Pinnage et l’Office de la langue française qui dort au gaz

Ce matin, je viens encore d’inventer un nouveau mot geek. J’ai créé un néologisme parce qu’il fallait que je parle de cette nouvelle réalité. J’aurais pu utiliser « épingler », « épingler sur Pinterest », « Pinterester » ou autre. Il est cependant clair que je n’aurais pas pu en discuter avec « L’Office de la langue française ». Pourquoi donc ? Tout simplement parce que je ne suis pas linguiste et que ces chers fonctionnaires de L’Office de la langue française ne discutent qu’avec des gens qui savent de quoi ils parlent en matière de langue, c’est à dire avec des linguistes. J’ai appris cela à mes dépens il y a déjà plusieurs années. Nous sommes à l’ère du Web 2.0, de l’externalisation de la collaboration, mais il semble que les praticiens d’un domaine de pointe comme disons « la technologie » qui est riche en nouvelle réalité que l’on se doit de communiquer, n’ont pas encore (à ma connaissance » de ressources pour déterminer rapidement comment on va nommer « ces nouvelles réalités ». Entre-temps, comme dans mon billet Le talon d’Achille de Pinterest, moi je vais parler de « pinnage ».