gens de Web!

    À bientôt!

  4. Janet Cassar

    Tres bien dit Michelle. Vous etes source d’inspiration. continuez sur cette voie.

    Cordialement,