La lâcheté anonyme

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La semaine dernière, dans le blogue de l’Association marketing de Montréal, auquel je collabore, je reprends mon billet Web 2.0, le club des « mal cité ». Ne voila-t-il pas que le commentaire d’un lâche et anonyme, essaie de me planter. Voici donc ce commentaire lâche, ma réponse sur le blogue de l’AMM et l’ajout que je fais ici parce que je suis chez moi.

Mon cher Michel,
Encore une fois tu nous surprends avec ta ligne de défense dénuée de faits et d’arguments d’affaires utiles à l’amélioration du Web au Québec.
Défendre le web 2.0 sans une expertise concrète dans la conduite de projet Web 2.0 dans les organisations démontre que lire des articles sur Internet comme seule base d’analyse démontre le danger à embrasser une cause sans en connaitre la portée réelle sur les organisations…
Le but des organisations est de faire évoluer leurs modèles d’affaires et si elles ont besoin de super analystes sans réalisations nous sommes à un point culminant non pas de la méconnaissance des concepts web par les organisations, mais un acharnement non fondés des pseudo spécialistes sans expérience concrete.
Dans ton prochain billet au lieu de t’en prendre aux organisations et aux personnes qui essaient de porter le débat plus loin, je t’invite à faire tes devoirs et à exprimer avec des faits concrets basés sur TES réalisations pquoi? le web 2.0 est si important et pquoi il y a urgence d’agir? pourqu’elles organisations tu as effectué des projets qui sont aujourd’hui un succès québécois ?
S.V.P. cités des articles sur le web nous sommes assez grands pour les trouvez, (il y a des outils web 2.0 qui sont capables de le faire) nous cherchons à faire évoluer le web au Québec et non pas le web 2.0 nous cherchons à mettre en place des modèles fiables et créateurs de valeur et non pas juger les gens sur la place publique.
Svp ne pas prendre ce commentaire personnel, mais il est temps d’arrêter de parler pour parler ou copier pou copier mais je suis d’accord pour créer et innover…et svp éviter de juger les personnes mais arrêtez vous aux concepts.

Voici ma réponse su le blogue de l’AMM

Cher silencieux anonyme et probablement trouillard de signer ton commentaire
Pour ton assertion à l’effet que mon argumentation serait dénué de fait, je t’invite à visiter les nombreuses pages de faits et d’informations de la catégorie Web 2.0 de mon blogue personnel. Peut-être que cela t’éclairera?
Pour ton assertion sur mon manque d’expertise dans la conduite de projets Web et Web2.0 dans les organisations, elle est dénuée de fondements et dans tous les cas « cheap » et sans rapport. À cet effet, le fait que je n’expose pas les succès de mes clients est peut-être dû à plusieurs phénomènes dont, par exemple :
…les clauses de « non-disclosure agreement » que je me dois de signer étant donné que je travaille dans la sphère sensible du conseil stratégique;
…le fait que les avantages compétitifs que procurent mes conseils, se doivent de le demeurer en ne les ébruitant pas outre mesure;
…le fait que pour qu’un astrophysicien parle des étoiles avec un discours sensé, il ne soit pas nécessaire d’avoir marché sur celles-ci;
…le fait que pour qu’un cancérologue guérisse ses malades, il ne se doit pas d’être cancéreux lui-même; d’ailleurs, s’il l’était, il ne pourrait aider ses malades longtemps;
…le fait qu’au Québec, nous ne soyons pas la contrée la plus en avance sur les pratiques Web;
…le fait que pour discuter d’innovations, il y a toujours cette part « de la pratique usuelle » qui n’est pas encore rendue là.
Mais laisse-moi te rassurer. Pour vérifier que je ne suis pas un néophyte qui ne parle qu’au travers mes lectures (quoique ce ne soit pas un défaut en soi puisque Claude Lévi-Strauss le brillant anthropologue a fait énormément avancer sa science dans sa pratique d’ethnographie comparée, au travers de ses lectures), je t’invite à cliquer sur mon profil LinkedIn et à vérifier par toi-même les nombreuses « liches » de mes clients, pour des mandats de conseils Web, très concret et sur le plancher des vaches. Aussi, sache que ma pratique n’est pas que québécoise. Elle est internationale. Sache aussi que bien que je ne sois pas un modèle d’humilité, je ne suis pas non plus une montagne de vantardise. Pour ce qui est de l’assertion que je m’en prends aux individus ou aux organisations, je suis maître de moi-même et responsable de mes paroles et actes. Si certains d’entre-eux sont blessés ou outrés par mes propos qui ne sont pas cachés derrière un anonymat de trouillardise, ils peuvent me rejoindre et m’exprimer leurs griefs de façon immédiate et sans détour.
Finalement, si tu es fatigué de lire mes soi-disant résumés d’articles Web que tu peux trouver par toi-même, alors va les lires ailleurs.
Oui je le prends personnel puisque tes affirmations gratuites et fallacieuses me pointent directement.

Puisqu’ici je suis chez moi, cher connard anonyme, j’aimerais respectueusement et de manière non anonyme, t’inviter (toi et ta pseudo bande) à aller vous faire foutre. Je rajouterais aussi, que c’est l‘une des raisons pour lesquelles ce blogue contient une inscription obligatoire. Au moins, si un anonyme a une adresse de courriel véridique, il n’est déjà plus si anonyme et libre de dire n’importe quelle ineptie.

MAJ
Cette expérience de Troll anonyme est une première pour moi et me saute au visage après plus de 1000 commentaires déjà présents sur mon propre blogue. J’en développe un respect renouvelé pour Michel Dumais, Embruns, Mohamed kahlain qui m’a affronté à visage découvert et tous ces autres qui ne sont pas d’accord avec le Web 2.0 et qui ont le courage de leurs convictions. Moi-même je n’ai jamais crû ou avancé que le Web 2.0 était le remède à tous les maux du Web. D’en discuter cependant, ouvre des perspectives qui peuvent permettre l’éclosion de pratiques d’affaires plus rentables. C’est un peu ça aussi l’essence du Web nouveau. Le partage des connaissances permettant l’élévation.

Pour les trolls et trouillard d’opinions qui s’abaissent à poignarder vilement dans le dos, la loi du karma s’appliquera à vous et je m’en remets à celle-ci.

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Commentaires

  1. Administrator

    Courriel de Pascal Beauchesne

    Michel

    quand tu mentionnes dans ton commentaire fait aux silencieux :

    “-le fait que pour discuter d¹innovations, il y a toujours cette part « de
    la pratique usuelle » qui n¹est pas encore rendue là.”

    C’était mon axe principal lors de l’entretien pour les fins de l’entrevue…
    la nécessité de bien réfléchir avec l’avènement de ce nouvel eldorado est
    primordiale si l’on désirent innover, être stratégique.

    Pascal.