Casser du sucre sur le Web2

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Le copain Philippe met en ligne un excellent article sur le Web2.0 bashing. À lire.

Mon commentaire :

Comme Philippe l’illustre clairement les dérapages du Web 1.0 ont enrichi une classe de travailleur qui ont désormais de la difficulté à lâché prise et qui s’insurge vers les nouveaux outils rendant disponibles la mise en ligne facile et parfois gratuite pour le commun des mortels et des gestionnaires. Oui tout n’est pas rose dans le Web 2 et il y a déjà eu une discussion à l’effet que YouTube n’est pas Web2 puisque les contenus ne sont pas réellement téléchargés et prennent vie dans l’interface fermée du site mère comme le suggère Karl. Cependant, l’un de nos clients communs et Philippe et moi-même, auras son nouveau CMS (alias blogue, mais nous ne l’appelons pas ainsi car ça fais encore peur) avec tout les avantages des RSS, de l’outil de recherche intégré, des catégories, des pages, de l’architecture perméable aux engins de recherches pour le référencement, des URL mod-rewrite et tutti quanti. En fait il aura 2 sites (un anglo et l’autre franco) pour moins de $10 000. Son ancien CMS propriétaire et boboche lui a coûté la modique somme de $80 000. Soir une économie à court terme de $70 000 qui n’inclut pas les énormes retombés d’affaires qu’engendreront ses contenus qui sont maintenant visibles à Google. Disons qu’opn peut déblatérer longtemps sur l’utilité ou non du Web 2 mais quand ça permet à une entreprise de prendre possession de sa présence Web, de manière autonome et à coût raisonnable, je dis bravo. Ha oui, pour YouTube et Flicker, ça lui permet de surcroît de loader des images et des vidéos de manière limpide et facile et ça répand la bonne nouvelle de ses contenus au monde entier. Pas si mal tout de même… Entre les dérapages 1.0 et 2.0 je choisis ceux du 2.0 sans hésiter… Pour Yves, les grosses agences que je rencontre sont encore au Web 1.0 et parle du 2 quand ça fait sexy et oui plus souvent qu’autrement ils ne questionnent pas les objectifs d’affaires qui sous-tendent les activités Web qu’ils s’apprêtent à faire. By the way, je trouve fabuleux que le ti-cul à Philippe qui a seulement 8 ans, ait déjà 2 blogues dont un vlogue. Il y a cinq ans, c’aurait été, impensable.

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Commentaires

  1. Stephane Z.

    Personnellement j’utilise un CMS antédiluvien qui s’appelle SPIP, qui existe depuis bien avant le Web 2.0 et qui depuis bien longtemps permet de faire de forts jolis sites dynamiques et que oui, on peut même mettre des photos très simplement dessus. J’ai même osé faire des sites pour des assos ou des amis qui étaient autonome sur leur site après 2heures de “formation” et ce, encore une fois, avant la toute première occurrence de Web2.0. Et j’ose affirmer que je ne suis pas le seul en plus. Ce n’est pas le Web 2.0, c’est le Web tout court.

    Je comprends bien l’utilité de nommer la nouveauté, éventuellement de se distinguer de ce qui s’est fait précédemment mais c’est… agaçant. Par ailleurs, certains éléments de “pratique de vie” liés au phénomène 2.0 comme la centralisation des données, les networking et autres sont d’un tout autre domaine que le texte de Philippe et apportent leurs propres avantages et inconvénient. (c’est l’autre aspect agaçant dans le concept : c’est tout et rien)

    Mais pour revenir sur ce que dit Philippe, je suis désolé mais y a rien là. Les CMS existent depuis *bien avant* 2006, avant MT, avant wordPress, tout aussi simples, je connais des développeurs qui proposent des solutions basées là-dessus depuis fooooort longtemps (à l’échelle d’internet) et qui se lamentent depuis des années que si peu de monde comprenne l’utilité de leur solution.

  2. Jean-Francois Poirier, M.Sc. commerce électronique

    Doit-on polariser autant le débat Web 1.0 vs Web 2.0 sur le plan des affaires? Le monde des affaires Québécois est relativement restreint et l’évolution des mentalités est plutôt lent. Les consultants Web 2.0 peuvent aider les compagnies de style Web 1.0 à progresser. Les consultants Web 1.0 possèdent un bagage d’expérience fort appréciable.

    Le bashing du Web 1.0 ou Web 2.0 n’est pas trop productif, à mon avis. Une compagnie Web 1.0 aura besoin du Web 2.0 éventuellement…!

    La tarte des affaires électroniques est trop petite pour qu’on crée une telle ambivalence chez le public!

    Comme partout ailleurs, en terme d’évolution Darwinienne, laissons parler les résultats concrets: le marché adopte toujours la technologie qui en assure sa survie et son expansion. En attendant, let’s do business! Ne sommes-nous pas là pour cela?