Cette semaine je rencontre un entrepreneur et son équipe de gestion pour discuter de leur présence Web. Juste à regarder son site, ça me donne des boutons (figure de style évidemment). Son entreprise est l’un des fleurons d’exportation de nos PME Québécoise et il est déjà dans plusieurs pays, son produit est innovant au point d’attirer plusieurs multinationales comme client et celles-ci, lui font une visibilité incroyable, en terme de backlink et de promo additionnelle. Le hic, son site est de la merde et cette merde lui a déjà coûté $200 000. Avec des technologies à code source ouvert il aurait 10 fois mieux pour $10 000. C’est d’une tristesse…
Son trafic ne vient en fait que des backlinks de plusieurs multinationales. Il ne génère AUCUN trafic naturel et pour ce qui est de la conversion des visiteurs, aussi bien ne pas en parler.
Je lui fais donc l’état de la situation et pour lui remonter le moral, je lui souligne que la beauté d’être en affaire est que nos conneries (lire ici son site de $200 000) sont déductibles d’impôt dans la colonne des pertes 🙂
J’aurai certainement l’occasion de vous reparler de cette entreprise puisque même Harvard Business School la harcèle pour en faire un business case. Une histoire à la fois heureuse et malheureuse à suivre…
MAJ
$200 000 pour un site informationnel mal foutu de 40 pages, sans transactionnel et/ou d’applications, de design et de base de données client ou CRM, c’est du vol, pur et simple…
Je n’ai qu’une remarque: ahahah, c’est tellement courant. Hire well !
J’imagine en plus que le beau site est garni d’animations flash ultra-poches 🙁
Sans nous donner le nom de ton client, ça serait cool de savoir qui a créé ce site… c’est du vol. 40 pages statiques pour 200 000$. Ça mérite une flagellation publique me semble!
Comme disait l’un des grands « on efface tout et on recommence » Question d’aligner les objectifs d’affaires aux messages…
Ping : La tristesse de devoir mettre les points sur les « i » à un entrepreneur | Bienvenue! | %blog_URL%
Difficle de juger du montant avant d’avoir vu le site et savoir quel travail a été nécessaire (a-t-on, entre autres, revu entièrement la stratégie de marque, communications, visuels, etc.). Et enfin, on a toujours aussi une réponsabilité de savoir pour quoi on paie et de faire le tour du jardin un peu avant de donner son argent…
@jacques Warren,
200 000 dollars pour 40 pages statiques c’est du vol peu importe comment on brasse l’affaire
@David T
Ce que j’avançais était plutôt une question à savoir si nous avions tous les éléments d’information avant de crier facilement au scandale… Mais je finissais surtout mon commentaire avec un rappel de la responsabilité de l’acheteur. Si effectivement ce 200 000$ n’était que pour 40 pages Web, il y a quand même un zozo qui n’a pas fait son travail de comparaison diligente.
Trop de gens n’ont aucune idée de ce pourquoi ils paient. Les dirigeants des grandes entreprises sont trop souvent ignorant de cette technologie et ce font bourrer à fond la caisse! Il ont la satisfaction d’avoir l’impression de payer pour un service. 😛