Ce matin, en lisant technaute, je suis attiré par le titre Les blogueurs isolés et esseulés. Je lit donc l’article pour découvrir qu’un docte professeur de l’université de Calgary, un certain Michael Keren, aurait écrit le livre «Blogosphere: The New Political Arena». Je ne l’ai pas lu mais à lire les inepties que la Presse Canadienne en tire, je ne crois pas non plus avoir de l’intérêt pour en savoir plus sur l’auteur. Selon PC :
(Il) fait valoir que les individus qui mettent leur âme à nu sur les blogues sont isolés et esseulés, vivant dans une réalité virtuelle à défaut de former et d’entretenir de vraies relations ou de changer le monde.
«Les blogueurs se voient comme des rebelles qui affrontent une société conventionnelle, mais cette rébellion est surtout confinée au cyberespace, ce qui fait des blogueurs des êtres aussi mélancoliques et illusoires de Don Quichotte luttant contre des moulins», affirme l’auteur.
Humm, il ne connaît certainement pas Yulbiz, Yulblog ou Le web3 qui sont des rassemblements de blogueurs particulièrement réels et brisent son mythe de l’isolation. Pour l’aspect DonQuichote, …
…ça passe toujours, mais lorsqu’il dit que les blogueurs sont confinés au cyberespace, il déconne solide. Il ne doit pas lire souvent les nouvelles telles que celles d’AOL, de la chute de Dan Rather, des photos de l’explosion d’une bombe dans le métro de Londres, en Iraq et quoi encore. Son livre se vendra peut-être, mais je doute que l’extrait qui en est tiré par PC l’aide beaucoup.
Surtout qu’il insulte au passage des journalistes tel Arpin, Lagacé, Michel C. Auger, et tous les autres.
À la première lecture je croyais que c’était une farce… quand j’ai vu d’où ça venait (Presse Canadienne) je me tordais de rire!
Je me demande ce qu’il pense des blogues d’entreprise? Isolé sans partenaire ni client?
Quand je lis un truc comme ça, la première question que je me pose c’est « il est o
Quand je lis un truc comme ça, la première question que je me pose c’est « il est où le lien vers son blogue? ».
C’est Martine Gingras qui m’avait appris il y a une dizaine d’années (ouf!) la dichotomie qui existe entre les chercheurs du domaine des communications et de la société. Il y a ceux qui participent afin de s’approprier le sujet et de mieux le maîtriser et ceux qui préfèrent une approche « pure » d’observation sans participer. Je pense qu’on est en présence d’un cas numéro deux ici… (il y avait un nom spécifique pour ces deux approches, ma mémoire fait défaut).
PS. Oui, oui, la même Martine, c’était avant sa phase banlieusardises, quand elle s’intéressait à temps plein « aux environnements virtuels d’interaction en réseau, au développement et à la diffusion de contenus multimédias et au respect des droits civils dans le réseau Internet »… http://commposite.uqam.ca/97.1/bios.htm
Dans un autre post, Michel renvoyait au site de la Chaire de recherche du Canada sur la communication, la culture et la société civile dont M. Keren est titulaire.
Voici la description que fait la Chaire de recherche de l’importance de la contribution de M. Keren
Importance de la recherche
Les résultats permettront de mieux comprendre les défis auxquels le Canada est confronté en conséquence de la mondialisation et de la numérisation croissantes.
Hmmm … le Canada me semble en bien mauvaise posture