Pourquoi le Canada perd-il ses plumes en commerce électronique ?

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Selon le Economist Intelligence unit, le Canada perd des points dans le classement général mondial de préparation au commerce électronique (e-readiness ranking) à cause de plusieurs éléments qu’ils mesurent.

La préparation de Canada en commerce électroniques

En 2005, nous avons encore reculé et sommes passés de la 11 à la 12 place ex-equo avec l’Allemagne. C’est bien tant mieux le chiffre 13 porte malheur! À l’analyse de nos résultats, nous pouvons observer que les éléments suivants, semblent être ceux qui inexorablement, nous repoussent du peloton de tête.

Adoption par les entreprises et les consommateurs qu’ils mesurent par :

–État des dépenses en TI en proportion du Produit intérieur brut;

–niveau de développement du commerce électronique;

–degré de transactions en lignes;

–qualité de la logistique et des systèmes de livraisons

–et la disponibilité de financement d’affaires adéquat

et

Environnement social et culturel qu’ils mesurent par :

–le nineau d’éducation

–la litératie Web/Internet;

–le degré d’entrepreneuriat Web;

–les compétences technologiques de la main-d’oeuvre

–et le degré d’innovation.

Connectivité et la qualité des infrastructures qu’ils mesurent par :

-le degré de pénétration

>-de la connectivité basse et haute-vitesse;

>-de la téléphonie-mobile;

>-de l’Internet;

>-des ordinateurs personnels ;

-de l’abordabilité d’Internet et;

-de la sécurité des infrastructures Internet.

Que peut-on faire pour changer la situation ? (mon humble avis)

>•Militer pour le développement de débit en ligne, le micro-paiement et les autres mécanismes de paiements qui favoriseront les transactions des consommateurs.

>•Instruire les consommateurs et minimiser les effets pervers de la couverture médiatique à sensation qui présente trop souvent des points de vue qui effraient inutilement les entreprises et les usagers (par exemple le vol d’identité qui est un phénomène on ne peut plus réel. Onse fait plus volé dans nos poubelles que sur le Web. Mais c’est sur le Web que ce vol d’identité se concrétise.)

>•Déplacer les investissements gouvernementaux, des infrastructures vers les entreprises et les services de gestion du commerce électronique (je prêche pour ma paroisse)

Et

>•Arrimer les statistiques du commerce électronique au fédéral et au provincial (afin que l’on sache de quoi il en retourne au niveau local)

>•Convaincre le gouvernement de l’importance d’outiller les entreprises en commerce électronique

>>Niveau financier

>>Niveau du savoir

>•Valoriser la planification, la stratégie et la recherche (encore pour ma paroisse)

>•Valoriser les applications et la vision centrée usager

>•Trouver le corollaire de l’objectif d’affaires en avantage usager

>•Parler à la bonne personne en utilisant le bon canal au bon moment

>•Être créatif

Pour ce qui est de nos problèmes de connectivité et de qualité d’infrastructure, le Canada s’ennorgeuille d’être l’un des pays les plus branchés. Peut-être reste t-il les coûts inhérents à l’Internet à régler ?

Ce texte est mise-à-jour d’une conférence que j’ai faite devant l’Association des professionnels en affaires électroniques Virage Internet doit-on encore séduire ou imposer ? en avril 2005

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Commentaires

  1. Mon passage à Christiane Charrette et signet choisis… • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] index de The Economist (mon billet de 2005 et les chiffres de […]

  2. avis de consommateurs

    “Onse fait plus volé dans nos poubelles que sur le Web” – why? 🙁