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Mon audition en commission parlementaire à propos de la Charte

Cette semaine, j’étais en audition à la commission parlementaire sur le Projet de loi 60, communément appelez la Charte des valeurs. Quelle expérience! Vous avez d’ailleurs un excellent résumé de mon allocution sur le site de SFLRP.

MICHELLE BLANC, SPÉCIALISTE DES MÉDIAS NUMÉRIQUES (EN SON NOM PERSONNEL)

Position :

Pour la Charte dans son ensemble. La Charte ne va pas assez loin dans l’interdiction de signes religieux tels que la croix à l’Assemblée nationale ou la fiscalité des organisations religieuses.

Arguments :

Il faut dénoncer l’intégrisme religieux sous toutes ses formes;
La communication inclus du verbal et du non-verbal et il faut reconnaitre que les signes non-verbaux ont une connotation assez forte;
La publicité envers les enfants est interdite car ils sont trop influençables. En ayant des gens qui portent des symboles religieux dans nos écoles et garderies, on expose les enfants à ces influences;
Les organisations religieuses ne payent aucune taxe et cette exemption s’applique à toutes sortes de religions ou à des gourous comme Raël;
La violence faite aux LGBT par des gens de plusieurs religions doit cesser et l’égalité hommes femmes doit être protégée.
Enjeux :

Le mémoire de Mme Blanc présente plusieurs enjeux jusqu’à aujourd’hui peu abordés. En tant que membre de la communauté LGBT, elle tient à protéger ceux-ci contre les préjugés de plusieurs intégristes religieux issus de toutes les religions. Mme Blanc témoigne également de plusieurs démonstrations de haine et de rejet qu’elle a subit de la part de gens qui portaient des signes religieux ostentatoires.

Mémoire complet :

http://www.assnat.qc.ca/Media/Process.aspx?MediaId=ANQ.Vigie.Bll.DocumentGenerique_78365&process=Default&token=ZyMoxNwUn8ikQ+TRKYwPCjWrKwg+vIv9rjij7p3xLGTZDmLVSmJLoqe/vG7/YWzz


C. P. PL60 Charte des valeurs québecoise… par cchefphileas

À l’écoute de mon audition, vous remarquerez que je manque de souffle au début de ma présentation. C’est que quelques minutes avant celle-ci, j’avais une envie soudaine et que les toilettes les plus proches étaient trois étages plus bas. Vous comprendrez donc que de faire ça à la course, m’a coupée un peu le souffle.

Quelques minutes avant l’entrevue, CTV voulait aussi m’interviewer. Ils ont d’ailleurs été l’un des rares médias à rapporter mon propos de manière juste et équitable. Ce que j’ai pu entendre de conneries qu’on m’a faites dire, en ne prenant qu’un court extrait de mon témoignage d’une heure, pour faire avancer le topo anticharte du média en question. Ou encore, d’interpréter mes propos et de les réduire, afin encore une fois, afin de faire avancer le point de vue du journaliste, dans le genre de « la transgenre Michelle Blanc croit que s’il y a la charte elle pourra se promener à Montréal en sécurité ». Tout d’abord je ne suis pas transgenre, je ne l’ai jamais été. Je suis transsexuelle et idéalement, femme. Puis, encore aujourd’hui, bien des pays (principalement musulmans) punissent l’homosexualité de la peine de mort. Je me suis enfargée lors de l’audition et je voulais dire « les pays du golfe persique ». D’ailleurs, ne prenez pas ma parole pour du cash, mais lisez plutôt TheGardian :

Only in Africa and Asia do individuals risk paying for their sexual orientation with their lives. In five countries, legislation remains in place that punishes homosexuality with the death penalty – Mauritania, Sudan, Iran, Yemen and Saudi Arabia. In parts of Nigeria and Somalia too, the murder of gay and lesbian individuals is practised and not prohibited in state legislation.

But national legislation doesn’t quite capture the full picture – in many places homosexuals are murdered by vigilantes while the state turns a blind eye. In Jamaica, where homophobia is deep-seated, Dwayne Jones, a « cross-dressing » 17-year-old was « chopped and stabbed to death » by a mob according to local media reports. Incitement to hatred based on sexual orientation is only prohibited in 26 countries.

The statistics on imprisonment further demonstrate the extremes in the protection of gay rights. In ten countries, the punishment for ‘homosexual illegal acts’ is a sentence anywhere between 14 years and life. In a further 55 countries. homosexuals can face imprisonment for up to 14 years – 27 of those countries are in Africa.

With a few notable exceptions such as South Africa, most African countries from Algeria to Zimbabwe had some form of legal persecution against homosexuals. Reading the text of the laws themselves, most sentences are accompanied by considerable fines to be paid to the state.

Or, il s’avère que nous avons de l’immigration qui nous arrive de ces pays. Je ne parle ici que de l’homosexualité. Imaginez maintenant si je discutais aussi de l’égalité homme femme? Ce ne serait plus un billet de blogue, mais bien un livre…

Je suis donc convaincue qu’il faut signifier « ostentatoirement » la laïcité de l’état afin de démontrer de manière non équivoque, qu’ici la l’égalité homme femme et que les droits LGBT sont quelque chose de non négociable.

Je me suis en outre faire reprocher de servir aux minorités religieuses, l’argument pernicieux qu’on sert justement aux communautés LGBT. Mais comment expliquer ça aux enfants? Onpeut justement tout expliquer aux enfants. On peut leur dire « la madame avec une voix grave a déjà été un monsieur parce que la nature s’est trompée ». Elle est juste différente. Pour la femme voilée qu’est-ce qu’on dira? La madame ne croit pas au même dieux que toi et son dieu exige qu’elle se cache des monsieurs qui pourraient être méchant pour elle?

Changer de sexe n’est pas un choix, être gai non plus. Porter un signe ostentatoire par contre l’est. On nait gai, lesbienne ou trans, on ne le devient pas. Par contre on nait sans religion et la pression culturelle et l’endoctrinement ou le choix personnel (si ça vient beaucoup plus tard) vous donneront une religion avec le code moral qu’elle comporte. Les signes ostentatoires seront justement l’outil symbolique de démonstration de ce code moral. Voilà

D’ailleurs l’homosexualité ne s’apprend pas, la religion si. C’est d’ailleurs le sujet d’un article de ce matin dans LaPresse Une musulmane dénonce l’appel à la prière dans une garderie.

6 réflexions sur “Mon audition en commission parlementaire à propos de la Charte”

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  2. MMD, bravo bravo et encore bravo complete transparence de vos croyance devant notre enfance, j aurais tellement aimer vous voir a la fin de cette commission,vous etes parfaite pour leur clouer le bec, et grace a des femmes comme vous,
    vivre le Québec

  3. Bonjour Michelle,

    Je suis français et suis tombé sur votre site par hasard en faisant de la cuisine et sur l’article ‘sauce aux fromages qui puent’.
    Je voulais répondre à ce ‘sale’ commentaire de Couac:
    « ca l’air dégueulasse, surtout la salade de cancer de poumon on the side… »
    Inutile de dire qu’après avoir lu cela, je savais où je me situais, en Amérique du Nord (francophone), je voulais répondre à ce monsieur (ou à cette dame?) qu’il continue à boire du coca pour attraper le cancer avec les additifs, l’ostéoporose et les calculs rénaux avec l’acide phosphorique contenu dedans, et qu’il continue aussi à manger sa viande aux hormones « élevéeé » dans des usines à viande du Michigan, moi avec mon Charolais et ma Limousine, je suis certaine de vivre plus vieux que lui …
    Sinon sur la recette, oui si tu rajoutes au bleu, du vin blanc, tu obtiens une fondue Gessine (du bleu de Gex dans le Jura) ou Auvergnate (Bleu d’Auvergne). Et si tu veux vraiment du fromage qui pue, alors les croûtes de Munster, du Livarot, du fromage de Langres, ou le coeur d’Epoisses,… là on est dans la haute catégorie au niveau des senteurs 🙂
    En tout cas bravo pour ton site, et heureux de voir qu’il y a encore des Québécoises qui aime le bon vieux frometon au lait cru (et j’imagine pas l’infâme fromage stérilisé qu’on retrouve dans les hamburgers de ce pauvre Couac).
    Doubriou, Paris.

  4. Bonjour Michelle
    J’espère que vous vous souviendrez de moi. Quant à moi, je n’ai jamais oublié notre contact. Nous avons passé près d’une heure ensemble au téléphone par un beau samedi matin il y a de cela quelques années. J’ai eu le plaisir de vous servir au téléphone. Un indice : je travaille au niveau fédéral… Lors de cet entretien, votre voix plutôt masculine a fait en sorte que, après vous avoir identifiée avec les questions habituelles, je vous ai demandé : «vous êtes bien Michelle avec deux L ?
    Et j’ai cliqué. Je vous ai reconnue.
    Et nous avons eu une belle discussion qui s’est terminée par des mots que je n’ai jamais oubliés. Vous m’avez remerciée de vous avoir accordé du temps et vous avez insisté pour dire que c’était la première fois que vous sentiez qu’on vous donnait de l’importance lors d’un appel de ce genre. Vous m’avez remerciée pour mon professionnalisme et m’avez demandé si ce n’était pas trop difficile de travailler les samedis matins… Vous m’avez aussi mentionné que vous sentiez constamment que les fonctionnaires veulent se débarrasser de vous, comme si leur temps était toujours minuté et qu’il n’y avait que cela qui comptait et pas la personne au bout du fil… Vous m’avez à nouveau remercié pour ma gentillesse.
    Et bien ma chère Michelle, figurez-vous que sous mon casque d’écoute, oui, oui, sur mes douces oreilles qui vous ont offert compréhension, respect, dignité et professionnalisme se trouve un voile…
    Je suis une agente et je travaille dans la fonction publique depuis 10 ans. Et je suis une musulmane voilée. Je suis née au Québec. J’ai 18 ans de scolarité. Je n’ai aucun accent quand je parle…
    Au départ, je travaillais en personne avec le public. À de nombreuses reprises, les clients, voyant qu’ils étaient «tombés» sur moi, s’assoyaient devant moi en me garochant littéralement leurs documents sur mon bureau, en levant les yeux au ciel et en soupirant. Je vous dirais Michelle qu’à 90% des cas, quand nous avions terminé l’entrevue, après avoir désamorcé le premier contact, après avoir souri, puis ri ensemble, bref après avoir eu un contact d’êtres normaux et respectueux, ils me remerciaient chaleureusement pour mon bon service.
    J’ai toujours senti que plus les contacts entre deux «différences» se produisent, plus on réalise qu’on n’est pas si différent que ça les uns des autres. C’est ça une société, non ? Apprendre à se connaître, ne pas se juger. Je n’oblige personne à penser comme moi ou à se vêtir comme moi. Quand les gens me côtoient, ils se font une image positive de ma religion basée sur le contact agréable que nous avons. Ainsi, on sort de l’image négative qui est trop souvent médiatisée : les actes terroristes, les demandes d’accommodements d’hurluberlus, etc. Enfin, la vraie religion parle : le contact respectueux entre personnes, l’échange de paroles, l’affection et le souci du bien-être de l’autre, l’absence de jugement. C’est ça ma religion, Michelle.
    Je pratique une religion, pas une culture. Je désapprouve dans tout ce débat entourant la charte toute forme d’argument qui parle d’immigration ou des pratiques douteuses qu’on retrouve dans d’autres pays. Ça ne tient pas la route. Je suis née ici, je vis ici et je ne me sentirais à l’aise qu’ici. Ce qui se passe ailleurs n’a pas de lien avec ma foi et je n’accepterai jamais qu’on évoque les bassesses d’un gouvernement étranger pour justifier les bassesses du gouvernement d’ici envers moi. Une religion est quelque chose que tu pratiques pour ton âme, ta spiritualité et ton mieux-être. Une religion n’a pas de frontière, pas de temps opportun ou inopportun. Me demander de me dévoiler de 9 à 5, c’est comme me demander de cesser d’exister de 9 à 5. C’est comme si on vous demandait d’être Michel de 9 à 5 parce que on aurait PEUR que les gens se sentent mal à l’aise à votre contact. L’accepteriez-vous ?
    Michelle, votre mémoire me surprend, car il est truffé de préjugés que je suis fatiguée d’entendre depuis plusieurs mois.

    L’argument de l’intégrisme
    Je le répète, je pratique une religion. Ce n’est pas un mouvement politique. J’ai un code de valeurs qui sont humaines et pacifistes. Évoquer les excès de certains intégristes en se permettant de généraliser à toute une religion pour interdire tout signe religieux, c’est de la malhonnêteté intellectuelle, de l’opportunisme.

    L’argument de la femme soumise ou inférieure
    Relisez votre article sur le concept d’infobésité… On trouve sur internet des textes malsains qui interprètent les écritures dans des angles assez obscurs. On choisit des références nébuleuses, sorties de leur contexte, des traductions douteuses et des auteurs qui ne connaissent rien à l’esprit de l’Islam. Et les gens prennent ça pour du cash sans se poser de questions. Il y a des millions de musulmans sur la planète. Nous ne sommes pas un bloc monolithique. Il est sain et normal que des variations existent.
    Michelle, ce sont des préjugés. Je pratique l’Islam depuis 20 ans. Je côtoie la communauté musulmane au Québec depuis 20 ans. Je fréquente de nombreuses mosquées depuis 20 ans. Je n’ai jamais eu conscience que des musulmans traitaient leur femme en personne inférieure. Je n’ai vu que des femmes fortes, insoumises, scolarisées et articulées. Et je n’ai jamais été témoin d’une femme obligée de porter le voile par quiconque, je vous le jure. Je n’ai jamais rencontré une seule famille qui valorisait la violence pour éduquer ses enfants. 20 ans Michelle, 20 ans d’expérience, des centaines de personnes côtoyées qui vivent tout simplement leur vie quotidienne, qui travaillent, qui éduquent leurs enfants.
    Je suppose que mes 20 ans d’expérience sont une exception… Mon expérience de 20 ans avec cette communauté ne compte pas. Ce sont les cas isolés énumérés dans les médias ou les études qui comptent. C’est ce qu’on me dit toujours. Et bien non, Michelle, nous sommes la norme, et les exceptions, ce sont les ignares qui vous invectivent ou vous crachent au visage, car dans leur lâcheté, ils pensent qu’ils pratiquent une religion alors qu’ils la salissent.

    L’argument «j’ai peur»
    Je me suis fait prendre au collet par un itinérant amérindien, un jeune homme efféminé m’a frappé les mains (qui tenaient mon lunch alors que j’avalais mon dîner en vitesse dans un espace public au centre ville) en disant « au moins vous êtes visible si quelqu’un a un gun ». Une autre fois, pendant que je jouais au tennis avec une amie sur un terrain public, une femme dans la quarantaine nous criait sans arrêt : « les femmes musulmanes ça doit rester dans leur cuisine ». La fille d’une amie âgée de neuf ans (non voilée) s’est fait dire pendant la récréation : « les musulmans viennent au Québec pour brûler nos églises ». Une autre amie s’est fait dire par la propriétaire de l’immeuble où elle et sa famille habitent : «bientôt, tu pourras pu mettre ça su ta tête ma tite fille passque on va être un pays».
    Je pourrais en écrire des pages et des pages Michelle. Et facilement…
    Pas besoin de porter un signe religieux pour créer un malaise ou être barbare!!!!
    Ce sont les actes et les paroles, pas les signes qui devraient nous inquiéter. Je vous sers le même argument, je reprends vos paroles : « J’aimerais continuer de pouvoir me promener PARTOUT au Québec sans devoir « être sur mes gardes ». Appelez ça de la paranoïa si vous le voulez». Cette charte n’amène que la haine de l’«autre».
    Vous dites que la barbarie religieuse a assez duré. Moi, je dis que la barbarie tout court a assez duré.
    Sur votre site, vous dites :
    «Mais comment expliquer ça aux enfants? On peut justement tout expliquer aux enfants. On peut leur dire « la madame avec une voix grave a déjà été un monsieur parce que la nature s’est trompée ». Elle est juste différente. Pour la femme voilée qu’est-ce qu’on dira? La madame ne croit pas au même dieux que toi et son dieu exige qu’elle se cache des monsieurs qui pourraient être méchant pour elle?»

    Michelle, cultivez-vous un peu sur l’Islam de grâce… Vous limitez drôlement les raisons pour lesquelles on peut décider de porter le voile… Ça sent le préjugé à plein nez Michelle ! Et en passant, les trois religions monothéistes ont le même dieu. Ce n’est pas parce qu’on le nomme dans une autre langue qu’il est différent.
    Moi je réponds : la madame elle veut que les gens la jugent sur sa personnalité et ses actes, pas juste sur son physique… comme vous l’avez-vous-mêmes fait il y a quelques années par un beau samedi matin au téléphone…
    Je porte le voile depuis 20 ans. Je «rechoisis» de le porter chaque matin. Il fait partie de moi. Ça fait depuis le mois de septembre que les gens pensent savoir comment je vis, comment mon mari me traite. Ça fait cinq mois qu’on me regarde d’un air supérieur, qu’on veut me sauver !!! Cinq mois qu’on m’adresse la parole en articulant les mots à outrance comme si j’étais analphabète alors que je suis correctrice de français pour le ministère de l’éducation !!!!! Cinq mois que de me traiter de «folle» est accepté socialement sans que personne ne bronche, cinq mois qu’on peut avancer des commentaires du type : j’ai peur que dans cette religion «qu’on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite». Non mais ça se peut pas ! Quel commentaire disgracieux et odieux. Il faut le dire. Il faut être drôlement ignorant de l’Islam pour oser dire publiquement des choses comme ça ! Les centres pour personnes âgées n’existent presque pas dans les pays musulmans ! Les parents sont presque toujours hébergés chez leurs enfants. J’ai moi-même une maison intergénérationnelle et je ne suis pas la seule ! Les personnes âgées ont une valeur immense dans ma religion. J’en ai vraiment assez de toutes ces craintes farfelues et imaginaires. Et connaissant votre parcours, votre mémoire me surprend et me déçoit beaucoup Michelle, car à un certain degré, il abonde dans le même sens.
    Les préjugés amènent la discrimination, y’a personne qui va me faire changer d’avis, et cette charte est, certes, discriminatoire et fondée sur des préjugés et sur la peur. Et plus les gens vont éviter les contacts avec les personnes qui portent des signes religieux, plus la peur va demeurer et une société ne peut pas sortir gagnante avec un tel projet. Mon expérience personnelle le confirme sans contredit!

    Je vous souhaite une bonne journée.

    Dino

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