Comme suite à mon billet Alexandre Taillefer , notre gouvernement et le financement du copycat, certaine critique m’identifie comme une gérante d’estrade. En commentaire à mon statut LinkedIn on peut lire
En tous cas, on peut penser ce qu’on veut des projets Alexandre, mais moi je préfère les gens qui essayent de faire de quoi que les gérants d’estrade qui critiquent ce que les autres font. Toujours plus facile de démolir que de bâtir.
Or dans mon billet, je ne critiquais pas tant Alexandre Taillefer que nos gouvernements toujours à l’affut d’un sauveur plutôt qu’à la recherche de solutions innovantes qui profiteraient à tous. Mais tout est question de perception. Pour ce qui est de l’assertion qu’il est plus facile de démolir que de bâtir, il me semble que ma conclusion était limpide et qu’elle fournissait au moins deux pistes de solution.
1-
Je proposais qu’on outille les entrepreneurs
2-
Je proposais qu’on investisse massivement dans les infrastructures numériques
À mon point de vue, ça aurait l’avantage d’aider à tous plutôt qu’à quelques-uns, qu’ils soient monsieur Taillefer, Bell, CGI ou autre. De surcroit, j’offrais en lecture complémentaire, de nombreux billets truffés d’idées justement pour bâtir le Québec numérique et depuis maintenant une quinzaine d’années, je milite gratuitement pour un plan numérique pour le Québec et le Canada. Depuis que je suis en affaires, je n’ai JAMAIS touché la moindre subvention et j’ai payé de mes poches mes voyages à l’étranger pour faire la promotion du Québec numérique autant à des évènements comme LeWeb à Paris que pour faire vivre l’OSBL Yulbiz (qui n’existe plus maintenant) qui à son apogée, était dans 10 villes de cinq pays.
Oui je suis capable d’être critique, mais j’ose humblement croire que je suis capable aussi d’être constructive, et cela, à mes frais. D’ailleurs si vous voulez vous en convaincre, lisez quelques-uns des 2647 billets de ce blogue, qui est gratuit et qui humblement, partage une masse importante de connaissances.
Donc pour la gérante d’estrade que je serais, c’est tout de même une feuille de route qui ne s’abreuve pas aux mamelles de l’état pour son petit bien-être personnel…