Commentaires copier-coller

Pin It

Mes derniers billets ne sont pas des plus originaux. En fait, ce sont des copier-coller de commentaires d’ailleurs. Le copain Baillargeon me le souligne gentiment par Skype. Tu as raison Éric. Comme je l’ai déjà mentionné, je suis dans le jus émotif avec mes deux pères présentement. Je pars d’ailleurs dans les prochaines minutes rejoindre l’un d’eux, qui devrait sortir de son opération de remplacement de valve au milieu du cœur. Pour l’autre, les nouvelles ne sont pas bonnes et il devrait nous quitter avant le prochain Noël. Comme un ou deux malheurs n’arrivent jamais seuls, l’oncle de ma conjointe est aussi décédé ce week-end. Alors par respect pour mes lecteurs, si je ne puis trouver le temps de rédiger de l’authentique et inusité « jus de cerveau » original pour ce blogue, je m‘abstiendrais simplement de bloguer pour un temps. À bientôt…

D’ailleurs, Second Life a des problèmes de survie de son modèle d’affaires et bien d’autres sujets passionnants me passent sous le nez. C’est la vie, on ne peut être partout à la fois…

MAJ
J’arrive de l’hosto et l’opération à cœur ouvert est un succès à 70%. C’est tout de même mieux que 0%. Ça fait drôle de voir son père entubé de la sorte, sans ses dentiers et avec une froideur cadavérique. Les prochains jours seront cruciaux et selon son cardiologue, il devrait encore avoir de belles années devant lui. Ouf! Surtout qu’à l’hôpital Notre-Dame, les couloirs menant au bloc opératoire du premier sous-sol et à la sortie du deuxième sous-sol, ont des étranges allures des scènes du film « The hostel ». Bref, je vais souper (il est 20 :30) me reposer un peu, retourné à l’hosto pour son réveil demain, puis filer vers le salon funéraire pour réconforter ma belle-famille. Quelle semaine lugubre! Cela m’éloigne de ma passion du commerce électronique et du marketing Internet, mais ça me rapproche aussi du sens de la vie … et de la mort.

MAJ2
Mon père est toujours entubé, mais il est réveillé. Son infirmière me dit qu’il doit souffrir énormément puisque qu’il a largement dépassé ses doses d’auto-injection de morphine. J’entre donc dans la chambre pour le découvrir incapable de parler (il a de nombreux tubes qui entrent et sortent de sa bouche et de son cou). Je lui parle donc et il me répond avec ses yeux. Dans tous les cas, mon père n’a jamais vraiment été un homme de beaucoup de mots. Je le rassure, je blague avec lui, mais les sourires qui transpirent du « tape » qui lui couvre la bouche, semblent le faire souffrir davantage. J’écourte donc le badinage. C’est étrange, mais je n’ai jamais trouvé ses yeux si expressifs auparavant. Quelle expérience troublante…

MAJ3

Mon premier père est sorti de la zone dangereuse et il devrait survivre encore quelques belles années. Sa mine s’améliore et je sens la vie renaître en lui. Mon deuxième père a un nouveau médicament et il peut enfin dormir sans douleur. Il partira tout de même d’ici quelques semaines et il est prêt pour le voyage. Reste que ce sera plus confortable pour lui en première classe que dans la soute à bagages. Pour l’oncle de ma conjointe, il est incinéré à l’heure qu’il est et le soleil se lève dans ma tête. Les jours de pluie, c’est un peu fatigant…

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Comments are closed.